L'ami Elmone nous rappelle que des changements vont encore frapper notre Assurance Maladie, vous savez, celle dont on est le plus fier. Il s'agit donc de diminuer le remboursement de certains médicaments - ce qui avait déjà été entrepris lors d'une précédente réforme - mais aussi et surtout l'augmentation du prix de la journée d'hospitalisation, dit "forfait hospitalier", qui passe de 16 à 20 euros.
Outre une augmentation de 25%, et la volonté du gouvernement de faire des économies dans un régime qui n'y a pas vocation, il s'agit encore d'une mesure complétement injuste qui frappera de plein fouet les classes moyennes. En effet, le prix de journée est généralement totalement prix en charge par les mutuelles.
Ceux qui n'en ont pas les moyens mais sont trop riches pour bénéficier de la CMU paieront le prix fort.
Ceux qui ont une mutuelle risquent fort de voir leur cotisation augmenter.
Ceux qui ont les moyens de payer n'en ont rien à faire.
Doit-on rappeller à nos gouvernants que le déficit de la Sécu devrait être compensé par les taxes qui sont censés s'y attribuer (alcool, tabac...), que la Sécu est une chose fabuleuse en France qui garantit la solidarité et l'accès au soin à chacun, et que hausser un quelconque tarif en faveur des mutuelles, par effet de ricochet, serait profondément injuste et accentuerait la fracture social et une médecine à deux vitesses?
Outre une augmentation de 25%, et la volonté du gouvernement de faire des économies dans un régime qui n'y a pas vocation, il s'agit encore d'une mesure complétement injuste qui frappera de plein fouet les classes moyennes. En effet, le prix de journée est généralement totalement prix en charge par les mutuelles.
Ceux qui n'en ont pas les moyens mais sont trop riches pour bénéficier de la CMU paieront le prix fort.
Ceux qui ont une mutuelle risquent fort de voir leur cotisation augmenter.
Ceux qui ont les moyens de payer n'en ont rien à faire.
Doit-on rappeller à nos gouvernants que le déficit de la Sécu devrait être compensé par les taxes qui sont censés s'y attribuer (alcool, tabac...), que la Sécu est une chose fabuleuse en France qui garantit la solidarité et l'accès au soin à chacun, et que hausser un quelconque tarif en faveur des mutuelles, par effet de ricochet, serait profondément injuste et accentuerait la fracture social et une médecine à deux vitesses?
Moi ce qui me chiffonne comme je l'ai écrit ailleurs, c'est qu'en plus avec la loi Bachelot, à terme il y aura moins d'hôpitaux publics. Donc non seulement l'accès aux soins sera moins bon parce que moins d'établissements de soins, mais en plus ça va nous couter plus cher...
RépondreSupprimerQui plus est tu as raison de rappeler que ce sont encore ceux qui n'en ont pas les moyens mais qui sont trop riches pour bénéficier de la CMU qui paieront le prix fort...
Notre système de santé vieillit aussi mal que notre système éducatif.
RépondreSupprimerLes prix pratiqués par certains médecins ou ambulanciers frôlent le ridicule. Heureusement qu'il existe encore des médecins conscients de ces problèmes et qui n'abusent pas de leurs tarifications (oui ça existe encore).
Oui je sais aussi, j'aurais du essayer d'être médecin :-D
par ailleurs, notre taux de recouvrement des hôpitaux publics est extrêmenent bas. Pas besoin de vous faire un dessin pour vous faire une idée de quelle manière on en arrive là. La santé avant tout et pour tout le monde? ok mais alors il ne faut pas venir pleurnicher sur le déficit de la sécu.
Tant qu'il n'y aura pas d'efforts mutuels entre les médecins, patients et les pouvoirs publics il n'y aura jamais de solutions.
Puis, s'il y a un trou au niveau de la Sécu ça veut bien dire que l'argent public part quelque part. Il alimente certaines entreprises privées ou professions libérales qui n'en demandent peut être pas tant...
Plus dure sera la chute mais je vous mettrais un grand coup de pied dans le *** pour remuer tout ça. ^_^
Pour résoudre le trou de la sécu on part toujours du principe que ce sont les patients qui sont responsables de ce déficit (ok mais pas à 100%). Et pourquoi ne pas commencer pour une fois par une réforme pour ceux qui perçoivent cet argent public? Pourquoi ne pas instaurer une taxe spéciale "taxe de solidarité pour le déficit" à ces professionnels de santé à partir du moment où ils ont des revenus annuels dépassant un certain seuil?
A bon entendeur...
On peut le rappeler mais comme je pense que c'est le but et que la justice sociale, euh, rien à cirer du côté de nos dirigeants (tiens, j'ai lu aussi qu'on prévoit, comme d'hab, de renforcer les contrôles d'arrêts maladies)
RépondreSupprimer@Stef: exactement. Il faut croire que dès qu'il y a "social" dans le nom, le gouvernement veut le démonter!
RépondreSupprimer@Anonyme: merci de t'identifier, pour commencer. Ensuite, tu as entièrement raison et je te rejoins sur tous les points. Certains spécialistes facturent 28 euros la consultation sans acte spécifique: or, le prix devrait être de 23 euros !
@Rébus: tout à fait d'accord.
Il faut ne pas aller chez les médecins qui surfacturent, ceux qui sont plus au courant de la sortie de la dernière BM plutôt que des nouveaux traitements !
RépondreSupprimerPour l'article par contre, je signale bien évidemment d'un gouvernement de droite. C'est à dire que, malgré un discours des plus rassurants, ils sont avant tout favorables à l'augmentation des bénéfices des entreprises privés dans le secteur de la santé !!!
Comme les gens sont plus facilement malades que riches, forcèment…
:-))
[Et dire qu'il suffirait que les gens arrêtent de tomber malades…].