vendredi 30 mars 2007

Rien

Aujourd'hui, je n'ai rien fait (à part bosser, bein sûr). Alors j'avais envie de vous parler de rien. Pas évident de ne rien dire quand on a pas grand chose à raconter. Parler de rien ne passionne pas les foules. Au départ je voulais rien écrire. Besoin de rien, envie de rien. A défaut j'écris rien. Rien à dire. C'est pas que j'avais rien à faire, au contraire, mais rien de spécialement folichon à raconter. Alors plutôt que de rien écrire aujourd'hui, rien m'est passé par la tête. Rien n'a d'interêt, finalement, que si on le fait. Le lire n'apporte rien. Je me rends bien compte aujourd'hui que rien n'est impossible. Comment ça vous n'en avez rien à faire? Ca ne fait rien, je continue. Parce que rien gagne à être connu. Il n'y a souvent rien à la télé, par exemple! Non, non, rien de rien, non, je ne regrette rien ! Parce qu'un rien suffit à vous stimuler : combien d'entre vous ont lu rien et sont arrivé là? Rien à gagner à écrire ce genre d'article, je sais, et je comprendrai au final que vous ne laissiez rien en commentaire...

jeudi 29 mars 2007

Un suppo et au lit !

Certaines instances ont émis l'idée de commercialiser les "petits" médicaments en grande surface après une étude sociologique montrant que 70% des maladies étaient automédicamentées. Appuyé par l'argument que cette pratique est déjà mise en place aux Etas-Unis et en Angleterre, l'idée est de permettre aux gens d'accéder aux cachets de base (ibuprofène, paracétamol, etc...) ailleurs que chez leur pharmacien. On enlèverait donc ce statut particulier de conseiller-commerçant du pharmacien, et tout-un-chacun pourra glisser entre ses tranches de jambon et son paquet de lessive, une boite de génériques pour soigner les maux de tête occasionnés par le bruit et les néons de la grande surface. Ingénieux, non? Après tout, qui n'a pas son petit stock de cachets à la maison, en cas de petit bobo?
A cela, les professionnels de santé ont mis leur veto, immédiatement ! Rappelons que certaines pathologies nécessitent la prise de certains types de cachets et pas d'autres, il est donc dans un premier temps hors de question de laisser des antibiotiques spécifiques à la portée de tout le monde, sans connaitre l'affection dont il souffre. Cela pourrait se révéler dangereux. Et d'appuyer cette idée par l'exemple que l'aspirine n'est pas toujours indiquée pour traiter certains maux, et qu'elle pourrait même aggraver l'état du patient ! Imaginez qu'il gonfle, comme dans le film La chèvre !? Pas top, hein? C'est pourquoi l'idée ne fait pas l'unanimité. Au moins, le pharmacien conserve son rôle de conseil, mais attention, il engage sa responsabilité ! Rappelons que ce dernier n'est pas médecin, il ne saura pas déterminer la spécificité de votre pathologie ! Finalement, le plus efficace reste de consulter son médecin traitant, de payer sa consultation 21,22 ou bientôt 23 euros (sic !) et de ressortir après 1h00 de patience de la salle d'attente (où en compagnie d'autres malades vous collecterez symptomes et nouveaux microbes), avec en main le précieux sésame : l'ordonnance du docteur. Qui plus est, ceux-ci sont alors remboursés par l'Assurance Maladie et éventuellement la Mutuelle. Faites le bon choix.

mercredi 28 mars 2007

La vie au ralenti


Il est sorti il y a un mois, comporte six titres et arbore une jolie pochette au contraste automnale, je vous présente le dernier album de Nine Days: Slow Motion Life. On remarquera sur ce maxi les mots "part one" qui laissent entendre une suite plus que probable. Nine Days, après la réédition du fameux So Happily Unsatisfied et de ses deux inédits, nous pond là un bien joli album. Les titres sont doux, entrainants et mélodieux. Les textes, fidèles à la tradition du groupe, parlent de vécu avec philosophie. Pas besoin d'artifice ou de boum boum, cet album est mis en valeur par la dominance de John Hampson aux voix, merveilleusement suppléé par Brian Desvaux, notamment sur le titre phare Suddenly (a brown eyed girl), que vous avez eu la primeur de découvrir ici-même il y a quelques semaines, petits chanceux. Pour ceux qui ne suivaient pas, je vous laisse re-découvrir la chanson et vous faire une idée.



Vert Baudet


Il était une fois un baudet. Un âne borné, têtu et obstiné. Ce baudet, le fermier le faisait avancer en attachant un baton le long du corps de l'animal et en suspendant tout au bout une carotte. Et l'âne avançait, attiré par la carotte qu'il tentait de manger. Le fermier décida de charger l'âne à transporter du bois. L'âne avançait sans rechigner. Du coup, devant un tel succès, le fermier rajouta des provisions. L'âne plia mais ne céda point, guidé par son appétit féroce il avançait toujours. Alors le fermier ne vit pas pourquoi il devrait continuer à marcher, il s'installa sur le baudet. Ce dernier força mais finit par s'écrouler. A trop charger la mule, à la fin elle se ramasse. Le baudet aux yeux larmoyants regardait toujours cette carotte, si lointaine, inaccessible. Le fermier la décrocha, l'approcha des yeux de l'animal : elle se révéla n'être qu'un radis. Et le fermier le mangea.
Comprendra qui peut.

