Ça me fait vraiment marrer – mais de façon cynique, quand je lis de tels articles dans la presse.
Et dernière, les grands pontes de l'automobile de se plaindre, de paniquer, et de faire peser la menace sur l'emploi pour se garantir une marge suffisante pour les actionnaires. Au lieu de ça, personne ne remet en cause le modèle économique de l'industrie automobile, pourtant insufflé par les performances de Dacia: le low cost. PSA ne propose aucune voiture de base. Le moindre véhicule est tellement suréquipé que le prix d'appel est déjà trop élevé. Les publicités l'arguent: la voiture possède tout un équipement de série exceptionnel, mais cette surenchère n'intéresse pas les gens qui regardent avec peine leur pouvoir d'achat, tout au mieux, stagner. Avec la hausse de la précarité dans l'emploi, tout économie est bonne à prendre: la tendance est favorable, donc, au marché de l'occasion. Occasion, qui, bien souvent, ne possède pas la moitié de l'équipement des voitures neuves. Pourtant, le phénomène touche désormais aussi les véhicules en seconde vie. Et pour cause, on y retrouve désormais de plus en plus de ces véhicules suréquipés dont se séparent leurs propriétaires. Le virus est lâché...
A force de vouloir fabriquer de la berline de luxe pour concurrencer les allemands, on a fait de la voiture française, simplement, un luxe.
me renseignant pour acheter une voiture un peu plus grande, je suis totalement d'accord avec ton billet...
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