Retour à la réalité ce lundi après un week-end chargé en émotion, et en alcool, cela va sans dire. Complètement désinfecté de l'intérieur, je m'attardais une petite heure sur les résultats des régionales, sans réelles surprises mais avec une petite déception pour l'Alsace. Le débat sur TF1 qui a suivi m'a fait sourire, avec des Delanoe et Fabius en réelle forme, s'acharnant avec raison et dans des termes simples contre la politique du gouvernement. Si ça avait duré, il y aurait eu des baffes.
Ceci dit, je prends du recul. Comme le disait C.Lagarde, le pouvoir en place est souvent mis à mal durant les régionales, et le résultat des élections ne traduit pas forcément complètement un mécontentement du peuple envers la politique en cours. Néanmoins, il affiche une tendance dont se servent logiquement les partis de gauche.
Alors, que va t-il se passer? A mon avis, rien de folichon. Quelques déplacements ministériels, avec peut-être une nouvelle « ouverture » Sarkozienne, mais sans réelle réorientation des réformes. Le poste du Président n'est pas en danger, après tout. Cet échec, aussi retentissant soit-il, ne remet pas en cause directement sa politique, et ce, malgré l'abstention d'un Français sur deux.
Rendez-vous compte: aux questions de Delanoe sur les suppressions d'emploi dans la fonction publique et la santé, R.Bachelot, X.Bertrand et C.Lagarde s'unissent pour répondre qu'il y en aura encore (plein) d'autres ! Comment voulez-vous que le Français se satisfasse de tels propos !? Comment sortir de la Crise, la bonne excuse du moment, en ne permettant pas aux gens de trouver un emploi, simplement !? Comment résoudre le problème des retraites en ne faisant pas cotiser de nouveaux travailleurs!? A cela, aucune réponse de la droite si ce n'est: gardons nos grosses fortunes, chérissons les et … peut-être investiront-t'elles et relanceront la croissance. Ou pas.
Arrête de boire.
RépondreSupprimerTu me fais rire!...Ou pas!
RépondreSupprimer;^)))
"Cet échec, aussi retentissant soit-il, ne remet pas en cause directement sa politique, et ce, malgré l'abstention d'un Français sur deux." Du point de vue du pouvoir, certes, mais ce n'est pas parce que ce n'est pas encore arrivé qu'on ne verra jamais un président "démissionné" avant le terme de son mandat.
RépondreSupprimer@nicolas: toi d'abord
RépondreSupprimer@gildan: :-)
@le coucou: reste à voir la mobilisation pour aujourd'hui et l'accélération des réformes à venir. Toucher aux retraites, voilà qui pourrait déclencher des événements historiques?
Si ce n'est pas par les urnes, ce sera à la fourche qu'il faudra les virer de là. Ils l'auront quand même bien cherché !
RépondreSupprimer:-))