lundi 26 mars 2007

Back in the Arras Groove

PUSA New York Groove - Kiss remix

Après ce week-end de pseudo-repos relatif; reprenons un petit peu mes souvenirs de Paris... Après être arrivé à l'hôtel, il était temps pour nous de rejoindre le centre De Vinci situé à peine à deux cent mètres de là. Le batiment ne paie pas de mine de l'extérieur mais recèle un certain confort... scolaire, dira-t'on. Contrairement aux autres salles réservées à d'autres formations, nous n'aurons pas de viennoiseries qui nous attendent le matin autour du café. La salle de formation était étroite, pour accueillir 17 personnes de partout en France. Il y avait là des gens de Troyes, Lille, Avignon... Je ne vais pas m'éterniser sur le contenu de la formation, qui n'interesse personne (même pas moi), mais m'attarder plutôt sur...
* les restaurants : bah oui, je suis un gourmet. Un bon vivant même. J'aime bien manger. Alors pensez bien qu'aller en formation sur Paris, c'est l'occasion de profiter des restaurants pour se régaler ! Le centre de formation avait réservé les repas du midi, dans les restos avoisinants, pour ne pas perdre de temps. Aussi le premier jour, tout notre petit groupe traversa le quartier en file indienne pour se rendre dans un resto dont le nom m'échappe. Au menu, tous les plats d'une bonne brasserie pour un cadre relativement chaleureux. Rien à redire. Par contre, cela devint un peu plus cocasse dès le deuxième jour...
"Allez, aujourd'hui on change, on s'fait un truc italien ! Ca tombe bien, y'a un bar italien dans le coin !
- Hmmm, je rêve déjà d'une pizza royale ou de lasagnes !" Ouais bein fallait pas s'emballer hein ! On s'est alors rendu à l'Urbi. Un bar parisien moderne, où la serveuse nous a donné le choix entre deux menus : un végétarien et un non-végétarien. La différence? Une tranche hyper fine de jambon de parme d'un côté, remplacé par deux tomates cerises de l'autre... Pour le reste du repas, on avait l'impression de ne manger que des échantillons ! Le plat "principal" est arrivé dans un bol bien petit, dans lequel flottaient 7 gnocchi sur fond de sauce aux champignons. C'est tout. Eh bien croyez moi, mon estomac n'était pas satisfait ! Je ne sais pas ce que c'est que cette mode de la restauration allégée, mais je n'étais pas repu ! Heureusement le déjeuner fut sauvé par l'ambiance, marquée par la dégustation de ces mets minuscules. Une bonne rigolade. La grosse marrade.
Enfin troisième jour, plus expérimentés, notre groupe a choisi un vrai restaurant, le Canard d'Avril, ou l'obsession des canards était telle qu'il y en avait partout ! Déco sur table, cadres sur le mur, bouées au plafond; on s'attendait à en trouver aussi au petit coin-coin ! Cela dit on a très bien mangé, la serveuse était vraiment charmante, et c'était plus ou moins déjà le repas d'adieu d'avec ces collègues de toute la France... Je suis rentré de Paris en bon vivant, le ventre plein, heureux de plein de choses que j'ai faites surtout... après la formation !
* l'after work : le plus sympa dans les formations à Paris, c'est quand on est pas en formation. Gros avantage à être dans le 9eme arrondissement, c'est d'être au coeur de Paris et de ses monuments. On a commencé par se rendre aux Galeries Lafayettes, dont le dôme est surement le plus beau d'Europe. Puis, on s'est attardés aux gadgets vendus à Lafayette Maison. J'en ai retenu deux : ça ressemble à une plante verte en plastique, mais en fait, c'est un ingénieux balai-brosse de wc dissimulé ! Ca irait merveilleusement bien à côté de la cuvette en bois massif de Smarty, je pense... Ensuite, il y avait ces sucres à 15 euros. Oui, un paquet de sucre en morceaux, mais pas quelconque ! Celui-ci est découpé en grains de café, idéal pour impressionner vos amis qui les jetteront délicatement dans leur tasse, au grès de leurs envies de sucre blanc, candy ou de canne... On a continué notre balade en passant au Rex, le cinéma le plus vieux de Paris, où nous sommes allés voir le Nombre 23, un film avec Jim Carrey dans un rôle sérieux. Le scénario raconte la folle descente à la psychose d'un homme qui a oublié une partie de sa vie. Un rôle troublant, flippant, obsédant puisque tout événement rapporte au nombre 23; mais le film souffre de longueurs et d'un manque de rythme. Pour finir cette première soirée, nous sommes allés manger Japonais; et je suis fier d'avoir goûté, apprécié et affirmé ma préférence pour les plats chinois quand même !
Seconde soirée, placée sous le signe d'une visite express des coins sympas de Paris. On a commencé par redécouvrir un quartier que je connais bien, autour de la Madeleine en direction de la Concorde, où l'on peut admirer le jardin des Tuileries, l'Elysée et la Tour Montparnasse au loin, ainsi que la Tour Eiffel derrière l'obélisque. Petit passage à Hédiard, le traiteur, pour constater qu'il ne vend pas pour notre monde à nous. Un ananas à 20 euros ou une bouteille de cognac à 7800 euros, ce n'est pas à la portée de toutes les bourses ! Enfin, alors que la nuit tombait sur Paris, nous nous renons en métro vers le boulevard St Michel, admirer à proximité Notre Dame de Paris, pour finalement atteindre le quartier St Germain et sa fameuse rhumerie. Ouah c'est super la rhumerie. Des punch coco, au lait, à gogo ! Du coup on était chauds en sortant, chantant des chansons paillardes en Ch'ti dans le métro, avant de rejoindre nos camarades d'Avignon au restaurant Chartier en face de la Cité Bergère. Chartier c'est un resto créé dans une ancienne gare (imaginez le cadre !) où les serveurs notent la commande sur la nappe ! Et pis c'est pas cher. Et c'est bon. Je le conseille ! Mais attention c'est plein chaque soir et on ne peut pas réserver.
C'est sur cette note que se termine ce pavé. Je me rends compte que je vous ai obligé finalement à lire un texte bien long. Cela dit, c'est le résumé simple de ces trois jours à Paris. On remettra ça, cette fois avec ma chère et tendre, pour un point de vue un peu plus touristique. Surtout que j'avais oublié mon appareil photo :-( En attendant je suis de retour à Arras, ma ville de campagne, au charme si spécial, aux places si glorieuses, et pourtant qui m'apparait comme petite et presque sans vie. Me revoilà chez moi, dans le Pas-de-Calais...

