Une promenade matinale en ville m'a fait remarquer qu'Arras devenait de plus en plus bourgeoise. Alors qu'elle se vantait il y a quelques années de faire la part belle à la jeunesse et aux loisirs, je vois qu'elle a en plus ciblé sa populace parmi celle qui peut se le permettre. J'avançais le long des rues, surpris à chaque pas par la découverte de magasins fermés.
La boutique de fringues, le love shop, l'autre restaurant, ma crêperie préférée... Partout en ville, des pancartes remplacent les vitrines. A louer, à vendre. Même le Gallodrome a fermé ses portes en centre-ville.
Seules, subsistent les enseignes de grandes marques. L'explication vient du fait que les charges en ville pour les commerces ont explosés ces cinq dernières années. Bénéficiant la première année d'une exonération, les vendeurs s'installent... et mettent la clé sous la porte dès l'année suivante. Au début, ils se succédaient. Mais désormais, partout en ville, les vitrines sont vides, laissées à l'abandon. On peut supposer en retrouver quelques-unes dans la nouvelle galerie marchande qui ouvre ses portes dans le nouvel Auchan, à la fin du mois, à l'entrée de la ville. Mais nul doute qu'échaudés par l'expérience, ce sont des dizaines de vocations indépendantes que les taxes professionnelles plombent, au détriment des portes-monnaies des habitants, qui n'ont plus de choix qu'entre des magasins onéreux.
Je rentrais de ma balade, ce matin, avec l'idée d'habiter une ville qui s'éteint peu à peu.
Pourtant, les animations qui la mettaient en valeur étaient nombreuses. Mais désormais, même le Main Square Festival, par appât du gain, est délocalisé à la Citadelle, loin des commerces qui profitaient de l'engouement pour faire leur beurre dans l'année. Les décisions d’excentrer la foire aux manèges peuvent laisser planer le doute sur leur cohérence. D'autant que les touristes n'ont jamais été aussi nombreux à venir voir les magnifiques bâtiments d'une ville chargée d'histoire. A n'y rien comprendre.
La boutique de fringues, le love shop, l'autre restaurant, ma crêperie préférée... Partout en ville, des pancartes remplacent les vitrines. A louer, à vendre. Même le Gallodrome a fermé ses portes en centre-ville.
Seules, subsistent les enseignes de grandes marques. L'explication vient du fait que les charges en ville pour les commerces ont explosés ces cinq dernières années. Bénéficiant la première année d'une exonération, les vendeurs s'installent... et mettent la clé sous la porte dès l'année suivante. Au début, ils se succédaient. Mais désormais, partout en ville, les vitrines sont vides, laissées à l'abandon. On peut supposer en retrouver quelques-unes dans la nouvelle galerie marchande qui ouvre ses portes dans le nouvel Auchan, à la fin du mois, à l'entrée de la ville. Mais nul doute qu'échaudés par l'expérience, ce sont des dizaines de vocations indépendantes que les taxes professionnelles plombent, au détriment des portes-monnaies des habitants, qui n'ont plus de choix qu'entre des magasins onéreux.
Je rentrais de ma balade, ce matin, avec l'idée d'habiter une ville qui s'éteint peu à peu.
Pourtant, les animations qui la mettaient en valeur étaient nombreuses. Mais désormais, même le Main Square Festival, par appât du gain, est délocalisé à la Citadelle, loin des commerces qui profitaient de l'engouement pour faire leur beurre dans l'année. Les décisions d’excentrer la foire aux manèges peuvent laisser planer le doute sur leur cohérence. D'autant que les touristes n'ont jamais été aussi nombreux à venir voir les magnifiques bâtiments d'une ville chargée d'histoire. A n'y rien comprendre.
Est-ce propre à Arras ? Je crois que toutes les villes sont concernées, victime de zones commerciales...
RépondreSupprimerMême les bannières de blogs disparaissent à Arras !
RépondreSupprimer:)
Au coeur du truc, il y a l'immobilier et ses prix excessifs ET galopants. Sans oublier de souligner que pour monter un commerce et tenir en attendant d'avoir pu se créer une clientèle, il faut de l'argent, or les banques ne prêtent plus !
RépondreSupprimer:-)
Moi ce qui me désespère c'est qu'on retrouve dans toutes les villes les mêmes "grandes" enseignes et de moins en moins de commerces indépendants.
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