Quel est réellement l'impact des municipales sur le mécontentement des Français? doit-on y voir un dénouement salvateur? Les sondages affirment que la popularité du Président est en baisse, c'est un fait; et malgré l'étude des causes de cette baisse, personne ne trouve de solution pour remonter le moral des Français. Leur Président est un bulldozer qui fonce. Reste à savoir s'il sait où il va. A l'aube des municipales, on a l'impression qu'un vent de révolte de gauche va se lever, malgré un PS en pleine reconstruction, que les déçus de Sarkozy vont se faire entendre dans les urnes. Il est temps, diront certains. Quel interêt? , diront les autres. Car les municipales sont avant tout des élections locales qui n'auront pas d'impact sur la politique gouvernementale. Les élus ne seront pas des députés. Il ne changeront pas les lois qui passent tandis que le Président people se promène ça et là, monopolisant la presse.
Alors, les espoirs survivent à l'échelon local, individuel, d'améliorer son quotidien en limitant l'impact de décisions nationales. Ici, à Arras, Pas de Calais, la ville est "centre-droit", le maire actuel a soutenu Bayrou pendant les élections. Les impôts sont lourds, l'immobilier est cher, et les efforts déployés pour que la ville soit à la hauteur de son potentiel sont discutables. Arras vit dans l'ombre de Lille. Arras, une cité universitaire qui ne propose rien à ses milliers d'étudiants : pas de lieux dynamiques, d'animations sympas, de bar qui produisent des groupes régulièrement, le peu d'action est trop ponctuelle (Main Square Festival, 3 jours et puis plus rien). Arras, ville historique sans publicité (le centre ville, les carrières Wellington, Nemetacum... pas de petit plus qui ferait venir les gens comme à Bruxelles !) et Arras, ville à l'avenir obscur, connue dans la région comme la "ville des premières pierres". On a, en effet, sous l'ère JM Vanlerenberghe, posé des dizaines de "premières pierres" pour annoncer une maison de retraite, des logements sociaux, une piscine thalasso pour tous ou même un grand cinéma... rien de tout cela ne sera fait. Et aujourd'hui, on annonce un bowling et deux restaurants. Doit-on enfin y croire, où est-ce un effet d'annonce, un Sarko-show à la sauce Vanlerenberghe, avant les municipales?
Alors, les espoirs survivent à l'échelon local, individuel, d'améliorer son quotidien en limitant l'impact de décisions nationales. Ici, à Arras, Pas de Calais, la ville est "centre-droit", le maire actuel a soutenu Bayrou pendant les élections. Les impôts sont lourds, l'immobilier est cher, et les efforts déployés pour que la ville soit à la hauteur de son potentiel sont discutables. Arras vit dans l'ombre de Lille. Arras, une cité universitaire qui ne propose rien à ses milliers d'étudiants : pas de lieux dynamiques, d'animations sympas, de bar qui produisent des groupes régulièrement, le peu d'action est trop ponctuelle (Main Square Festival, 3 jours et puis plus rien). Arras, ville historique sans publicité (le centre ville, les carrières Wellington, Nemetacum... pas de petit plus qui ferait venir les gens comme à Bruxelles !) et Arras, ville à l'avenir obscur, connue dans la région comme la "ville des premières pierres". On a, en effet, sous l'ère JM Vanlerenberghe, posé des dizaines de "premières pierres" pour annoncer une maison de retraite, des logements sociaux, une piscine thalasso pour tous ou même un grand cinéma... rien de tout cela ne sera fait. Et aujourd'hui, on annonce un bowling et deux restaurants. Doit-on enfin y croire, où est-ce un effet d'annonce, un Sarko-show à la sauce Vanlerenberghe, avant les municipales?
Difficile de survivre à proximité d'une grande zone urbaine comme lille, c'est clair.
RépondreSupprimerY'a qu'à voir, je ne suis jamais allé à Arras !
:-)