vendredi 23 mars 2007

Fiscalité, hôtel et TGV

De retour de la ville lumière, me revoilà ! Merci pour tout vos messages de sympathie, qui montrent bien que vous ne pouvez déjà plus vous passer de moi ! Alors je rentre de Paris, des images et des idées plein la tête, avec énormément de choses à vous raconter. Afin d'éviter de vous claquer sous le nez un pavé digne de l'encyclopédie universelle en 10 volumes, je vous propose de commencer par un article dédié plutôt aux aspects qu'à la chronologie. On a pas envie de lire un roman de ma vie, juste de savoir ce que j'ai vu et comment je l'ai trouvé. Allez, sans plus attendre, ladies and gentlemen, commençons par...
* les transports en commun : le TGV, ça va vite. En moins d'une heure, nous voilà arrivé en Gare du Nord. D'Arras, le train traverse de vastes plaines à peine labourées, le paysage défile à toute allure. L'entrée du contrôleur fera passer le voyage plus vite, à plaisanter avec lui. Ca fait plaisir de voir les gens de la SNCF détendus. Faut dire que dans le métier c'est pas non plus l'usine ! Mais c'est plus agréable de pouvoir discuter, autrement que pour rédiger un PV de contravention.
Autre transport, arrivé à la gare, c'est... la marche à pied ! Une véritable fourmilière que cet accès au métro/RER où les gens foisonnent en tout sens dans des directions approximatives. Le carrelage mural me fait penser à chaque fois à une espèce de salle de bain géante. Et bizarrement, toujours la même appréhension en arrivant sur le quai, psychose de tous ces films où les gens sont poussés sur les rails.
Une fois dans le métro, le sourire en coin j'observe les gens. Trois types se distinguent particulièrement : ceux qui font du tourisme, avec les bagages; ceux qui vont à l'école, le nez dans leur téléphone portable; et ceux qui vont au travail, reconnaissables au fait qu'ils tirent la gueule. J'ai jamais vu un endroit aussi triste que le métro parisien. A côté un enterrement à l'air d'une barmitsva ! Heureusement, après avoir lutté contre le vent s'engouffrant dans la bouche de métro, on ressort à l'air libre au coeur d'une ville immense, habituée à la démesure...
* l'hôtel : A Paris, 70% de la population vient de province et loge à l'hôtel. C'est comme ça. Aussi, à chaque coin de rue, on trouve des dizaines d'hôtels plus ou moins bien famés. Cette fois-ci, point de maçon torse nu prêt à m'accueillir dans la salle de bain (cf article "nuits parisiennes"). Mon hôtel se trouve Cité Bergère, près du boulevard Montmartre, au fond d'une impasse. J'y suis accueilli par un perroquet du nom de Babar. Quel nom débile pour un perroquet, non? Et un bull terrier nommé Alf. Hum. Je monte dans ma chambre déposer mes affaires et me rafraichir avant d'aller me balader en ville : une chambre spacieuse à deux lits d'une personne, bien exposée sur la rue, chaleureuse, aux murs pourpres et aux rideaux rouges fleuris. La salle de bain comporte des wc et une douche, ainsi qu'un sèche-serviette. Sans doute le plus bel hôtel que j'ai eu depuis que je fais des formations sur Paris, et qui ne fasse pas partie d'une grande chaine. Déjà là, l'incroyable Babar nous fait part de ses performances d'imitateurs en sifflant bien fort, au point que mes collègues pensaient que c'était moi qui leur jouait un tour. Non mais, vous me connaissez, c'est pas mon genre !! Le petit déj' est nickel, bien proportionné. Croissant et confiture au menu !
Voilà pour aujourd'hui, inutile de s'étaler plus. En bref, l'arrivée à Paris s'est faite de manière classique, j'étais très content de l'hotel situé à deux minutes à pied du centre de formation. Je reste perplexe devant ce bull terrier qui semblait catatonique; mais dans l'ensemble tout était satisfaisant. C'est à partir du premier soir que tout commença vraiment. Mais il faudra patienter un autre article pour savoir ce qui s'est passé... En attendant régalez-vous du nouveau titre de l'onglet 'lire en musique' ;-)

lundi 19 mars 2007

Stand by Blog


Cher lecteur, trice,

Il pleut. Il neige.
Les larmes du ciel, giboulés de Mars, glissent le long du carreau de la pièce où j'écris. Regarder cette coulée, silencieuse, irrégulière, humide, me donne envie de faire pipi.
Mais avant de m'abandonner au doux appel de la nature, je voulais te faire part de la mise en veille de ce blog pour quelques jours. En effet, le devoir m'appelle, je dois monter ou descendre, c'est toi qui voit, à la capitale. Une formation de fiscalité agricole qui mettra ma calculette à rude épreuve, crois-moi.
Stress, rythme de vie, tout est plus grand, plus rapide, plus dangereux à la capitale. Je penserai à toi chaque jour, de sous les néons de l'immeuble où je serai jusqu'aux Champs Elysées où je me baladerai; chantant sous la pluie de la fin d'après-midi. En attendant, je ne pourrais plus t'écrire. Aucun article jusque vendredi. Aussi je voulais te prévenir. Par ce petit mot, bien mal écrit.

A vendredi. Prends soin de toi. Gros bisous, lecteur, trice.

Ecrivateur

vendredi 16 mars 2007

Homer est un dieu !



