Ce soir, c'est grand soir, et je ne sais pas si c'est conscient ou pas, mais les médias ne parlent presque que de la rencontre France – Espagne de football, qualificative pour le prochain Mondial. Et on le sait, on s'en souvient, en période de crise, un pays derrière son équipe, c'est fédérateur, ça soude les gens et apaise les tensions. Pour cela, je m'étonne même de voir que des sondages sur la confiance en l'équipe de France sont soumis aux passants ! A croire qu'il s'agit d'un baromètre de solidarité et d'apaisement: Tous derrière les Bleus pour retrouver la ferveur de 1998...
Sauf que c'est surtout un outil pratique pour détourner l'attention des problèmes sociaux qui sont nombreux en ce début de Printemps 2013. Pas plus qu'au lendemain de l'élection de Nicolas Sarkozy il y a cinq ans, mais la réalité n'a pas changé, et les solutions de l'ancien gouvernement n'ont pas porté leurs fruits. Au point qu'avant de procéder à une nouvelle tentative, il faut démêler tout ça. Avec le poids d'une Europe qui met surtout des bâtons dans les roues, empêchant avec l'austérité de pratiquer une politique d'investissement sur long terme, propice à la relance économique... Je me demande souvent si tout ça n'est pas que le jeu de l'Allemagne, seul pays à retrouver ses billes dans ce foutoir. Et au final, le chômage explose. Alors, à ces gens qui pensent que le plus important est de ne pas accorder les mêmes droits à chacun, je rappelle que les français seront toujours plus fort groupés que divisés, et qu'importe que vous soyez gays ou pas, le jour où vous êtes au chômage, vous êtes au chômage. On se rend péniblement compte que certains manquent de discernement, et ont un sens des priorités très individualiste...
C'était ma pensée du jour.
du bon gros Footage de gueule c'est clair ou la célèbre formule "du pain et des jeux"
RépondreSupprimerExact ! Apparemment, on est nombreux à s'en apercevoir.
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