dimanche 1 juillet 2007

Arras : Main Square Festival 2007


C'est en classe économique que j'assistais cette année au Main Square Festival, qui regroupe traditionnellement de nombreux artistes de la scène internationale pour le plus grand bonheur des Arrageois. Ce festival prend une ampleur considérable depuis quelques années avec entre autres, les passages de Kyo, Placebo, Muse et Depeche Mode. Cette année, la municipalité a prévu de passer par un petit groupe, Tryo, avant de se rendre compte face aux contestations que celui-ci n'avait pas assez d'envergure. La ville maintint donc le concert, en y ajoutant une autre date et la venue d'Indochine, en fin de tournée 2007. Ce vendredi, donc, ne souhaitant pas payer ma place de 30 euros pour un groupe comme Tryo, je m'aventurai dans ma petite ruelle préférée pour assister au concert. Un écran géant permettait au pauvre que j'étais de voir tout de la scène, et d'assiter à la première partie : Ayo. Il y avait pas mal de monde, mais le concert semblait manquer d'un peu de souffle. Je ne restai donc pas jusque la fin.
Le lendemain, c'était autre chose. De retour d'une grosse journée, je marchais sous un ciel menaçant vers la Grand'Place. La foule était présente. Je n'avais pas pu, face à un malheureux concours de circonstance qui m'a fait pleurer toutes les larmes de mon corps, obtenir de place pour le concert auprès de Monsieur M6. Alors vous avez pu me croiser au détour des ruelles, en compagnie de ma chère et tendre, à essayer de trouver le bon angle sur l'écran géant du fond et regarder le concert. Eh oui, c'était moi. J'arrivais, alors que le groupe Air endormait les gens de ses mélodies lancinantes. Il y avait déjà trois fois plus de monde dans la ruelle que la veille. On avait une très bonne vue sur l'écran, et on voyait certainement aussi bien que si on était de l'autre côté de la barrière de sécurité, mélé à la foule qui avait un pass. Au bout d'environ 40 minutes de concert où s'enchainaient les chansons sans temps mort ni "meublage", après que Nicolas Sirkis, le chanteur, ait répété au moins 10 fois "solo", "ça va?", "vous êtes prêts?" au cours de ces titres, le mur d'enceinte qui nous éloignait de la scène tomba : la ville laissait entrer le peuple en son sein, et nous nous ruâmes vers la scène. Déferlante de spectateurs, peut-être 10000, contraints de rester derrière les barrières, qui vint se mêler aux 50000 présents. En fait, on voyait aussi bien de derrière, je confirme. La différence c'est qu'on pu apercevoir la scène et se mêler à l'ambiance. Je constatai que la scène s'illuminait des démos qui passaient sur l'écran géant et dont on pensait qu'elles nous privaient de concert. Que nenni. Ainsi, je pus assister à la moitié du concert mélé à la foule parfois complétement... cinglée (oh oui, lui c'était un fou !!), chanter en choeur sur les titres phares du groupe des années 80 ( L'aventurier, 3 nuits par semaine, 3e sexe...) et qui ont fait son succès. Indochine, un groupe d'ambiance dans le public qui, sur scène, n'est pas transcendant mais qui apporte beaucoup à nos générations par des tubes qui bougent et qui resteront un succès à jamais. Merci à Monsieur M6 d'avoir essayé. L'an prochain, qui sait quel groupe se présentera à Arras? Mika, Superbus, Yannick Noah, des noms circulent déjà. Une chose est sûr, si celui-là m'interesse, je serai dès le début de l'autre côté de la barrière !

1 commentaire:

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