Ne remarquez vous rien? Dans cet arbre du parc de l'abbaye St Vaast, on peut distinguer le visage d'Homer incrusté dans le tronc... Regardez bien ! Il n'y a aucun trucage !

jeudi 15 mars 2007

Les nuits parisiennes

A l'approche de ma formation à la capitale, la semaine prochaine, je voulais vous raconter une de mes mésaventures dans la ville lumière. Ma boite a pour habitude d'organiser des formations dispensées par un organisme spécifique, qui nous oblige à aller à Paris pour ladite session. Cette fois-là, nous devions nous réunir dans le centre Leonard de Vinci, situé à proximité - ce n'est dans - du Sentier. A cette occasion, étant en coeur de ville, j'avais réservé des chambres d'hotel dans le VIIIeme arrondissement. Première surprise, en arrivant à l'hotel : le monsieur, stéréotypé et chauve, nous reçoit dans une langue incompréhensible, surement du français détruit par son manque de dents. Il nous explique que moi, j'avais bien une chambre disponible dans l'hotel, mais que mes deux collegues féminines devront aller dans celui d'à côté puisque le reste de l'établissement est complet ! Un peu déçu, je m'aventure jusque ma chambre... Je longe d'abord un couloir, avant d'arriver dans un jardin ! Yep ! A ciel ouvert ! Une petite cour pleine de verdure, encadrée de murs, où siège fièrement un échafaudage et quelques outils; l'hotel est en travaux. Prudemment, j'évite les sacs de ciment, les marches cassées, et je monte un escalier qui me mène sur un perron couvert, à une baie vitrée, qui n'est autre que la porte de ma chambre. Celle-ci coulisse, une fois dévérouillée, révélant un lit à deux places, une télévision, et un côté plutôt lugubre. La pièce est peu éclairée, la baie vitrée m'isole à peine du chantier par un rideau miteux. Je dépose mon sac, et un escalier sur le coté, aux marches étroites et raides, attire mon attention. Je le monte, manquant de trébucher, mes pieds prudents sur la moquette couleur sang séché. Et je découvre, à l'étage de ce faux duplex, une petite salle de bain avec une baignoire. Sale. Avec un trait de rouille au centre. Bon, je redescend prudemment, déjà je m'imaginais la scène... Prenant ma douche, derrière le rideau, évitant soigeusement la rouille quand tout à coup, un mur tomberait en morceaux à mes pieds. Un maçon me dévisagerait, coa, pensant que la chambre aurait été vide. "Bah quoi, je prend ma douche monsieur, vous êtes chez moi ! Oh, arrêtez de regarder mon sexe voyons!", ajouterai-je en plaçant mes deux mains devant et me retournant. Erreur tragique puisque ce monsieur aimait tout autant que je lui présente la partie charnue de mon corps... D'oh ! Perdu dans ces pensées étranges, je redescendais les escaliers et, observant la chambre poussièreuse, je décidais de rejoindre mes deux charmantes collègues et de négocier avec elles une nouvelle répartition des chambres. On se contentera de l'autre hotel. Deux femmes, un homme, deux chambres, deux lits. L'équation laisse rêveur, non? D'un côté, une chambre de bonne, petite mais cossue, avec une baignoire, de l'autre une mini suite avec douche. J'usais donc de mon charme pour savoir qui de mes collègues partagerait sa couche avec moi; et vous le savez, du charme, j'en ai ! Je m'imaginais déjà passer une nuit inoubliable, une nuit parisienne ! En plus, à l'époque, j'étais célibataire donc dispo et généreux de mon corps ! "Hmmm, Homer, ce corps si généreux devaient nous revenir, et éviter ce maçon vicieux. C'aurait été dommage ! Quelle beauté !"Bon, bein, finalement, je me suis retrouvé à passer la nuit tout seul dans la petite chambre; tandis qu'elles partageraient le grand lit de la grande chambre. De quoi donner des sueurs ! Redescendu sur terre, j'ouvrais la fenêtre pour respirer l'air frais et pollué. J'avais une vue incroyable sur une ruelle sombre et puante, dans l'angle de laquelle deux prostituées discutaient... se taillaient une bavette, quoi. Heureusement, la salle de bain était propre, et je m'étendais bientôt dans une baignoire remplie à ras bord, dans laquelle je me relaxais enfin...
Mardi prochain, quand j'arriverai Gare du Nord, je repenserai à tout ça. J'espère que l'hôtel vaudra le détour, qu'il ne s'agira pas d'un boui-boui sans nom perdu au fond d'une rue étroite rappelant les années 50. Quelqu'un connait-il l'hôtel des arts? C'est bien? Non, j'dis ça c'est parce que cette fois encore j'y vais avec deux collègues féminines. Comment ça je suis maqué? Bah oui, je sais, c'est juste pour savoir si... j'aurai une baignoire !

mardi 13 mars 2007

Z'ai un gros rhube

Je l'avais senti venir et j'ai horreur de ça. Mal au crâne, congestion nasale, voix nasillarde, j'ai un gros rhume. Hier, j'avais espoir que ce ne soit qu'une niflette. Après une belle balade au bord de l'eau, un grand bol d'air frais et une exposition au soleil, j'espérais qu'en rentrant chez moi mes narines seraient débouchées. Grosse erreur ! Je passais le reste de la soirée à renifler, aspirant allégremment dans des mouchoirs à l'eucalyptus. J'allais même jusqu'à ingérer un cachet, mettre du pschhhiit "dans l'nez", avant d'aller me coucher. Et ce matin je me réveille avec la sensation d'avoir une patate dans le pif, c'est tellement coincé que j'arrive même pas à me moucher ! Mes narines retrouvent la sensation de l'air frais en allant à pied au boulot, pour finalement se reboucher dès que j'ai franchi la porte d'entrée ! Alors ça, j'aime pas ! Sensation de nez qui coule alors que c'est pas le cas, bruits indiscrets à chaque tentative désespérée de respirer par le nez, impression qu'il y a autre chose que mes amygdales au fond de ma gorge, bien plus visqueux... Les rhumes, c'est nul ! Et le pire, c'est qu'en général ça dure un moment !

