Alors, nous n'avons pas hésité à remonter le temps direction le Moyen Age, époque de mythes, dont celui de la Sainte Chandelle. En bref, Arras subissait une épidémie qui touchait 144 personnes, les condamnant à la gangrène. Loin de là, deux ménestrels que tout opposait, eurent une apparition de la Vierge leur disant d'amener au diocèse une cierge, dont la cire mélangée à de l'eau soignerait les malades. Et hop, miracle. Du coup, on bâtit sur la place une sorte de chapelle de 28m de haut pour conserver l'artefact, pour les pèlerinages. Un peu plus tard, une petite maison de concierge vit le jour à côté, puis, des étals s'allongèrent derrière, le long d'une rue commerçante datant de l'époque mérovingienne, rue qui disparut quand fut construite à l'époque moderne, la Maison Rouge. C'était la maison du Bailli, dont il ne subsiste plus aujourd'hui que quelques fondations. Ah, si! Un élément reste conservé en parfait état. Les latrines. Ça vous en bouche un petit coin, hein? Notre guide nous fit part de diverses anecdotes, réussissant à passionner les foules.
Pour vous donner une idée d'avant-après, je glisse une photo de la place dans son état avant les travaux; ainsi qu'une autre d'une gravure qui montre comment c'était avant...
Donc là, c'est aujourd'hui... le point de repère c'est l'angle de rue au fond.
Et là, autour de 1790... l'angle de rue est à droite.
Pourtant, à Arras, je m'attendais à voir des écuries.
RépondreSupprimerEh non ! Mais les femmes ont la culotte de cheval. Ça compte?
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