Alors là, mon petit François, tu viens de te tirer une balle dans le pied. La gauche vient de perdre un soutien de poids, les actifs en pleine force de l'âge, mais aussi les jeunes qui vont commencer à travailler tard à cause de leurs études indispensables soi-disant. Mon cul, on vit plus longtemps! Le nombre de décès de jeunes retraités – ou pas - autour de moi est épouvantable. Vit-on dans le même monde? Quel confort de vie faut-il avoir pour vivre plus longtemps? Parce que le travail, ça use, aussi bien physiquement que psychologiquement, et je ne crois pas que travailler plus nous fasse arriver en retraite dans un état suffisamment convenable pour en profiter. Si c'est pour coûter encore plus à l'Assurance Maladie, à quoi bon?
La solution? Axer sur l'emploi tous les efforts. A l'heure actuelle, les actifs cotisent pour la retraite de leurs aînés. Or, avec la montée du chômage, ce sont moins de cotisations vieillesses qui rentrent. Donc, il faut plus d'actifs. Et plus les travailleurs sont payés, plus ils cotisent: il faut donc des salaires convenables. Enfin, il faut montrer l'exemple. Actuellement on remplace un fonctionnaire sur deux partant en retraite. Faut-il être plus explicite?
Non, le jeu est tout autre. L'objectif, c'est de nous obliger à partir en retraite sans avoir cotisé totalement, ce qui induit une diminution des pensions. On se retrouvera donc avec des retraites minorées, ce qui en dit long quand on sait le salaire moyen en France. Et une santé abimée. La fin d'un âge d'or. Une astuce qui ne passe pas inaperçue. Et qui, à mon avis, va jouer contre la gauche lors des prochaines échéances.
Je peux peut-être me tromper, mais juste un détail : Il me semble que le principe de non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux a pris fin, non ?
RépondreSupprimerTout à fait d'accord sinon.
Exact, désormais c'est 1 pour un ou zéro pour un (témoignage personnel). Mais un nouvel embauché est payé au SMIC et cotise donc moins que son ainé qui part... Le constat est valable dans le privé aussi.
Supprimerah tiens je ne suis pas d'accord avec toi: cette phrase, seule, n'engage pas grand chose autre qu'un constat sur l'espérance de vie. Le reste, l'important, est la pénibilité, et les conclusions qu'on tire de cette espérance de vie qui progresse. Le PS défend depuis longtemps l'allongement des durées de cotisations, mais pas le recul de l'âge de départ (entre autres).
RépondreSupprimerCe qui ne veut plus dire grand chose: départ à 60 ans, oui, mais pour qui, désormais? Avec l'allongement de la durée des études et la difficulté à trouver un premier emploi, pour prendre mon exemple, j'ai commencé à 23 ans et je suis CHANCEUX, je vais pouvoir partir au minimum à 65 ans !
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