lundi 12 mars 2007

Coffee Addict



7h00 - La Senseo diffuse déjà un léger fumet, tandis que se remplit la tasse et que se forme une onctueuse mousse. Il est temps de mon premier café de la journée. Sensation de chaleur, goût subtil, racé, j'aime quand mon café donne du punch le matin. Il agit comme un booster pour la journée... enfin, je devrais dire, pour les deux heures qui suivent. Seulement. Car à peine arrivé au boulot, le manque se fait sentir. Mains moites, coeur battant, cou raide, j'ai envie et besoin d'un café. Alors je descend l'escalier qui mène au distributeur, et j'avale un jus de chaussette. Noir et poreux. Mais suffisant. Oui, lecteur, lectrice. Je suis un coffee addict. Un junkie du café. Oui oui, ça existe !! Une cafetière d'immenses tasses et quelques dosettes en plus, voilà où en était arrivée ma consommation. Mais attention, j'étais un junkie de luxe ! Je restais des dizaines de minutes au rayon du café des grands magasins, hésitant, réfléchissant, à la recherche d'une nouvelle saveur, subtile. Je tatais les paquets, humais presque le moulu. C'est dire que je sélectionnais mon café avec goût !
Et puis un jour, j'ai fais un pas de trop sur la droite, et à la lumière aveuglante des néons d'Auchan, je suis tombé sur un éléphant. Le petit éléphant, sur une boite de thé. Il leva sa trompe, me regarda d'un seul oeil et me dit : "pourquoi ne tenterais-tu pas un thé? Bien chaud, mmm, c'est un mélange de saveurs fruitées". Mon regard se promène alors sur l'étalage, même pas inquieté par cet éléphant qui me parlait et qui s'evertue à présent à se lécher les... euh, quoiqu'il en soit, c'est pas une pratique évidente avec une trompe ! Et je tombe sur différentes sortes de thés, favorisant la digestion et calmant les nerfs, tisanes et vermeilles, que je m'empresse d'acheter. C'est une sorte de cure, vous voyez. J'entends à présent l'eau frémissante dans la senseo. Je m'en sers de bouilloire, la température est idéale. Je fais couler l'eau dans un mug où attend patiemment le sachet de thé de mon petit éléphant. Je le noie, laisse infuser, et savoure l'odeur sucrée, le goût âpre sur mes papilles, la détente, installé devant la télé...

dimanche 11 mars 2007

Cotillons

Petit compte rendu du week-end, en vrac, sachant qu’à l’instant je vais me poser dans mon canapé pour quelques épisodes de 24 heures chrono…
- J’ai eu quelques déboires de connexion ces temps-ci. Avec le déménagement, j’avais du débrancher le routeur qui lie mon pc, celui de ma compagne et la freebox. La connexion sautait sans cesse, plantait, se relançait. Et j’ai compris qu’il me fallait réinitialiser mon routeur, ce qui pris… 10 secondes !
- J’ai ressorti quelques « vieux » albums. Je suis à la recherche de bon rock, à l’instar de Franz Ferdinand, Jet ou les Arctic Monkeys. Ca me réconfortera d’écouter ça sachant que cette année, le groupe invité à Arras pour le Main Square Festival ne sera que Tryo.
- J’ai vu le film « La nuit au musée » samedi soir. Un film délirant, sans prise de tête, qui m’a valu quelques éclats de rire. J’aime beaucoup les films avec Ben Stiller. Ca me détend. C’est sur, c’est du tout public !

- J’ai profité du beau temps ce matin pour
aller courir autour du pâté de maison. J’ai simplement et purement craché mes poumons…
-
De même, l’après midi fut placé sous le signe de la promenad
e, avec l’installation en ville du cirque Gruss, et le soleil réchauffant la calme bourgade en ce dimanche.

Voyez, pas grand-chose à se mettre sous la dent, hein ? Un weekend calme et reposant et pourtant, je sens déjà la fatigue repointer son nez alors qu’il n’est même pas 18h…

jeudi 8 mars 2007

Sexe, voyeur et video (interdit aux moins de 18 ans !)

Connaissez vous Lycos Voyeur? Cet ingénieux petit système permet de se glisser dans les recherches tapées sur le moteur de recherche du même nom. Vous découvrez ainsi une trentaine de mots-clé, tapés dernièrement par les internautes en vue de satisfaire leur recherche. Parfois, c'est marrant de voir les interêts des gens, voire de les suivre et de découvrir des sites divers et variés. Lycos n'est pas le moteur de recherche par excellence, mais ce gadget, je ne le connais que là. Flânant par là l'autre jour, j'en suis hélas arrivé à un constat consternant. Attention les yeux, âmes sensibles s'abstenir: sexe, nu, voyeur, masturbation, seins, nichons, poil, poufiasse, gang bang, partouze, orgie, échangisme, lesbienne, gay, trans, branlette, trio, video sexe, sexe gratuit - bah oui -, récits érotiques, pipes, fellation, sodomie, porno, stars nues, et la même chose en anglais pour les bilingues !
Plus de 30% des recherches actives concernent le sexe. On sait bien que l'internet est la plus grande source sur le sujet, accessible à tous parfois même malgré les blocages parentaux, mais ce qui est inquiétant, c'est l'interêt porté à la chose. En effet, il y a de p
lus en plus de recherches actives directement sur le sujet. Aux débuts du web, les pop-up fréquentes faisaient la publicité du genre. Désormais, avec les navigateurs sécurisés, à moins de tomber sur un site sponsorisé par la pornographie, il est impossible d'y accéder autrement qu'en le cherchant ! Ce qui aggrave la chose, n'est-il pas? Via Lycos Voyeur, et à moins qu'il ne s'agisse que d'un seul internaute avide de sensations virtuelles qui tape frénétiquement sur son clavier, la part des "obsédés" est représentative à échelle du nombre croissant de sites pornographiques. C'est bien évidemment un danger pour les enfants, on parle sans cesse de la délinquance sexuelle. Le web, source d'inspiration? Le sexe sur internet dévoile tous les vices vers lesquels un humain est capable d'aller. Plus qu'une déviance sexuelle, certaines pornographies poussent à l'extrême, à la violence, à l'horreur. Et le pire, c'est qu'il y a de plus en plus de gens qui naviguent sur ces sites. Véritable phénomène de société, c'est peut-être l'attrait de l'interdit qui mène à faire perdre au sexe sa concordance avec l'amour. A bas l'érotisme, vive le gore. (Pas Al Gore, hein?). Beurk, tiens !


