vendredi 23 mars 2007

Fiscalité, hôtel et TGV

De retour de la ville lumière, me revoilà ! Merci pour tout vos messages de sympathie, qui montrent bien que vous ne pouvez déjà plus vous passer de moi ! Alors je rentre de Paris, des images et des idées plein la tête, avec énormément de choses à vous raconter. Afin d'éviter de vous claquer sous le nez un pavé digne de l'encyclopédie universelle en 10 volumes, je vous propose de commencer par un article dédié plutôt aux aspects qu'à la chronologie. On a pas envie de lire un roman de ma vie, juste de savoir ce que j'ai vu et comment je l'ai trouvé. Allez, sans plus attendre, ladies and gentlemen, commençons par...
* les transports en commun : le TGV, ça va vite. En moins d'une heure, nous voilà arrivé en Gare du Nord. D'Arras, le train traverse de vastes plaines à peine labourées, le paysage défile à toute allure. L'entrée du contrôleur fera passer le voyage plus vite, à plaisanter avec lui. Ca fait plaisir de voir les gens de la SNCF détendus. Faut dire que dans le métier c'est pas non plus l'usine ! Mais c'est plus agréable de pouvoir discuter, autrement que pour rédiger un PV de contravention.
Autre transport, arrivé à la gare, c'est... la marche à pied ! Une véritable fourmilière que cet accès au métro/RER où les gens foisonnent en tout sens dans des directions approximatives. Le carrelage mural me fait penser à chaque fois à une espèce de salle de bain géante. Et bizarrement, toujours la même appréhension en arrivant sur le quai, psychose de tous ces films où les gens sont poussés sur les rails.
Une fois dans le métro, le sourire en coin j'observe les gens. Trois types se distinguent particulièrement : ceux qui font du tourisme, avec les bagages; ceux qui vont à l'école, le nez dans leur téléphone portable; et ceux qui vont au travail, reconnaissables au fait qu'ils tirent la gueule. J'ai jamais vu un endroit aussi triste que le métro parisien. A côté un enterrement à l'air d'une barmitsva ! Heureusement, après avoir lutté contre le vent s'engouffrant dans la bouche de métro, on ressort à l'air libre au coeur d'une ville immense, habituée à la démesure...
* l'hôtel : A Paris, 70% de la population vient de province et loge à l'hôtel. C'est comme ça. Aussi, à chaque coin de rue, on trouve des dizaines d'hôtels plus ou moins bien famés. Cette fois-ci, point de maçon torse nu prêt à m'accueillir dans la salle de bain (cf article "nuits parisiennes"). Mon hôtel se trouve Cité Bergère, près du boulevard Montmartre, au fond d'une impasse. J'y suis accueilli par un perroquet du nom de Babar. Quel nom débile pour un perroquet, non? Et un bull terrier nommé Alf. Hum. Je monte dans ma chambre déposer mes affaires et me rafraichir avant d'aller me balader en ville : une chambre spacieuse à deux lits d'une personne, bien exposée sur la rue, chaleureuse, aux murs pourpres et aux rideaux rouges fleuris. La salle de bain comporte des wc et une douche, ainsi qu'un sèche-serviette. Sans doute le plus bel hôtel que j'ai eu depuis que je fais des formations sur Paris, et qui ne fasse pas partie d'une grande chaine. Déjà là, l'incroyable Babar nous fait part de ses performances d'imitateurs en sifflant bien fort, au point que mes collègues pensaient que c'était moi qui leur jouait un tour. Non mais, vous me connaissez, c'est pas mon genre !! Le petit déj' est nickel, bien proportionné. Croissant et confiture au menu !
Voilà pour aujourd'hui, inutile de s'étaler plus. En bref, l'arrivée à Paris s'est faite de manière classique, j'étais très content de l'hotel situé à deux minutes à pied du centre de formation. Je reste perplexe devant ce bull terrier qui semblait catatonique; mais dans l'ensemble tout était satisfaisant. C'est à partir du premier soir que tout commença vraiment. Mais il faudra patienter un autre article pour savoir ce qui s'est passé... En attendant régalez-vous du nouveau titre de l'onglet 'lire en musique' ;-)

2 commentaires:

  1. Tchikitchiki ... un bon rythme, puis "J'ai pas de style ..." PETE DE RIRE. Chuis peut etre con, je connaissais pas du tout, et quand j'ai entendu la voix du mec je me suis imaginé que c'était toi ... MDR. Bref, je sais à qui tu as pensé en voulant éviter un article interminable, je te remercie. Bon vi-kend de retour chez ces bouseux de provinciaux ! Boudiou ! ;)

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  2. de même !!
    ravi de te retrouver !!

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