vendredi 19 septembre 2008

La Postière qui mord (La Banque Postale, début et fin)

A la Poste, dans le temps, on arrivait et on faisait la queue. En zigzag, comme s'aime à le raconter Dany Boon. Mais l'autre jour, quand je m'y suis rendu, les guichets étaient presque vides ! Super, j'avance d'un bon pas quand soudain, une hôtesse d'accueil m'interpelle en criant "prenez un ticket !" Quoi? Comme aux impôts? Mais y'a personne !
Je m'effectue, et j'obtiens le numéro 251. D'après les panneaux, on est à 247. Mais les guichets sont vides. Ca doit être la pause. Je patiente. Voyant que tout cela n'avance pas bien vite, l'hotesse me demande pourquoi je viens. Je lui réponds que je souhaite fermer un compte. "Ah? Y'a pas besoin de ticket pour ça, faut aller dans le bureau derrière, celui de la Banque Postale." C'est là que tout commenca...

Deux petites vieilles étaent déjà installées dans le bureau. Des vieilles bourgeoises d'Arras, au premier coup d'oeil. Rouge à lèvres exagéré, fond de teint style clown, odeur... particulière ! L'une d'entre elles tenait un document signé, qui indiquait qu'elles avaient bientôt finit. Marge, qui m'accompagnait, s'installa sur un fauteuil pour attendre.
Attendre.

Attendre.

A ce rythme, les petites vieilles seront mortes avant de sortir du bureau. Enfin, elles se lèvent, non sans mal, presque mises dehors par la conseillere commercial (on l'appelera Postière pour savoir qui c'est, ok?) qui sort en les bousculant, et nous regarde en lançant "J'arrive, je vais poser ça !". Pendant que les mamies se cassaient la figure dans les marches de l'entrée, emportées par leur élan et le poids de leur sac à main, nous nous installions dans le bureau. La Postière revint. Je lui lançais un "Bonjour" qu'elle ne rendit pas. Je lui expliquais vouloir fermer un Livret d'Epargne inactif depuis longtemps. Elle regarda mon compte et me dit que ce n'était pas possible à la Grande Poste centrale d'Arras, il fallait aller au bureau émétteur, à 50 km d'ici. Heureusement que je ne suis pas allé habiter dans le Sud...
Là, Marge intervient en disant "Mais je suis allé le faire à Vimy, et ça a marché." Le mot de trop.
Soudain, la Postière se transforma en Dragon et vociféra : "Ne commencez pas à m'insulter de menteuse madame, je connais les procèdures !!!! Grrrr !

- ...

- ..."

On est resté con devant tant de rage. On n'avait rien dit de mal, et la voilà qui se sent insultée ! Ni une ni deux, habitué par les clients du boulot, je lui demande de se calmer, qu'à aucun moment Marge n'avait voulue être insultante et n'avait dit que c'était une menteuse (
elle a pété un plomb celle là !) et que le problème ne venait pas de là, elle avait bien réussit à cloturer son compte ailleurs. La Postière Dragon ne démordit pas, nous prîmes alors congé de cette mégère en ne lui disant pas merci. Il fallait retirer l'argent du livret, on irait au bureau émetteur plus tard.
Alors, je repris un ticket...

4 commentaires:

  1. Je refuse de commenter ce billet particulièrement insultant envers notre glorieuse administration.

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  2. Restant sur le cul (malgré que j'étais assise),je ne savais plus quoi dire à cette postière car je m'y attendais pas du tout, qu'elle soit SIII fErOcE... C'est dingue, comment on peut devenir, si on est embauché dans un service public comme la banque postale. N'empêche, cherchant un emploi en ce moment, je suis sorti en regrettant d'avoir donné ma candidature à la poste (ou banque postale) c'est la même merde de toute façon.

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  3. Mais pourquoi tu veux le fermer aussi, t'es fou ! Tu retires tout l'argent et tu les laisses avec le cadavre d'un livret sur les bras !
    C'est ce qui m'est arrivé avec mon compte postal. Il aurait fallu que j'aille à Lille, depuis Toulouse, pour le clore !
    N'importe quoi !

    [Cela dit, je compatis pour la postière, elle a du s'en prendre plein les dents pour en arriver là !].

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  4. Il fallait lui faire le coup de la Crêpière (je suis un specialiste, je donnerai des petits cours)

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Hop, on met un p'tit mot pour suivre le débat ou encourager le mec qui passe son temps à taper ces lignes, mais surtout: on s'identifie ! Ici ne sera plus accepté de commentaire anonyme, alors la moindre des choses est de se trouver un pseudo rigolo.
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