Aparté : le sexe envahit les blogs Petit constat de dernière minute. Par le passé, les sites web étaient de réelles "machines à sexe". Le format du site visait généralement à rapporter de l'argent à ses concepteurs, et se distinguait de ce qui apparait de plus en plus dans les moteurs de recherche : les blogs. De tout bord, ceux dédiés au sexe ou en vantant les charmes par des vidéos ou des galeries de photos, fleurissent de toute part et sous toute forme pourvu qu'elle soit bloguesque. Souvent, il s'agit d'un gage d'amateurisme, recherché ardemment par l'obsédé sexuel lambda de Lycos Voyeur. Reste à voir comment censurer ça chez les hébergeurs. Certains le font, par des messages d'avertissement, pas d'autres... On débusque donc des blogs qui détournent des images pornos, d'autres qui invitent à la débauche et encore d'autres, censés êtres personnels, qui dévoilent l'intimité de leur créateur de façon peu artistique...

mercredi 7 mars 2007

Côté Séries : Day Break (salauds d'américains !!)

Je suis l'inspecteur Brett Hopper.
Et cette journée va tout changer.
"- On ne bouge plus !
- Je vous arrête pour le meutre de l'assistant du procureur, Alberto Garza"
Je serai accusé de meurtre
"Putain, mais vous êtes qui?"
Ma petite amie, Rita, sera en danger...
Si je sais tout ça, c'est parce que je revis la même journée
Encore et encore...
"La journée est la même, mais différentes choses arrivent"
Tous les jours j'ai une nouvelle chance...
"Chaque décision a une conséquence"



Cette série, sortie cet hiver, devait faire patienter les fans de Lost durant - au moins - 13 épisodes, en proposant un scénario original que nous relate cette bande-annonce. Malheureusement, le public américain n'en a fait qu'une bouchée, la reléguant à 4 millions de téléspectateurs, score insufisant à ABC pour continuer la diffusion, sachant que Lost atteignait largement la barre des 15 millions. Naif, j'avais croqué dans la pomme et je me suis laissé prendre au jeu. La série a plein de rebondissements, l'acteur charismatique et les traits d'humour et d'action rendaient chaque épisode attrayant. Et puis, paf, 6e épisode, fin de diffusion. Drame à la maison, pleurs, envie de revivre cette journée over and over again. Dès lors, la chaine a eu l'idée de diffuser la fin de la série sur son site web. Un filon déjà bien exploité par les sociétés télévisuelles (video à la demande par adsl), qui cette fois, donnent l'accès à une série stoppée de son prime-time, via le site internet.
J'ai ainsi pu me procurer, en webrip, l'intégralité des épisodes de Day Break. Il semble aussi que la majorité des grandes chaines américaines et une bonne partie des petites chaines numériques françaises proposent ce service. On y retrouve soit des épisodes de séries déjà diffusés, soit des inédits comme la future Life on Mars, aventure intemporelle qui cartonne outre-manche et qui sera diffusée prochainement sur une chaine numérique française. Pour le moment, je m'installe confortablement, je lance l'épisode suivant de Day Break, pour en profiter jusqu'au bout, et me régaler de la fin... s'il y en a une! Dire que si les américains avaient eu de meilleurs goûts, ils auraient laissé tomber la pitoyable Ugly Betty (Le destin de Lisa, en France) au profit d'une série d'action au scénario complexe, constructif et prenant... Décidément, ils ont durs à comprendre...

mardi 6 mars 2007

Les envahisseurs psychologiques

Il sont là, parmi nous. C'est sûr, ils errent désormais dans notre subconscient, nous sommes prêt mentalement à les voir débarquer, en force, pour nous envahir. Oui, ils ont bien préparé le terrain, lobotomisant les générations à venir, seules capables de lutter lors de l'invasion... Ces monstres, qui m'ont fait faire des cauchemars, viennent d'un monde haut en couleur, ou le soleil illumine de son visage radieux de ... bébé.

Bah oui, ces envahisseurs, on les nomme Po, Dipsy, Tinky Winky et Laa Laa : les Teletubbies ! Attendez, ne me dites pas qu'ils vous font pas peur, avec leurs yeux globuleux, leurs couleurs vives, leurs antennes étranges et leur dialecte incompréhensible ! J'ai fait des cauchemars la première fois que je les ai vus, gardant à l'esprit les dessins animés de ma jeunesse, souvent plus ... intellectuels? instructifs? En tout cas, pas monstrueux ! Brrr, et ce soleil qui bave d'un sourire de bébé... ça tombe, leur plan machiavélique consiste à enfermer tous nos bébés dans le soleil ! Ca fait froid dans le dos, non?

