On sait tous que le stress fatigue, on vit à un rythme intense, on se met la pression, et au final, une fois le projet abouti, on enchaine tant est si bien qu'on ne lâche jamais vraiment le poids sur ses épaules. Sauf lors de projets ponctuels, comme ma pendaison de crémaillère. Quatre jours durant, nous arpentions les allées des magasins à remplir nos caddies de victuailles. Combien faut-il de ceci pour 15 convives? Combien de cela?
Finalement, on en prend toujours trop.
Le stress devient de plus en plus présent que l'échéance approche, dans la vie professionnelle et dans la vie personnelle. Samedi minuit, nous étions encore à préparer nos entrées froides; des pêches au thon. C'est bon, les pêches au thon. Harassé de fatigue, nous sommes allés nous coucher avec l'appréhension de ne pas réussir notre repas.
Le lendemain, j'ai installé un fût de bière, débouché deux bouteilles de rosé, deux bouteilles de Bordeaux. J'ai laissé respirer un peu de pinot blanc pour préparer un kir. Mis du champagne au frais. A 11 heures, nous courions encore à Arras pour aller cherche un gâteau (du tonnerre). Tout était prêt et pourtant, la tension était palpable. On ne fait pas souvent des pendaisons de crémaillère, tout de même !
Hier soir, le repas fini, nos invités repartis, la fatigue nous a appelé dans les bras de Morphée...
Et ce matin, debout à 5h30 pour aller bosser, je sais ce que c'est que de laisser tomber le poids du stress. Je suis crevé. Épuisé. Mal au crâne, de fatigue. Ma respiration est plus profonde, mon esprit partagé entre satisfaction et prochaine échéance.
C'est un peu ce que ça m'a fait quand j'ai organisé mon premier gros Kremlin des Blogs.
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