Fabien revient parmi les siens !

Il était pile 11h30 quand je descendis de voiture, dans la petite ville de Lumbres, Pas-de-Calais. C'est pas vraiment la orte à côté de chez moi. J'avais été sollicité par mon ami Ed Wood jr à participer à la journée sportive de la SICAL, cartonnerie connue dans le département, et j'avais accepté avec joie de représenter notre asso là-bas. Le concept est simple : des bénévoles assurent les animations de la journée et permettent à chacun de découvrir un sport. Au programme, football, tennis, ping-pong, course d'orientation, tir à l'arc... Dans ce dernier domaine, je n'ai pas le talent d'un Robin des Bois mais c'est un sport fort interessant je trouve. Notre objectif du jour : s'occuper de la marmaille en leur proposant des jeux. Notre asso a pour principe de faire découvrir à la population des jeux de société d'un genre inédit, nouveau et inconnu du grand public. Pourtant, ces jeux apéritifs valent le détour et changent des sempiternels monopoly et scrabble. Bref, les enfant s'amusèrent bien, tout ça, mais je ne retiendrais de ce début d'après-midi que l'évènement le plus marquant: le retour de Fabien, notre ami du bout du monde, après des mois d'absence. Il profitait de vacances pour un retour en France, et une soirée lui fut consacrée. Qu'il est bon de revoir un ami qu'on connait si fidèle et qu'on voit si peu. Il n'a pas changé notre Fabi, et on était bien décidé à passer le maximum de temps avec lui. Il était revenu d'une semaine et après des visites touristiques à Stella Plage ou Boulogne sur mer, qui doivent le changer des petites agglomérations comme Sydney, on avait organisé une soirée jeu en sa compagnie et en anticipant par la même occasion l'anniversaire d'Ed Wood Jr, heureux qu'il était de son nouveau tube de mayonnaise ;-). Ca nous a permis de découvrir des nouveautés, comme le "petits meutres et faits divers", les extensions des "Loups Garous" ou du "Shabadabada", de passer du temps entre nous, amis de toujours, à jouer ensemble et à se retrouver. Ce sont des moments privilégiés dont on voudrait qu'ils s'éternisent ou se reproduisent plus souvent. De fait, il y eut un temps ou il fallut se séparer et rentrer chez soi. Et même si Fabien tenta de s'éclipser malgré nos réticences, nous le suivîmes jusque chez lui pour tenter de le kidnapper et le garder avec nous. Hélas, raisonnés, on le laissa sortir du coffre de la voiture - entre autre parce qu'il étouffait - et nous lui dîmes "au revoir". Salut Fabien. Reviens vite. Tu nous manques.