Taggé par Ferocias et Comm and come, je n'ai plus le choix que de participer à cette chaine dans laquelle il fut dire de façon originale comment vous occuperiez 500 euros et les 500 dernières secondes de votre vie. J'ai décidé de faire ça de façon "romancée". Petit rappel des règles...
1.Écrire un article relatant ce que vous feriez s’il vous restait 500 euros et 500 secondes à vivre. Vous avez carte blanche, que ce soit en 3 mots ou en 500 lignes, laissez libre court à votre imagination.
2. Relancer la chaîne en invitant 5 de vos amis à répondre à leur tour à la question.
3. Faire référence à cet article et à ces mini-règles afin que l’on puisse tracer tous les participants.
4. Intituler votre article “500 euros et 500 secondes par Votre Nom
Quand on a appris la nouvelle, une légère brise soufflait par la fenêtre entrouverte. La journée avait été presque trop parfaite. On sentait encore l'odeur du sable chaud, résonnaient encore à nos oreilles les cris des enfants, loin là-bas, sur la plage. Au retour de cet après-midi à la mer, rejoignant notre bungalow loué pour l'occasion, on s'était arrêtés pour prendre un ticket à gratter et un paquet de cigarettes. On avait gagné cet argent au jeu. 500 euros, c'était une petite merveille pour nous. On n'avait pas encore parlé de ce qu'on allait en faire. Et le destin s'en chargea pour nous.
L'annonce fut faite à la télévision, un peu avant 18h. Elle aurait pu passer inaperçue si cette dernière n'avait pas été allumée. Je me réveillais de ma sieste, ma femme encore endormie sur mon épaule. Le présentateur télé suait à grosses gouttes, quand il l'annonça, brièvement, sur un ton étrange. Dès lors, je fus incapable de réfléchir.
Un flot d'images défilait devant mes yeux, je sentais mon cœur qui tentait vainement de s'enfuir de ma poitrine. Rien ne s'était encore passé et pourtant, c'était inévitable. Je jetais un œil à ma montre. 500 secondes à vivre. Huit malheureuses minutes.
Rien n'avait été prévu par nos gouvernements. Ou alors, personne n'avait été prévenu. Un mouvement de panique aurait été catastrophique. Et désormais, la fin étant proche, il était inutile et impossible d'y changer quelque chose. Je me relevais doucement du sofa. Les 500 euros posés là, sur la table de salon, n'avaient soudainement plus aucune valeur à mes yeux. que faire d'une telle somme d'argent alors qu'il restait si peu de temps? Les laisser là pour fuir. Et pour aller où? Ma chère et tendre dormait encore sur le canapé alors que je me levais pour
réfléchir. Je regardais par la fenêtre, il faisait encore beau mais les oiseaux s'étaient tus. Je saisis un crayon, une feuille de papier et tentait d'écrire quelque chose. Un bref instant de philosophie, pour laisser une trace de ce moment. Des gens criaient dans la rue. D'autres fuyaient. Inutilement.
Quelques mots griffonnés là, sur la valeur de la vie, 500 euros pour 500 secondes. Je donnerai tout cet argent et plus pour gagner encore du temps. La vie n'a pas de prix. Et c'est quand on est confronté à tout cela qu'on s'en rend vraiment compte. Quand sa propre vie est en jeu.
Je repliais la feuille et regardais ma femme, profondément endormie dans le canapé. Elle ne verrait rien de tout cela. Et alors? Je levais les yeux vers l'extérieur. Là-bas, à l'horizon, les arbres se balançaient nonchalamment.
Puis soudain, le flash.
Le bruit.
Et puis plus rien.
Allez, et comme il est de bonne guerre de faire passer, j'invite Fabien, Webkili, Vertazt, Sof et Hypos à reprendre le flambeau...
1.Écrire un article relatant ce que vous feriez s’il vous restait 500 euros et 500 secondes à vivre. Vous avez carte blanche, que ce soit en 3 mots ou en 500 lignes, laissez libre court à votre imagination.
