On a tous entendu parler de ce jeune couple, en Angleterre, qui vient d'être parents. Elle, 15 ans, lui, 12. Ils ont l'air complètement perdu, leur éducation n'est pas faite et l'avenir n'est pas rose. C'est un problème reconnu en Angleterre. Mais un événement récent me fait m'interroger sur un phénomène avec bien plus d'ampleur, qui révèle une évolution de la sexualité des préadolescents sans précédent: deux jeunes de 13 ans ont violé par deux fois une fille de 12 ans dans un collège arrageois. Info vérifiée, même si chacun reste présumé innocent jusqu'à preuve du contraire, il n'y a pas de fumée sans feu, et cet écart sexuel en dit long sur les évolutions de la libido de la jeunesse.
Vit-on dans une société où le sexe est prédominant, malgré les efforts faits pour atténuer le problème? Car c'est un fait, la jeunesse d'aujourd'hui perd ses inhibitions, on voit de plus en plus des adolescentes s'habiller sexy, court, trop court. Et réveiller en avance les hormones du sexe opposé, au point de s'en attirer les foudres, sans apercevoir un instant les conséquences d'une telle tenue. Comportement déviant, provocation ou évolutions des mœurs? Il n'empêche qu'avec tout ça, on assiste de plus en plus à des grossesses inattendues, à des viols, à des tendances dangereuses qui soulèvent un réel problème - supplémentaire - dans notre société. Dire qu'il y a 15 ans de cela, on se préoccupait plus de la dernière partie de Super Nintendo avec les potes ou du foot à la télé que des filles ou des tenues sexy.
La solution? Je préconise qu'on recentre la réforme de l'école sur les problèmes existants d'éducation, de qualité d'enseignement au profit de l'élève et non pas au prétexte d'économie de poste; de sécurité que ce soit dans les lycées comme les collèges, plutôt que sur ces idées qui font bondir tout le monde de l'éducation nationale. Enfin, je pense qu'il est de plus en plus nécessaire de restaurer une égalité d'apparence à l'école. Revenons à l'uniforme, qu'on ne distingue plus le riche du pauvre, la salope de la Sainte nitouche, et évitons que des truc comme ça arrive. Car plus qu'une évolution des mentalités et une banalisation de la violence, c'est un concours de circonstances qu'il faudra définir. Il y a fort à parier que la jeune fille n'était pas habillée d'un pantalon ou d'une tenue repoussante. Il y a fort à parier que ces gamins n'ont pas été cadrés par leur famille ou encadrés par des responsables. Sans oublier qu'elle aurait été victime de leurs agissements par deux fois, dans deux endroits différents. Ça laisse perplexe.
Il y a à se demander pourquoi le collège n'a pas pris les mesures nécessaires pour empêcher ou sanctionner ça. Mais alors que ces enfants ne sont pas responsables pénalement, qui l'est?
Autant de questions auxquelles il faudra répondre et qui devraient être le fer de lance des politiques en charge des dossiers de l'Education Nationale.
Ne me traitez pas d'inconscient ou de sans-cœur, qui cautionne les événements: je suis outré de ce qui s'est passé, et je ne cherche pas d'excuse à ces gamins. Ce qu'ils ont fait est impardonnable. Simplement je vois plus loin que le bout de mon nez, je réfléchis et je creuse le problème... Rappellez-vous l'affaire d'Outreau. Finalement, de ce dossier, la presse ne dit rien de vraiment concret, on rabache sans cesse les mêmes textes. Ce qui les étonne le plus, c'est que le collège ait voulu régler ça en "interne"...
Vit-on dans une société où le sexe est prédominant, malgré les efforts faits pour atténuer le problème? Car c'est un fait, la jeunesse d'aujourd'hui perd ses inhibitions, on voit de plus en plus des adolescentes s'habiller sexy, court, trop court. Et réveiller en avance les hormones du sexe opposé, au point de s'en attirer les foudres, sans apercevoir un instant les conséquences d'une telle tenue. Comportement déviant, provocation ou évolutions des mœurs? Il n'empêche qu'avec tout ça, on assiste de plus en plus à des grossesses inattendues, à des viols, à des tendances dangereuses qui soulèvent un réel problème - supplémentaire - dans notre société. Dire qu'il y a 15 ans de cela, on se préoccupait plus de la dernière partie de Super Nintendo avec les potes ou du foot à la télé que des filles ou des tenues sexy.
La solution? Je préconise qu'on recentre la réforme de l'école sur les problèmes existants d'éducation, de qualité d'enseignement au profit de l'élève et non pas au prétexte d'économie de poste; de sécurité que ce soit dans les lycées comme les collèges, plutôt que sur ces idées qui font bondir tout le monde de l'éducation nationale. Enfin, je pense qu'il est de plus en plus nécessaire de restaurer une égalité d'apparence à l'école. Revenons à l'uniforme, qu'on ne distingue plus le riche du pauvre, la salope de la Sainte nitouche, et évitons que des truc comme ça arrive. Car plus qu'une évolution des mentalités et une banalisation de la violence, c'est un concours de circonstances qu'il faudra définir. Il y a fort à parier que la jeune fille n'était pas habillée d'un pantalon ou d'une tenue repoussante. Il y a fort à parier que ces gamins n'ont pas été cadrés par leur famille ou encadrés par des responsables. Sans oublier qu'elle aurait été victime de leurs agissements par deux fois, dans deux endroits différents. Ça laisse perplexe.