lundi 5 mars 2007

Déco et saucisson à l'ail

Vendredi soir, je pensais terminer ma semaine de travail affalé dans mon canapé, un chocolat chaud à portée de main, devant la télévision où passerait une niaiserie quelconque... Et bien, je me trompais. C'était sans compter sur la fougue de ma chère et tendre, qui réfléchissait secrétement et subtilement à redécorer notre appartement pour lui donner plus de charme et améliorer l'utilisation de l'espace ! A peine rentrés, nous commençons déjà à vider les meubles pour les déplacer; avec pour objectif de transférer le salon à la place du bureau, le bureau à la place du buffet et le buffet à la place du canapé... Vous suivez?
L'explication de ce changement réside au fait que lors de notre emménagement, nous avons placé les meubles à la va-vite, se basant sur la longueur idéale d'un demi-mur placé au milieu du séjour où nous avions aligné le buffet - ainsi que sur la position peu stratégique de la prise d'antenne côté cuisine. Du coup, le canapé se retrouvait face aux fenêtres... desquelles pouvait nous voir le Gros Tout Nu d'en face. En fait, il est pas tout nu, mais simplement, c'est un gars qui passe son temps à la fenêtre, et de là où il est, il observe très clairement les déplacements chez nous. On a donc acheté des rideaux; installés ceux-ci, et déplacé les meubles !
Nous avons fini cers 1h30, samedi dans la nuit. Désormais, le salon possède son propre coin, plus intime, avec un éclairage doux grace aux spots LEDING de chez Ikea , mais pas d'antenne hertzienne vers la télé (du coup, on allume systématiquement la Freebox TV). Le mini Home Cinema donne un meilleur rendu dans un espace plus petit. On gagne une place fabuleuse dans le séjour, et dans la cuisine, ce qui rend une meilleure et plus grande impression d'espace. Les rideaux renforcent l'aspect chaleureux de la pièce. C'est beau, c'est mieux, quoi.

Quatre quart

Faut croire que c'est le printemps des chaines, car coup sur coup, voilà que j'en reçois une nouvelle ! Merci Ed Wood ! J'ai, bizarrement, mis plus de temps à la remplir que la précédente...

A) Quatre jobs que j'ai fait dans ma vie :
1.Magasinier chez Inter
2. Archiviste à la Sécu
3. Surveillant dans un lycée
4. Agent administratif

B) Quatre films que je regarderais encore et encore :
1.Retour vers le futur 1/2/3
2.La tour montparnasse infernale
3.Shrek 1/2
4.Le nom de la Rose

C) Quatre endroits où j'ai vécu :
1.Un charmant village au coeur d'une vallée dans le Pas de Calais
2.Un petit F2 face au diocèse d'Arras
3.Mon appartement actuel dans le même secteur, mais en vachement mieux.
4.C'est tout

D) Quatre émissions/séries de télé que je regarde en ce moment :
1.Heroes, saison 1
2.Day Break, seule et unique saison
3.Lost, saison 3
4.Jericho saison 1

E) Quatre endroits où je suis déjà allé(e) en vacances :
1.La Rochelle
2.Perpignan
3.Les Arcs 1800
4.La Bretagne (Finistère)

F) Les sites Web que je visite chaque fois que je navigue sur internet :
1.Les sous-titres et dernières séries VO sorties
2.La plupart des blogs de mes liens
3.Allo ciné, surtout pour l'actu série
4.Un site de e-Commerce réputé

G) Les choses que j'aime le plus manger :
1.Un plat préparé par mon papa ! Un vrai chef
2.Une escalope de poulet-bacon gratinée
3.Un plat rapide, qui fait peu de vaisselle (en gros un fast food)
4.Un moules-frites
En fait, j'aime bien la bonne bouffe, je suis pas difficile !!

H) Quatre endroits où j'aimerais être en ce moment :
1.L'Australie ça me conviendrait !
2.Au soleil d'une île tropicale
3.Dans une grande capitale du monde
4.Au volant d'une Dodge Viper RT/10. $

I) Quatre personnes qui, selon moi, me répondront :
JOKER * Je ne tiens pas spécialement à faire suivre les chaines, reprendra qui veux ce questionnaire..

samedi 3 mars 2007

De quoi s'occuper un moment !

Fanette avait peur que je m'ennuie ce week-end (si elle savait quej 'ai à peine le temps de manger!!), alors elle m'a proposé de répondre à un questionnaire censé préciser ma personnalité. J'ai fais un gros effort pour elle et je me suis attelé à la tâche...

1. Quelle heure est-il ? 10h36
2. Prénom ? Ecrivateur, ou Homer pour les intimes ;-)
3. Ton anniversaire ? En avril si je me souviens bien
4. Signe zodiaque ? Bélier - Non, pas parce que j'ai des cornes, voyons !
5. Age ? J'aimerais rester bloqué à 24, mais me voilà bientôt deux ans au-dessus
6. Tatouages ? Non merci.
7. As-tu déjà été amoureux ? Oui
8. Taille ? 190 ! Oui, Smarty, tu avais raison !
9. Café ou thé ? Café, vu le nombre de tasses avalées par jour
10. Tasse ? Oui oui
11. Numéro préféré ? J'en ai pas vraiment.
12. couleur de tes cheveux ? Chatains
13. Couleur des yeux ? Un bleu profond
14. As-tu déjà eu une fracture ? Oui, mon bras gauche quand j'avais 10 ans
15. As-tu déjà eu un accident de voiture ? Disons plutôt deux incidents de voiture, que de la tôle froissée
16. Type de musique préférée ? Pop/Rock mais je reste assez large dans mes écoutes
17. Quelles fleurs aimes-tu ? Les jolies.
18. Sujet de conversation détesté ? Mon ex.
19. Disney ou Warner (film) ? Pirates des Caraïbes
20. Fast food préféré ? A Arras, y'a qu'un Mac Do ! A la limite, un Subway...
21. Problème ? Comprends pas la question... hum, c'est un problème...
22. Couleur préférée ? Bleu
23. Comment te vois-tu dans l'avenir ? Grace à ma boule de cristal.
24. Des animaux à la maison ? Ma compagne ne veux pas de chien, grrrr...
25. Lequel de tes amis vit le plus loin ? Fabien, sans aucune hésitation, il a la tête à l'envers !
26. Qui sera le plus rapide à répondre à ton mail ? Je saute cette question.
27. Qui sera le plus long ? Idem, répondra qui veut.
28. Amis spéciaux ? Corinne !
29. Que changerais-tu dans ta vie ? Mon compte en banque et certains choix passés
30. Tu as un ordi à la maison ? Tu crois?
31. CD préféré ? Nine Days, the Madding Crowd
32. La première chose à laquelle tu penses quand tu te reveilles ? A ma journée
33. Comment vois tu l'Amour ? Je le vois pas, je le fais
34. Quelque chose que tu as toujours avec toi ? Mon gri-gri porte bonheur, autour du cou
35. Qu'y a t'il sur ton mur ? Un tableau avec des rhinocéros (je peux mettre des éléphants, c'est mieux?)
36. Qu' y a t il sous ton lit ? De la poussière
37. Écris quelque chose à la personne qui t'a envoyé ce mail : Eh bien, ça commence à être long t'in truc !
38. Nomme la personne qui ne te répondra sûrement pas ? Celui qui ne lira pas ça, je dirai... mon cousin !
39. Celle dont tu es sûre qu'elle te répondra ? Smarty (j'espère ne pas me tromper !)
40. Qui aimerais-tu voir répondre ? Alors là, ce qu'il veut !
41. Que dirais-tu à quelqu'un en particulier mais que tu n'oses pas : "j'ai pas que ça à faire, donne t'en les moyens !" dans un contexte particulier.
42. Sport favori ? Football
43. Ton surnom ? Ecrivateur
44. Langues parlées ? Anglais, Français, Allemand, et quelques expressions types italiennes, russes, espagnoles
46. Un coucou à quelqu'un en particulier ? Coucou Maman ! Coucou Tata !
47. Aimerais-tu que l'on t'offre des fleurs pour ton anniversaire ? Non, c'est périssable
48. Qu'est-ce que tu voudrais pour ton anniversaire ? Une tondeuse, des chevets, des fringues, j'ai besoin de déco aussi mais ça, c'est affaire de goût.
49. Opel ou Seat ? Opel
50. Sucré ou salé ? Sucré
51. Lieu favori ? Sur le fauteuil de bureau d'où j'écris
52. Citation favorite ? "D'oh!"
53. alcool ? Pur et en cocktail
54. Le verre ? Un par un
55. Heure de fin ? 10h52

