La porte grinça timidement alors que nous la poussions, à peine arrivés dans ce lieu insolite au détour de divers chemins de campagne. Perdus, nous l'étions. Il avait fallu traverser des lieux sans nom, au milieu des champs où le passage n'était autorisé que pour une seule voiture. Sur quelques panneaux indicateurs, l'oiseau nous guidait: une pie.
Et puis, un endroit où se garer, le long d'une fermette montée sur la colline, à l'arrière de laquelle quelques tables contemplaient le paysage grandiose et ensoleillé.
A l'intérieur, ambiance tamisée d'un bar réchauffé au poêlon. Le bois dominait de sa teinte usée, il y avait peu de clients et pourtant s'en dégageait une atmosphère bienveillante. Nous fumes accueillis par une charmante hôtesse qui, de quelques mots en flamand, nous invita à nous asseoir. Sans plus attendre, nous dégustâmes les bières locales, alléchés par l'odeur d'une grillade qui attendrait à la suite de notre verre. La mousse en entraina une autre, nous nous délections de l'ambiance feutrée de l'estaminet perdu là, à la limite de la frontière Française, dans un lieu sans temps ni loi. Après une journée passée à Gand, dont on reparlera, se retrouver là nous propulsait ailleurs, pour un dépaysement total, loin des restaurants et bistros de notre région. Un lieu particulier. Un estaminet.
L'estaminet se trouve à la frontière franco-belge, près de Bailleul, dans la commune de Dranouter. Typique et surement francophobe, j'y suis allé quand même ! na ! ah oui, prévoyez du cash: ils ne prennent pas la carte bleue (oups !)
Wikio
Et puis, un endroit où se garer, le long d'une fermette montée sur la colline, à l'arrière de laquelle quelques tables contemplaient le paysage grandiose et ensoleillé.
A l'intérieur, ambiance tamisée d'un bar réchauffé au poêlon. Le bois dominait de sa teinte usée, il y avait peu de clients et pourtant s'en dégageait une atmosphère bienveillante. Nous fumes accueillis par une charmante hôtesse qui, de quelques mots en flamand, nous invita à nous asseoir. Sans plus attendre, nous dégustâmes les bières locales, alléchés par l'odeur d'une grillade qui attendrait à la suite de notre verre. La mousse en entraina une autre, nous nous délections de l'ambiance feutrée de l'estaminet perdu là, à la limite de la frontière Française, dans un lieu sans temps ni loi. Après une journée passée à Gand, dont on reparlera, se retrouver là nous propulsait ailleurs, pour un dépaysement total, loin des restaurants et bistros de notre région. Un lieu particulier. Un estaminet.
L'estaminet se trouve à la frontière franco-belge, près de Bailleul, dans la commune de Dranouter. Typique et surement francophobe, j'y suis allé quand même ! na ! ah oui, prévoyez du cash: ils ne prennent pas la carte bleue (oups !)
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L'hôtesse était comment, mis à part charmante et flamingante? Lambrissée, avec des moulures remarquables ici et là? Blonde et mousseuse comme sa bière?
RépondreSupprimerComme on doit y être bien...
RépondreSupprimerTiens ! Un blog bistro !
RépondreSupprimer@le coucou: blonde et ronde... comme la bière, une Queue de Charrue bien fraiche !
RépondreSupprimer@stef: ça rappelle les troquets d'antan, mais en plus grand. Galère pour le trouver, au pied du mont Kemmel, les routes étroites nous donnent l'impression qu'on s'est trompé !
@Nicolas: ça s'arrose! Faudrait que je dégote un endroit comme ça près d'Arras pour une réunion bloguesque, non?
Ca donne envie de découvrir le lieu !
RépondreSupprimer:-))
Tiens oui, en Belgique, les restau et les bistro prennent assez peu la carte bleue. Parfois, à Bruxelles, ils acceptent la Visa des touristes mais pas la carte de paiement belge et préfèrent le liquide ! Va savoir pourquoi ! :-))
Joli petit reportage, on sent presque l'odeur de la vieille maison, et ça donne envie de boire une un demi bien frais dans le silence...
RépondreSupprimerC'est rigolo, j'y suis déjà allé je crois ...
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