2. Relancer la chaîne en invitant 5 de vos amis à répondre à leur tour à la question.
3. Faire référence à cet article et à ces mini-règles afin que l’on puisse tracer tous les participants.
4. Intituler votre article “500 euros et 500 secondes par Votre Nom
Quand on a appris la nouvelle, une légère brise soufflait par la fenêtre entrouverte. La journée avait été presque trop parfaite. On sentait encore l'odeur du sable chaud, résonnaient encore à nos oreilles les cris des enfants, loin là-bas, sur la plage. Au retour de cet après-midi à la mer, rejoignant notre bungalow loué pour l'occasion, on s'était arrêtés pour prendre un ticket à gratter et un paquet de cigarettes. On avait gagné cet argent au jeu. 500 euros, c'était une petite merveille pour nous. On n'avait pas encore parlé de ce qu'on allait en faire. Et le destin s'en chargea pour nous.
L'annonce fut faite à la télévision, un peu avant 18h. Elle aurait pu passer inaperçue si cette dernière n'avait pas été allumée. Je me réveillais de ma sieste, ma femme encore endormie sur mon épaule. Le présentateur télé suait à grosses gouttes, quand il l'annonça, brièvement, sur un ton étrange. Dès lors, je fus incapable de réfléchir.
Un flot d'images défilait devant mes yeux, je sentais mon cœur qui tentait vainement de s'enfuir de ma poitrine. Rien ne s'était encore passé et pourtant, c'était inévitable. Je jetais un œil à ma montre. 500 secondes à vivre. Huit malheureuses minutes.
Rien n'avait été prévu par nos gouvernements. Ou alors, personne n'avait été prévenu. Un mouvement de panique aurait été catastrophique. Et désormais, la fin étant proche, il était inutile et impossible d'y changer quelque chose. Je me relevais doucement du sofa. Les 500 euros posés là, sur la table de salon, n'avaient soudainement plus aucune valeur à mes yeux. que faire d'une telle somme d'argent alors qu'il restait si peu de temps? Les laisser là pour fuir. Et pour aller où? Ma chère et tendre dormait encore sur le canapé alors que je me levais pour
réfléchir. Je regardais par la fenêtre, il faisait encore beau mais les oiseaux s'étaient tus. Je saisis un crayon, une feuille de papier et tentait d'écrire quelque chose. Un bref instant de philosophie, pour laisser une trace de ce moment. Des gens criaient dans la rue. D'autres fuyaient. Inutilement.
Quelques mots griffonnés là, sur la valeur de la vie, 500 euros pour 500 secondes. Je donnerai tout cet argent et plus pour gagner encore du temps. La vie n'a pas de prix. Et c'est quand on est confronté à tout cela qu'on s'en rend vraiment compte. Quand sa propre vie est en jeu.
Je repliais la feuille et regardais ma femme, profondément endormie dans le canapé. Elle ne verrait rien de tout cela. Et alors? Je levais les yeux vers l'extérieur. Là-bas, à l'horizon, les arbres se balançaient nonchalamment.
Puis soudain, le flash.
Le bruit.
Et puis plus rien.
Allez, et comme il est de bonne guerre de faire passer, j'invite Fabien, Webkili, Vertazt, Sof et Hypos à reprendre le flambeau...
@Homer
RépondreSupprimerLe pari est difficile à relever parce que, sincèrement, ta petite nouvelle est vraiment bien fichue.
Bravo Homer, voilà une manière originale de traiter le sujet! Et au bout du compte un bon billet!
RépondreSupprimerVoilà voilà, c'est fait !
RépondreSupprimerHé bien , pas évident !
RépondreSupprimerJe m'y mets dès que j'ai un peu de temps !
¨@ hypos: merci, je vais te lire de suite !
RépondreSupprimer¨@ coucou :merci !
¨@ sof : au boulot !
Merci de ce tag, pas si simple comme reflexion et comme mission mais intéressante,je me m'y mets dès que possible!
RépondreSupprimerles 500 euros sont passés chez darty! :-) Mais une vie de machine à laver ne dure heureusement pas 500 secondes...quoique...
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