mercredi 12 octobre 2011

Magistrale fin de saison


Quand le dernier plan est apparu, enchainant sur un fond noir, je me suis senti rassasié. Comme si la fin de cet épisode grandiose concluait toute une histoire, celle de Walter White et Jesse Pinkman, embarqués dans une aventure bien inattendue qui tourne au drame subitement, avec une montée en tension phénoménale. Pas de réel cliffangher, cette fois. Juste un plan. Et après ce soulagement, celui qui nous fait passer en tête que la série aurait pu s'arrêter là... une question. Une seule. Celle pour le spectateur intelligent. Et là, la révélation, le doute, l'interrogation, qui mènent à une seule chose: l'envie d'en voir plus, de savoir toute la vérité et ses conséquences.
Car dans Breaking Bad, tout tourne autour d'une réalisation impeccable, d'un faux rythme volontaire, d'un jeu d'acteur étonnant et d'un scénario de malade. Et une fois qu'on est dedans, on est accroc. Ce qui est peu étonnant, en conviendront les connaisseurs: Walter White est un prof de chimie qui, pour subvenir aux besoin de sa famille lorsqu'il se découvre atteint d'un cancer, se lance dans la création d'amphétamines accompagné d'un junkie un peu perdu, ce qui l'entraine dans les méandres d'un cartel qui vont vite le dépasser... et donner une série absolument géniale, à voir absolument en VO !
Purée, je suis encore bluffé tandis que j'écris ces lignes..

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