Le débat du gobelet aujourd'hui, autour de la machine à café, portait sur la rancœur qu'on éprouve face à un peuple. L'exemple provient d'un collègue qui ne peut pas voir un Allemand en peinture, à cause d'une obscure histoire qu'il y a eu dans sa famille pendant la seconde Guerre mondiale. Même si celui-ci n'a même pas connu la guerre... On essayait de comprendre ce qui pouvait justifier cette haine, et de se mettre à sa place. De la haute psychologie qui nous a amené à des points de comparaison, entre le drame où un Turque, ce n'est qu'un exemple, tuerait un membre de notre famille, en voudrait-on à tous les turcs? Se priverait-on de kébab? L'un d'entre nous relativisait, prétextant une société civilisée: on tuerait son gosse, soi-disant, il ne serait pas pris d'un coup de sang et ne penserait pas à la vengeance. En extrapolant, on discutait du bagne, étant tous contre la peine de mort, mais nuançant face à la barbarie d'un tel traitement... On refaisait un peu le monde. Tout ça, pour comprendre la rancœur qu'éprouve une personne face à la perte d'un être cher qu'autrui lui aurait enlevé. C'est impossible, sauf de l'avoir malheureusement vécu. Compliqué tout ça.
Et tout a commencé, quelquepart, parce qu'on parlait d'une chanson. Les Ricains, de Michel Sardou.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Hop, on met un p'tit mot pour suivre le débat ou encourager le mec qui passe son temps à taper ces lignes, mais surtout: on s'identifie ! Ici ne sera plus accepté de commentaire anonyme, alors la moindre des choses est de se trouver un pseudo rigolo.
Ne mettez rien de désobligeant, vulgaire ou irrespectueux et n'insultez pas les autres commentateurs. Merci !