Je lis ceci, ce matin :
La présidente du Medef, Laurence Parisot a estimé lundi que ce n'était "pas le moment d'augmenter les impôts" pour les entreprises. Tu m'étonnes. C'est jamais vraiment le moment de dépenser plus d'argent. Surtout pour les grosses entreprises, pour lesquelles la facture augmente vite. Et puis, depuis qu'elles peuvent utiliser la loi Fillon et embaucher des travailleurs précaires, et en changer au bon vouloir, elles ne voudront pas faire marcher arrière...
"Il ne faut surtout pas accroître les prélèvement obligatoires", a-t-elle ajouté, en affirmant qu'en France, le taux de prélèvements obligatoires sur les entreprises était "le plus élevé du monde occidental". Elle a pitêtre raison. C'est pas que je l'aime bien, mais bon, on a quand même un système d'assurance sociale à financer. Plus pour longtemps, hélas.
"L'imbrication des systèmes fiscaux est telle qu'on ne peut pas imaginer un grand soir fiscal", a-t-elle jugé, estimant qu'un débat sur ce sujet devait "surtout être fait au moment des grandes échéances électorales, par exemple à l'occasion de la prochaine élection présidentielle". Bah tiens. Histoire que le Medef pèse dans la balance électorale vis à vis des candidats?
La représentante patronale s'est dite opposée à un nouveau projet de loi gouvernemental sur la représentativité syndicale dans les très petites entreprises, affirmant que ce n'était "absolument pas le moment" de leur ajouter de nouvelles "contraintes réglementaires et administratives... Et puis, faudrait pas non plus donner des chances aux escla...euh, aux travailleurs précaires de se faire représenter, de risquer qu'à un moment, les pauvres se révoltent et fassent grève ! Imaginez !
La présidente du Medef, Laurence Parisot a estimé lundi que ce n'était "pas le moment d'augmenter les impôts" pour les entreprises. Tu m'étonnes. C'est jamais vraiment le moment de dépenser plus d'argent. Surtout pour les grosses entreprises, pour lesquelles la facture augmente vite. Et puis, depuis qu'elles peuvent utiliser la loi Fillon et embaucher des travailleurs précaires, et en changer au bon vouloir, elles ne voudront pas faire marcher arrière...
"Il ne faut surtout pas accroître les prélèvement obligatoires", a-t-elle ajouté, en affirmant qu'en France, le taux de prélèvements obligatoires sur les entreprises était "le plus élevé du monde occidental". Elle a pitêtre raison. C'est pas que je l'aime bien, mais bon, on a quand même un système d'assurance sociale à financer. Plus pour longtemps, hélas.
"L'imbrication des systèmes fiscaux est telle qu'on ne peut pas imaginer un grand soir fiscal", a-t-elle jugé, estimant qu'un débat sur ce sujet devait "surtout être fait au moment des grandes échéances électorales, par exemple à l'occasion de la prochaine élection présidentielle". Bah tiens. Histoire que le Medef pèse dans la balance électorale vis à vis des candidats?
La représentante patronale s'est dite opposée à un nouveau projet de loi gouvernemental sur la représentativité syndicale dans les très petites entreprises, affirmant que ce n'était "absolument pas le moment" de leur ajouter de nouvelles "contraintes réglementaires et administratives... Et puis, faudrait pas non plus donner des chances aux escla...euh, aux travailleurs précaires de se faire représenter, de risquer qu'à un moment, les pauvres se révoltent et fassent grève ! Imaginez !
Wikio
Ouais moi j'imagine bien...
RépondreSupprimerComme tous présidents du MEDEF (et CNPF avant) qui l'ont précédée, L. Parisot dicte ses choix au gouvernement, lance des interdits! La rigueur? Mais c'est pour le Français imposable, ça madame!
RépondreSupprimerBah, c'est Parisot, quoi...
RépondreSupprimerJe l'ai déjà dit : si le patronat pouvait directement nous indiquer le montant d'impôt qu'ils acceptent de régler, les gouvernements se caleraient dessus !
RépondreSupprimer:-))
[Pourquoi parle-t-on autant de ce syndicat alors que côté patronat, il y en a d'autres ? :-)) °.
arf le jour où les patrons seront pour l'augmentation des impôts n'est pas encore venu.
RépondreSupprimerDe toute façon, l'objet même de leur société est de faire du profit tant et plus donc en payant le moins possible de charges sociales et d'impôts, au grand plaisir des actionnaires.