Il y a à se demander pourquoi le collège n'a pas pris les mesures nécessaires pour empêcher ou sanctionner ça. Mais alors que ces enfants ne sont pas responsables pénalement, qui l'est?
Autant de questions auxquelles il faudra répondre et qui devraient être le fer de lance des politiques en charge des dossiers de l'Education Nationale.
Ne me traitez pas d'inconscient ou de sans-cœur, qui cautionne les événements: je suis outré de ce qui s'est passé, et je ne cherche pas d'excuse à ces gamins. Ce qu'ils ont fait est impardonnable. Simplement je vois plus loin que le bout de mon nez, je réfléchis et je creuse le problème... Rappellez-vous l'affaire d'Outreau. Finalement, de ce dossier, la presse ne dit rien de vraiment concret, on rabache sans cesse les mêmes textes. Ce qui les étonne le plus, c'est que le collège ait voulu régler ça en "interne"...
Mmm,ton billet va me donner à réfléchir, mais spontanément,à première lecture, je crois que tu te trompes de combat. Ce n'est pas une question de tenue vestimentaire. Par contre la culture, ou plutôt la sous-culture de ces petits tarés gavés de merde télévisuelle, d'univers vidéo bestiaux, oui! Et il n'est pas question de changer le look de ces saloperies, n'est-ce-pas?
RépondreSupprimerTout à fait d'accord, le débat est bien plus large. Télé, médias, responsabilité des parents... ou comment la société d'hier est devenue celle d'aujourd'hui.
RépondreSupprimerOuh là, attention : Outreau ce sont des dénonciations mensongères et des poursuites finalement injustifiées, pas franchement la même chose.
RépondreSupprimerPour le reste c'est un peu comme pour les armes : l'être humain est-il violent parce qu'il existe des armes ou alors conçoit il des armes parce qu'il est violent par nature ?
N'oublions pas qu'il fût une époque où la vue d'une cheville titillait hautement l'imagination masculine (pour ne pas dire les choses autrement)...
Regarde les clips sur M6, NRJ12 et MCM et MTV, que des gonzesses bien foutues aux jupettes ras le billard,ces gamins sont abreuvés de ces clips, et des sites pornos qui sévissent sur le web, tout ceci n'existait pas à notre époque, le sexe sous toutes ses coutures est à la portée de n'importe quel gamin aujourd'hui, et tu ne peux rien y faire sauf, leur expliquer qu'une nana ou un mec ça se respecte, que les films pornos ne reflètent en rien la réalité, c'est surtout ça que ces mômes ont en tête, ce sont des fausses images et des fausses références !
RépondreSupprimerIl y a tout à refaire là dessus, l'industrie du porn a de beaux jours devant elle et malheureusement, on sacrifie toute une génération en laissant le web en acès libre pour tous, il faut que le gouvernement arrive à éduquer les parents et censure ces sites ou les oblige à se mettre sur des portails verrouillés, il n' y a que ça...
On y est: la responsabilité incombe aux parents, et au gouvernement quant à la limite des accès faciles aux sites et videos interdites aux -18.
RépondreSupprimerJ'ai justement entendu un débat à ce sujet, et une des remarques intéressantes, étaient qu'à la fin du XIXème siècle, les jeunes filles avaient leurs règles en moyenne vers 17 ans, alors qu'aujourd'hui elles l'ont (en moyenne toujours) vers un peu moins de 12 ans... Je ne dis pas que les hormones expliquent tout - loin de là - mais il y a peut-être d'autres causes que purement sociétales (même si je ne cautionne pas la mode des clips à base exclusivement - ou presque - de bimbo des chaines de télé susmentionnées, ni quoique ce soit du genre !!!)
RépondreSupprimerEt c'est vrai que y'a une bonne quinzaine d'années, on était plus scotchés sur la console qu'autre chose. Autre temps, autres moeurs...
Je suis OUTREE! Personne ne mérite d'être violée mm la plus sexy des tenues n'excuse pas le viol!!!!!!!!! En plus tu te permets de dire qu'elle n'était sûrement pas habillée simplement! Ms qu'est-ce que tu zen sais !!!!!!!!!!!!!!! Ma fille a son âge et est habillée en jeans, pas de talons , et en pull non décolletés!!! On parle de gamines de 12 ans en plus!!!!! CHOQUANT d'entendre de tels propos!!!!!!!!! PS: d'accord avec "le coucou"....
RépondreSupprimerje t'invite à lire la réponse que je donne au commentaire du coucou, alors. De fait, les tenues provocantes n'étaient pas légion il y a 15 ans, et je ne mets pas toutes les filles dans le même panier. Mais l'absence de limites et de repères dans l'éducation de certains jeunes entraine des comportements regrettables. Il y a des efforts à faire dans tous les domaines !
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