Ce soir j'vais faire des courses. J'aime bien aller dans les magasins, mais je tire la tronche quand il s'agit de passer en caisse. Alors j'en profite avant : je me gare généralement assez loin dans le parking, parce que je perds tellement de temps à chercher à me garer près que je suis plus rapide en me posant loin. Ensuite je prends un caddie (ou chariot, pour les puristes). J'en essaie deux ou trois, et pas de bol je tombe toujours sur celui qui a un vice de construction, et qui tire à droite et qui a une roue qui, bloquée par un caillou, émet un sifflement strident.
Ensuite, c'est la folie. Traditionnellement, les p'tits vieux sont de sortie. A toute heure. Avant, on les voyait pas avant la fin des Feux de l'Amour, mais maintenant ils sont tout le temps là ! Je suis sûr qu'il y en a qui dorment au rayon surgelé, pour se conserver plus longtemps.
Alors on les suit, lentement, en donnant de temps à autre des petits coups de caddie dans leur dos, et en en bousculant à chaque fois qu'on en croise un. Moi, je commence toujours les courses par le fond du magasin : souvent c'est là qu'il y a l'eau, ce qui prend le plus de place dans le chariot.
Donc je remonte l'allée centrale, slalomant entre les étals de promotion de slips, pour rester bloqué devant le rayon lingerie féminine (tant mieux, quelquepart, c'est le rayon "paradis pour homme'). C'est là que se regroupent les familles qui se rencontrent. Et ça papote, ça papote, en plein milieu de l'allée. Donc on fait le tour par le rayon "Manger pour animaux", où il n'y a jamais personne, on croise les kékés casquettes devant les balises de jeux videos, et on se retrouve encore bloqué par une bande de p'tits vieux. Encore. Ils sortent en groupe. Un genre de meute, au regard flou et aux dents artificielles, qui se regroupent devant vous en venant de la droite (question de priorité) et qui s'arrêtent sans raison au milieu de l'allée, laissent leur caddie là et s'éloignent au fond du magasin pour aller chercher la boite la plus haute sur l'étagère.
Un jour, je vais foncer dans le tas, je le sens. Avec ma veine et un caddie qui tire à droite, je serai encore capable de les louper et de me retrouver la tête la première dans la tête de gondole Tampax. Ce qui prendrait une heure environ, en suivant son billet de commissions, devient un vrai parcours du combattant duquel on sort fatigué, éreinté, énervé, moins riche qu'en entrant, après 2h30 de lutte. Ca a du charme, non?
Ensuite, c'est la folie. Traditionnellement, les p'tits vieux sont de sortie. A toute heure. Avant, on les voyait pas avant la fin des Feux de l'Amour, mais maintenant ils sont tout le temps là ! Je suis sûr qu'il y en a qui dorment au rayon surgelé, pour se conserver plus longtemps.
Alors on les suit, lentement, en donnant de temps à autre des petits coups de caddie dans leur dos, et en en bousculant à chaque fois qu'on en croise un. Moi, je commence toujours les courses par le fond du magasin : souvent c'est là qu'il y a l'eau, ce qui prend le plus de place dans le chariot.
Donc je remonte l'allée centrale, slalomant entre les étals de promotion de slips, pour rester bloqué devant le rayon lingerie féminine (tant mieux, quelquepart, c'est le rayon "paradis pour homme'). C'est là que se regroupent les familles qui se rencontrent. Et ça papote, ça papote, en plein milieu de l'allée. Donc on fait le tour par le rayon "Manger pour animaux", où il n'y a jamais personne, on croise les kékés casquettes devant les balises de jeux videos, et on se retrouve encore bloqué par une bande de p'tits vieux. Encore. Ils sortent en groupe. Un genre de meute, au regard flou et aux dents artificielles, qui se regroupent devant vous en venant de la droite (question de priorité) et qui s'arrêtent sans raison au milieu de l'allée, laissent leur caddie là et s'éloignent au fond du magasin pour aller chercher la boite la plus haute sur l'étagère.
Un jour, je vais foncer dans le tas, je le sens. Avec ma veine et un caddie qui tire à droite, je serai encore capable de les louper et de me retrouver la tête la première dans la tête de gondole Tampax. Ce qui prendrait une heure environ, en suivant son billet de commissions, devient un vrai parcours du combattant duquel on sort fatigué, éreinté, énervé, moins riche qu'en entrant, après 2h30 de lutte. Ca a du charme, non?
Euh non ça a aucun charme, c'est bien pour ça que les courses je ne les fais plus, sauf rares exceptions ! Merci Chronodrive !
RépondreSupprimerEn tout cas ça prend du temps, mais bon, ca me dérange pas. Plutot que s'faire chier à s'baraque !
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