Augmentation du salaire d'un enseignant sur quatre... seulement.

Le Privilégié ne manquera pas de nous en parler: "Le ministre de l’Education nationale a annoncé hier soir qu’un quart des profs allaient voir leur salaire revalorisé. Un soulagement pour des enseignants aux fins de mois de plus en plus difficiles." Voilà le titre du Parisien, qui n'omet pas dans son article de préciser qu'il ne s'agira que des nouveaux venus, laissant de côté les trois quarts de la profession.

Les syndicats précisent: "Les salaires n’ont pas bougé depuis dix ans, hors d’augmentations indiciaires qui ne collent pas à celles des prix". Croyez moi, c'est aussi le cas dans l'intégralité des emplois fonctionnaires et, malheureusement, assimilés. Qu'on soit à la Sécu, au Territoire ou dans l'Enseignement, les salaires augmentent moins que le cout de la vie, c'est un fait établi. Et que dire des assimilés, qui ne sont concernés ni par les revalorisations du Smic, ni par les augmentations d'indices publics? Eux, vivent avec des salaires dérisoires et pourtant, apportent leur part de travail quotidien à la société. Ils sont trop souvent oubliés.