Allez, on tourne, et j'invite celui qui en a le courage à répondre à ce message de la même manière sur son site. Y'a pas de raison pour qu'il n'y ait que moi qui trime !

vendredi 2 mars 2007

La petite vieille de la pompe

Il arrive rarement que j'aille mettre de l'essence à la pompe guichet. En général, je privilégie la pompe 24h/24, plus rapide et autonome. Mais cette fois-ci, je décidais d'aller faire un petit coucou au monsieur du guichet, la queue à la 24/24 me semblant trop longue. Je m'arrête derrière un Scénic qui ne tarde pas à avancer, je me place devant la pompe et attends que la personne qui vient de partir règle ses achats. Vous savez, afin que le guichetier remette le compteur à zéro. Soudain, avant même d'atteindre le fond de l'entonnoir menant à la guérite, le Scénic s'immobilise. La petite vieille au volant descend, regarde sous son siège. Je m'impatiente, il pleut, y'a du vent, j'ai froid. Elle lève les yeux, fouille dans ses portières, fait le tour du véhicule. Il caille dur, là. Elle va voir le guichetier, échange quelques mots.
Suspense. Et là revoilà qui cherche dans ses affaires. Bon, là y'en a marre, ça fait un quart d'heure qu'elle tourne en rond la p'tite vieille, et voilà qu'elle se rend compte qu'elle a oublié sa carte bleue ! Grrrrrr... bon, c'est décidé, je la laisse trainer à regarder au sol si le fameux sésame n'est pas tombé, et je remonte dans mon bolide pour passer à la 24/24. Je fais reculer une voiture qui attendait, je passe à côté et je fais enfin le plein. Marre des p'tites vieilles mal dégourdies. Ca tombe, elle a laissé sa carte chez elle ! Allez, j'oublie et je me presse, la pluie continue de tomber. Une fois le plein effectué, j'avance mon coupé sport de la-mort-qui-tue jusque la station de gonflage. Je vérifie régulièrement la pression des pneus quand je dois faire de la route. Et devinez qui était garée en train de chercher dans sa voiture, pile devant la station? La petite vieille ! Et bien entendu, elle ne se souciait guère de mon cas, allant et venant entre la pompe et sa voiture à la recherche de sa carte perdue... J'ai vraiment pas de bol avec les p'tites vieilles à la ville, hein?

jeudi 1 mars 2007

Hôtel de Guînes, la Maison Folie d'Arras

Situé à proximité du Théâtre, pour ne pas dire dans la rue d’à côté, l’Hôtel de Guînes était un hôtel particulier du XVIIe siècle dans lequel les riches bourgeois d’Arras se réunissaient autour de manifestations artistiques. Ce lieu symbolisait la richesse culturelle des bonnes familles, on l’appelait « Maison de plaisance » ou « Maison Folie ». C’est sous ce dernier nom qu’on connaît de nos jours le bâtiment, qui a revêtu une parure jaune éclatante à l’occasion des festivités Lille 2004 auquel il était associé. Ainsi réhabilitée, la Maison Folie d’Arras accueille aujourd’hui des manifestations artistiques amateurs, conteurs d’histoires, saltimbanques et troupes de théâtre de rue, lors de diverses et nombreuses journées organisées au long de l’année. Cette année 2007 sera axée année Suisse. Les démonstrations se feront autour de ce même thème. C’est surtout lors des animations printanières et estivales que le lieu rassemble. Je me souviens avoir assisté à une jonglerie théâtrale, il y avait beaucoup de spectateurs et la scène était montée dans la cour. Il se dégage de l’endroit un esprit festif indéniable. Il existe de même une petite salle, à l’intérieur, d’une centaine de personnes, dédiée aux spectacles lyriques, aux quatuors et musiques de chambre.

J'ai profité de mon escapade pour repasser par le théâtre, lors de la dernière journée portes ouvertes, et je vous ai ramené ces quelques photos...