C’est
sans doute avec trop de retard que j’ai fini, enfin, de regarder Battlestar
Galactica. Quatre saisons, inégales, frustrantes, passionnantes et
oppressantes. Des heures durant, moi, Homer, loin d’être attiré par la science
fiction, j’ai dévoré les aventures du vaisseau spatial le plus grand de tous
les temps après l’USS Enterprise. Adama, Thrace, Baltar et autres consorts
m’auront fait vivre un final grandiose, répondant à tant de questions et
offrant une ouverture parfaite à laquelle je ne m’attendais pas.
Quatre saisons ponctuées de téléfilms, 73 épisodes, des
effets spéciaux de haute qualité et toujours ces questions métaphysiques,
politiques, bordées par une notion de survie humaine avant tout.
Battlestar Galactica.
L’histoire. L’Histoire, la guerre, la
fuite, la survie.
Les Cylons, robots humanoïdes créés par les humains et
dont ils sont devenus les ennemis jurés, ont complètement disparu de l'univers
connu depuis la signature d'une trêve une quarantaine d'années plus tôt.
Durant ce répit, les humains ont reconstruit leurs mondes (lesDouze Colonies),
créant de nouveaux vaisseaux et vivant désormais dans une certaine
insouciance du passé. Le vieux battlestarGalactica, qui a rendu de fiers
services lors de la première guerre contre les Cylons, est sur le point d'être
démilitarisé et transformé enmusée.
C'est le moment que choisissent les Cylons pour réapparaître,
dotés de nouvelles technologies qui leur permettent de ravager à nouveau les douze colonies humaines.
Protégé des virus informatiques ennemis par son obsolescence,
seul l'antique Galactica parvient à résister à l'attaque et devient
ainsi l'unique escorte militaire d'une flotte spatiale hétéroclite regroupant les
derniers survivants de l'humanité. Afin de se donner un nouvel espoir, la
flotte de réfugiés part alors en quête d'une mythique treizième colonie qui porterait le nom de « Terre » tandis que
les cylons se lancent à leur poursuite, déterminés à les exterminer.
Puis,
les surprises. Les insatisfactions. Et au final, une image. Et la sensation
émue d’un manque à venir. A hauteur des plus grands thèmes abordés, des plus
grandes séries que j‘ai pu voir, de Lost à Breaking Bad, BSG gardera cette
place particulière, exceptionnelle.
Elle
va me manquer, bordel !
Elle va me manquer.
Hey ! Sympa ton billet sur la série en tout cas.
RépondreSupprimerJ'ai envie de tout revoir. Ca m'a pris par les sentiments...
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