Finalement, ni Hollande, ni Sarkozy n'auront su lutter face à la hausse des prix du carburant, dont les justifications dépassent nos frontières et sont un impact considérable sur notre budget. Je ne tannerai ni la droite, ni la gauche, même si je constaterai qu'au moins l'un d'entre eux a tenté quelque chose. Une mesurette pour certains, mais quelquechose de concret pour d'autres. Six centimes dans les 24H, une baisse qu'il faut prendre avec des pincettes, car il n'est pas impossible que le prix flambe désormais pour « rattraper » la perte législative. Vous me suivez?
Aucun plafond n'est instauré, après tout !
Je comprends que l'application de la promesse électorale soit complexe. Mais il fallait y penser avant. Quid de la TIPP flottante, déjà testée par le passé?
Ce que je dis, c'est que pour aller travailler, on a besoin de carburant. Qu'à aucun moment on ne s'aperçoit que l'effort pour développer des transports à énergie nouvelle n'est mis en avant. Qu'à force de tirer sur la corde, les Français finiront par révéler des comportements inédits: d'aucuns n'iront plus nulle part pour profiter des activités de loisirs, qui restent un secteur important de l'économie moderne. Terminé les sorties à la plage, au musée, au parc d'attraction. En vacances. On reste chez soi le week-end et on économise l'essence pour aller travailler. Et faire le plein avec son salaire. Bidon, si je puis dire.
Bref, cette annonce du gouvernement me laisse dubitatif. Il y a énormément de sujets à débattre autour de l'énergie, mais il me semble que permettre au gens d'aller bosser, c'est déjà un pas de fait vers la relance. Or, sans essence, pas de trajet. Et donc...
C'est clair que, dans nos budgets, à l'heure actuelle, le poste essence se réduit à l'essentiel ... Pas très joyeux comme perspective !
RépondreSupprimerOui, sans consommation, les distributeurs vont voir chuter leurs bénéfices donc CQFD
RépondreSupprimerIls feraient mieux de faire baisser la bière. C'est plus utile.
RépondreSupprimer