lundi 26 mars 2007

Back in the Arras Groove

PUSA New York Groove - Kiss remix

Après ce week-end de pseudo-repos relatif; reprenons un petit peu mes souvenirs de Paris... Après être arrivé à l'hôtel, il était temps pour nous de rejoindre le centre De Vinci situé à peine à deux cent mètres de là. Le batiment ne paie pas de mine de l'extérieur mais recèle un certain confort... scolaire, dira-t'on. Contrairement aux autres salles réservées à d'autres formations, nous n'aurons pas de viennoiseries qui nous attendent le matin autour du café. La salle de formation était étroite, pour accueillir 17 personnes de partout en France. Il y avait là des gens de Troyes, Lille, Avignon... Je ne vais pas m'éterniser sur le contenu de la formation, qui n'interesse personne (même pas moi), mais m'attarder plutôt sur...
* les restaurants : bah oui, je suis un gourmet. Un bon vivant même. J'aime bien manger. Alors pensez bien qu'aller en formation sur Paris, c'est l'occasion de profiter des restaurants pour se régaler ! Le centre de formation avait réservé les repas du midi, dans les restos avoisinants, pour ne pas perdre de temps. Aussi le premier jour, tout notre petit groupe traversa le quartier en file indienne pour se rendre dans un resto dont le nom m'échappe. Au menu, tous les plats d'une bonne brasserie pour un cadre relativement chaleureux. Rien à redire. Par contre, cela devint un peu plus cocasse dès le deuxième jour...
"Allez, aujourd'hui on change, on s'fait un truc italien ! Ca tombe bien, y'a un bar italien dans le coin !
- Hmmm, je rêve déjà d'une pizza royale ou de lasagnes !" Ouais bein fallait pas s'emballer hein ! On s'est alors rendu à l'Urbi. Un bar parisien moderne, où la serveuse nous a donné le choix entre deux menus : un végétarien et un non-végétarien. La différence? Une tranche hyper fine de jambon de parme d'un côté, remplacé par deux tomates cerises de l'autre... Pour le reste du repas, on avait l'impression de ne manger que des échantillons ! Le plat "principal" est arrivé dans un bol bien petit, dans lequel flottaient 7 gnocchi sur fond de sauce aux champignons. C'est tout. Eh bien croyez moi, mon estomac n'était pas satisfait ! Je ne sais pas ce que c'est que cette mode de la restauration allégée, mais je n'étais pas repu ! Heureusement le déjeuner fut sauvé par l'ambiance, marquée par la dégustation de ces mets minuscules. Une bonne rigolade. La grosse marrade.
Enfin troisième jour, plus expérimentés, notre groupe a choisi un vrai restaurant, le Canard d'Avril, ou l'obsession des canards était telle qu'il y en avait partout ! Déco sur table, cadres sur le mur, bouées au plafond; on s'attendait à en trouver aussi au petit coin-coin ! Cela dit on a très bien mangé, la serveuse était vraiment charmante, et c'était plus ou moins déjà le repas d'adieu d'avec ces collègues de toute la France... Je suis rentré de Paris en bon vivant, le ventre plein, heureux de plein de choses que j'ai faites surtout... après la formation !
* l'after work : le plus sympa dans les formations à Paris, c'est quand on est pas en formation. Gros avantage à être dans le 9eme arrondissement, c'est d'être au coeur de Paris et de ses monuments. On a commencé par se rendre aux Galeries Lafayettes, dont le dôme est surement le plus beau d'Europe. Puis, on s'est attardés aux gadgets vendus à Lafayette Maison. J'en ai retenu deux : ça ressemble à une plante verte en plastique, mais en fait, c'est un ingénieux balai-brosse de wc dissimulé ! Ca irait merveilleusement bien à côté de la cuvette en bois massif de Smarty, je pense... Ensuite, il y avait ces sucres à 15 euros. Oui, un paquet de sucre en morceaux, mais pas quelconque ! Celui-ci est découpé en grains de café, idéal pour impressionner vos amis qui les jetteront délicatement dans leur tasse, au grès de leurs envies de sucre blanc, candy ou de canne... On a continué notre balade en passant au Rex, le cinéma le plus vieux de Paris, où nous sommes allés voir le Nombre 23, un film avec Jim Carrey dans un rôle sérieux. Le scénario raconte la folle descente à la psychose d'un homme qui a oublié une partie de sa vie. Un rôle troublant, flippant, obsédant puisque tout événement rapporte au nombre 23; mais le film souffre de longueurs et d'un manque de rythme. Pour finir cette première soirée, nous sommes allés manger Japonais; et je suis fier d'avoir goûté, apprécié et affirmé ma préférence pour les plats chinois quand même !
Seconde soirée, placée sous le signe d'une visite express des coins sympas de Paris. On a commencé par redécouvrir un quartier que je connais bien, autour de la Madeleine en direction de la Concorde, où l'on peut admirer le jardin des Tuileries, l'Elysée et la Tour Montparnasse au loin, ainsi que la Tour Eiffel derrière l'obélisque. Petit passage à Hédiard, le traiteur, pour constater qu'il ne vend pas pour notre monde à nous. Un ananas à 20 euros ou une bouteille de cognac à 7800 euros, ce n'est pas à la portée de toutes les bourses ! Enfin, alors que la nuit tombait sur Paris, nous nous renons en métro vers le boulevard St Michel, admirer à proximité Notre Dame de Paris, pour finalement atteindre le quartier St Germain et sa fameuse rhumerie. Ouah c'est super la rhumerie. Des punch coco, au lait, à gogo ! Du coup on était chauds en sortant, chantant des chansons paillardes en Ch'ti dans le métro, avant de rejoindre nos camarades d'Avignon au restaurant Chartier en face de la Cité Bergère. Chartier c'est un resto créé dans une ancienne gare (imaginez le cadre !) où les serveurs notent la commande sur la nappe ! Et pis c'est pas cher. Et c'est bon. Je le conseille ! Mais attention c'est plein chaque soir et on ne peut pas réserver.
C'est sur cette note que se termine ce pavé. Je me rends compte que je vous ai obligé finalement à lire un texte bien long. Cela dit, c'est le résumé simple de ces trois jours à Paris. On remettra ça, cette fois avec ma chère et tendre, pour un point de vue un peu plus touristique. Surtout que j'avais oublié mon appareil photo :-( En attendant je suis de retour à Arras, ma ville de campagne, au charme si spécial, aux places si glorieuses, et pourtant qui m'apparait comme petite et presque sans vie. Me revoilà chez moi, dans le Pas-de-Calais...

3 commentaires:

  1. Tu deviens prolixe, c'est bien ! Il faudra que j'aille faire un tour aux Galeries (si tu précises "Lafayette" tu te fais étiqueter comme le provincialeu de service, cong) pour me dégoter la fameuse plante qui manque cruellement à mes toilettes.

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  2. Arras ville de campagne c'est pas mal ça ! Non, non, ton billet est génial, il aurait pu faire 3 pages : te rends tu compte ? Regarde, le blog d'Eolas me donne la migraine, pourtant, j'en lis toute la journée des blogs et des magazines, mais EOLAS, c'est balaise qd on ne comprend rien au vocabulaire du droit !
    Au moins, avec toi, on comprend et on se marre bien ;-)

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  3. Si si, Arras c'est tout petit. Merci pour les compliments, je fais des efforts pour ne pas lasser le lecteur !

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