J'ai commencé à bloguer il y aura bientôt 6 ans. C'était pour faire comme un ami, qui a arrêté depuis. C'était aussi par envie de raconter des histoires, mes histoires, mes aventures de la vie, de façon romancée. Faire sourire. Le blog, c'était exposer, partager des moments à moi. Un journal pas intime.
J'ai toujours vu ça comme ça. D'abord je parlais de mes passions, de mes activités. Je n'avais pas encore de profil bien défini, mais je restais cloisonné à mon entourage, ma ville, ma région. Je n'avais aucune connaissance des liens, du référencement, des classements. Pourtant, j'avais déjà un petit réseau de copains blogueurs, là aussi, qui ont abandonné la tâche.
Puis, un jour, je me suis attardé sur le référencement. Des sites qui promettait de pulvériser la fréquentation de votre blog, car rien n'est plus triste qu'un blog sans commentaire et avec un compteur qui stagne au nombre de connexions journalières que vous faites pour vérifier s'il y a du nouveau. Puis on apprend l'existence de communautés, de classements. On s'inscrit. On découvre des blogs au delà de notre région. On ose commenter. Une connerie. Puis deux. Et au final on adhère au style et au blog de l'autre.
Pendant ce temps, on s'adapte: d'abord intimiste, j'ai commencé à parler de la télé. Puis de l'actualité. D'événements. De politique. A partir de 2007, mon blog a radicalement changé. De nom, et de style. La ligne éditoriale s'est diversifiée, est devenue plus sérieuse. J'écrivais mes pensées. Mon avis. Je m'engageais. Je recevais des conseils et bientôt je fis parti du Top. Temporairement mais quand même, ils sont nombreux à connaître le Homer de la blogosphère. Tiens, blogosphère. Un mot parfait pour le dico des blogueurs. Le plus important peut-être.
Revenons à nos moutons.
Hier soir je me disais que ce blog avait bien changé. D'interface en contenu. J'avais même assez pour mettre mes divagations sur un deuxième site, et axer mes billets sur le tout et rien qui me passait par la tête. Du post court au plus argumenté. Désormais, Chez Homer, c'est moins intimiste, plus « sociétal ». Ça répond à un rythme simple, d'un billet ou deux par jour sauf le week-end à de rares exceptions.
En relisant les vieux billets, je me dis que j'ai bien changé. J'ai muri. En mieux? A vous de me le dire.
J'en profite pour taguer les anciens, tiens. A eux de me dire pourquoi ils ont commencé à bloguer, et en quoi au fil du temps leur style a évolué. Car en relisant certains au hasard de mes clics, on constate nettement une évolution. Une affirmation. Commençons par taguer Nicolas, Gaël et Falconhill. Ils en feront de même pour trois autres et et caetera.
Pas besoin de pondre une litanie, en quelques mots, du départ à l'arrivée. Sans toucher 20000Frs.
Joli billet...
RépondreSupprimerJ'écris souvent sur cette vision que le blogueur a de son propre blog et de sa manière de bloguer. C'est intéressant.
Bonne journée
Tu as fait le lien vers chez Gaël en ".com"...
RépondreSupprimerQuoi ? Mon commentaire serait dans les spams ?
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