vendredi 5 novembre 2010

Feeder – Paris 2010 « De l'hôtel et du trajet »

Ému. C'est dans cet état que je rentrais de Paris, ce mardi. Je venais de voir un groupe qui me tient à cœur, mais l'aventure était totale. Petit récit de ces deux jours, aux moments exceptionnels.


L'arrivée à Paris se fit sans encombre. Le plus long fut surtout de trouver l'hôtel: incapable de m'orienter dans le bon sens, je déroulais sous mes pas deux avenues avant de me rendre compte que j'allais dans le mauvais sens! Après une heure de dédales, je trouvais enfin le petit établissement pas cher qui avait bien voulu m'accueillir. Et je compris vite pourquoi il n'était pas cher.

Ma chambre était au 6ème étage sans ascenseur, et aucune marche n'avait la même taille. Pire, mon hôte m'apprit que les douches et les toilettes étaient au deuxième étage: je plains les envies pressantes ! Pour finir, mon chèque de réservation avait été égaré et le montant n'était pas le bon...

Je montais mes affaires dans la chambre. Et je découvrais une chambre de bonne étroite, passablement propre, avec un simple lavabo, des ampoules défectueuses et une sécurité toute relative. Elle ne se rattrapait que par la vue qu'elle offrait, sur la tour Eiffel et la Tour Montparnasse. Je ne pris pas le temps de m'extasier, je planquais mon sac, qui de toute façon était presque vide, dans un coin, et je m'empressais d'aller piss...euh, explorer le deuxième étage.

Les chiottes était étroits. Des latrines. Où je sus quand même satisfaire mes besoins naturels avant de partir dans Paris. Léger, j'entamais ma marche vers la Cité de la Musique.

J'avais décidé de tout faire à pied, et de rentrer le soir en métro. Ça me laisserait l'occasion d'admirer la ville lumière, profitant de la douceur automnale, et de profiter de ses autochtones. Ouep. Bof, le secteur était plutôt laid et les résidents... me tentèrent à presser le pas.

J'arrivais au Parc de la Villette vers 15h30, et je m'octroyais un moment de repos au chaud dans un café à proximité. L'endroit était calme et accueillant. Et je ne vous parle pas que des fesses de la serveuse. (?) J'y buvais deux bières en profitant du wifi gratuit pour surfer un peu. J'appréhendais un peu d'aller à un concert tout seul.

Ce n'est que deux heures avant le concert que je me rendis au Trabendo.

A suivre.

6 commentaires:

  1. Quelle horreur cet hôtel.
    Enfin, dans Paris, Pas cher, c'est sûr ça implique des surprises.
    ...
    Vite la suite !

    Au fait, j'ai pensé à toi !

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  2. Ca ressemble aux hotels glauques des films :)

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  3. @Gildan: oui, j'avais vu. Je pensais même avoir laissé un commentaire?

    @Nicolas: ce n'est que le début. J'espère que j'aurais mieux en décembre !

    @El Camino: et encore, c'est plus clean dans les films. Sauf dans les films où l'hôtel est une maison close...

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  4. Quelle idée d'aller à l'hôtel ! Tu n'avais pas un bon duvet et une thermos ? Il y a des ponts grand luxe et gratos à Paris, c'est bien connu !

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