jeudi 14 novembre 2013

Point de vue d'un non-parent sur la réforme des rythmes scolaires

 

N'ayant pas d'enfant, je suis surement mal placé pour commenter la réforme des rythmes scolaires souhaitée par le gouvernement. Néanmoins comme tout le monde, je suis passé par l'école et je peux me permette quelques souvenirs d'école:

A l'époque, les résultats scolaires me semblaient déjà plus corrects: le français, - l'orthographe, par le biais des dictées, notamment; et les maths prenaient une part prépondérante et essentielle, ce qui me permet de dire que les bases étaient plus solides qu'aujourd'hui où les méthodes de travail ont changé et me laissent parfois éberlué. Mais le sujet ne porte pas sur ça:

Il y a 25 ans, on faisait déjà la semaine de 4 jours et demi. On allait à l'école le lundi, mardi, jeudi et vendredi de 9h à 17h, avec une pause déjeuner entre midi et 14. Le samedi, on allait en cours, souvent pour des activités différentes comme le sport (j'ai appris à nager à l'école primaire). On entendait pas gronder les parents ou les profs de leur week-end qui commençait le samedi. Le mercredi, nos parents s'arrangeaient pour nous faire garder le matin, et l'après-midi, on allait faire du foot.

Au collège, c'était même pire: on avait cours tous les jours ! Le mercredi matin, d'office. Avec les activités sportives l'aprem. Et le samedi, encore et toujours. Et à l'époque, je ne me souviens pas que le corps enseignant ait fait grève pour le rythme scolaire.

C'est pour ça que, de mon point de vue, ce mouvement de grève, soutenu par des parents qui ont mon âge aujourd'hui et qui on connu l'école comme moi, me semble un peu ironique. Je suis conscient que notre société appelle au loisir – partir en week-end, se libérer du fardeau de nos gosses pendant la journée du mercredi – sic!- , mais il ne faut pas non plus omettre que la qualité de l'enseignement se ressent grandement des nombreuses réformes instables, qui changent tous les trois ans, et au final, ce sont les gosses qui trinquent. Ce que je veux dire, c'est que dans les années 80, ça marchait très bien. Qu'est-ce qui a changé? Quel est, réellement, le leitmotiv de ces manifestations? Et au final, cette réforme, est-elle un problème pour les élèves, ou pour les parents?
 
En complément, je vous invite à lire ce lien. Clic !

6 commentaires:

  1. On est d'accord. C'est grotesque.

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  2. Bonjour Homer,
    Mes enfants n'ont pas connu non plus la semaine de quatre jours pourtant ils ne font pas partie de la génération années 80.
    Je n'aime pas les semeurs de désordre mais il faut avouer que cette loi a été mal ficelée et son nom ne veut strictement rien dire.
    J'entends bien qu'elle vise à une uniformisation vers certains standards et à remédier l'échec scolaire, cependant si j'en crois les chiffres elle vise environ 30% des enfants, alors pourquoi l'étendre à l'ensemble? Quand une ou deux selon les établissements par niveau auraient été suffisantes? Ensuite il y a activités périscolaires et périscolaires, certaines peuvent trouver leur place dans l'accompagnement scolaire d'autres beaucoup moins, il aurait fallu un tri sélectif dès le départ. Ensuite les maires s'insurgent mais quelle est leur autorité en matière d'enseignement? Et encore de quelle espèce d'utilité en maternelle? Hum? Trop pitchouns, leurs journées sont déjà suffisamment chargées; Enfin bon bref

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  3. Etant plus..., comment dire,ancien peut-être, à 10 ans et demi, je suis rentré au lycée (les collèges n'existaient pas) et ma journée commençait à 6 h et demi avec 1 heure et demi de transport le matin et autant le soir et 5 jours entiers par semaine, le samedi compris.
    Cela n'empêchait aucunement des activités extra-scolaires le jeudi et le dimanche.
    Le gros avantage venant du fait que passé le repas du soir, c'était au choix, la fin des devoirs ou un gros dodo réparateur. Pas de télé.
    Les petits nenfants sont fatigués, mais à quelle heure se couchent t'ils? Pourquoi faire ?
    On nous bassine avec les rythmes scolaires, mais parle t'on de celui de vie des enfants ? Bien souvent, ils vivent au même rythme que leurs parents. Est-ce bien raisonnable ? En bon arrière grand-père, j'en doute.

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  4. Salut Nicolas,
    Ne pas trop taper sur Peillon, je sais bien que l'œuvre d'une IGEN....Et que cette réforme était déjà dans les tablettes du gouvernement précédent quand il a supprimé les RASED^^^.
    Les consignes sont si rigides, que rien que pour faire la jonction avec les transports scolaires en zone rurale, cela est un casse-tete.
    Sinon, si maintenue en l'état, je suis prète à aider les copains du web qui seront élus, je sais comment faire, je sais ou ils ont copié sottement sans prendre en compte l'ensemble du schmilblick. ;)
    Sinon la prochaine étape de la réforme: le corps enseignant, il ne va pas etre à la fete, n'est pas beaucoup aimé à l'IGEN et puis 'tite poucette aidant....Google ou Almachin?
    Bonne journée à vous

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  5. Alors là, moi aussi, je suis 100% d'accord avec toi. C'est ridicule d'être passé à la semaine de 4 jours, et encore plus ridicule de ne pas savoir faire machine arrière alors que les résultats catastrophiques de cette réforme parlent d'eux même.

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  6. Bon, je suis à la bourre pour répondre...
    On ne peut pas comparer la semaine de 4,5 jours d'avant avec celle de maintenant.
    Sur les 4,5 jours, je ne suis pas contre, ce qui m'embête d'après ce que j'entends ici ou là (car la réforme n'est pas encore appliquée ici) c'est que la gestion n'a l'air pas au point dans plusieurs municipalité.
    Oui, il ne faut pas oublier que :
    - les 4,5 jours avant étaient gérés par l'éducation nationale, donc par les enseignants eux-même
    - les 4,5 jours de maintenant sont gérés par les municipalités, donc, elles doivent trouver le financement toutes seules, et doivent trouver les intervenants qui vont bien. D'une part, ce n'est pas évident de trouver des intervenants pour faire des activités extrascolaires, d'autre part, les enfants sont parfois amenés à être trimbalés à droite et à gauche pour aller aux activités...

    L'idée des 4,5 jours n'est pas foncièrement mauvaise, mais il me semble qu'elle n'a pas été assez pensé. Le 'yaka' ne suffit pas.

    Et donc tout ça pour dire, qu'on en peut pas comparer 4,5 jours d'avant avec ceux de maintenant (enfin, c'est ce que je pense) :-)

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