dimanche 31 décembre 2006

Semaine 52, Jour 365

Nous y sommes, le dernier jour de l'année 2006. Une page se tourne, le temps de faire le bilan, laissant le passé derrière nous pour aller de l'avant, vers l'avenir et ses résolutions. Beaucoup d'événements dans le monde à se rappeler influenceront notre société. Beaucoup d'autres dans l'année écoulée influenceront plus directement notre vie.
Je me rappellerai de ce jour où j'ai vu de-mes-yeux-vus la voiture de mes rêves, de mon dernier anniversaire, de mes vacances au camping ("Pastis délicieux, j'casse la gueule au morveux"), de mon déménagement, de la création de ce blog et de tous les événements que j'ai pu vous raconter depuis. J'attaque l'année plein de bonnes résolutions, et avec de la volonté je les tiendrai. J'suis plein de motivation et d'espoir: après tout, l'an passé j'avais pris la résolution de ne pas en prendre pour 2006, et je l'ai fait ! Sachant que je suis capable de tenir ça, je pourrai tenir celles de 2007, non?Allez,

BONNE ANNEE 2007 A TOUS

Plein de bonnes choses, la santé, l'amour, pour chaque jour !!

vendredi 29 décembre 2006

C'est dramatique...

Comment sait-on qu'une personne sort à peine des toilettes publiques? Simplement parce qu'elle s'essuie encore les mains contre son pantalon ou sa chemise... Eh ouais, les wc publics, c'est dramatique. Vous y entrez souvent quand vous pouvez pas faire autrement, l'envie est trop pressante. A l'intérieur, vous êtes attendu par une femme de ménage portugaise toujours en train de nettoyer les cuvettes, qui vous dévisage immédiatemment en vous lançant un regard qui dit "pisse pas à côté ou bien je te met le nez dedans !!". Le cadre est idyllique, rempli de miroirs sales et de tags sur les portes, qui donnent des rendez-vous cochons pile dans un quart d'heure à l'endroit même où on se tient. Heureusement, cette fois-ci, on a pas envie de faire la grosse commission !
Vous vous dépêchez donc de faire pleurer Popaul, on secoue l'ultime goutte en visant au maximum au milieu de la cuvette sur laquelle sont collés de nombreux poils pubiens. Blond, Brun ou Roux, il y en a pour tous les goûts ! Tiens, comment ça se fait qu'il y en ait, d'ailleurs, puisque la femme de ménage est là dehors? C'est peut-être les siens...?!
Vous vous éloignez perplexe de la cuvette aux traces de freins, pour aller vous laver les mains. Dans le temps, les savons étaient des sortes de citrons où chacun frottait ses doigts sales, ce qui fait que le savon était sale et vos mains sales restaient donc sales, mêmes savonnées. Aujourd'hui, le distributeur de savon en gel est accroché près de celui de préservatifs, on presse dessus et on obtient un liquide blanc et gluant. Vous tournez le robinet, plein de bactéries puisqu'il faut appuyer dessus avant de se laver les mains, vous vous hygieniquez les mains, et vous fermez le robinet sale qui salit à nouveau vos mains...
Etape suivante : les essuyer. Vous approchez les porte-serviettes enroulées, pour constater qu'ils restent désespéremment vides.Simple élément de déco. Et vous devez donc vous résigner à utiliser le souffleur, appellé communément "Sèche-mains" ou encore "Sèche cheveux de Mimi Mathy". Vous appuyerez quatre fois sur le bouton, frotterez énergiquement vos mains dessous, pour finalement ressortir des wc publics avec les mains moites. Et machinalement, vous les essuyerez sur votre pantalon ou votre chemise... Les wc publics, c'est dramatique.

jeudi 28 décembre 2006

ID&co



Petite astuce déco sympa : si vous êtes un naze de la gravure sur CD, que votre graveur plante à la fin du programme ou que vous appuyez par mégarde sur la touche "eject" alors que c'est en route à graver, pas de panique ! Voici une astuce pour rendre utile vos CD ratés ! Faites simplement un zoli dessin dessus avec des marqueurs appropriés, et transformez les en sous-verres ! Vous rendrez vos apéritifs délirants et amuserez la galerie tout en préservant vos meubles... Merci à Jixi pour l'idée ;-)

mercredi 27 décembre 2006

Les voisins - épisode 02 - L'escalier


3h00 du matin. Tout est calme. Silencieux. Je dors.

Et soudain, un vacarme assourdissant qui provient du palier : "Bam!, bam!, bam! bam! bam!" Que se passe t'il? Alerte rouge? Y'a un éléphant dans les escaliers?? Eh bien, non, rien de tout cela, ce sont juste les voisins du 5 qui recoivent et les gens qui rentrent chez eux et qui on l'air de porter des semelles de plomb. Je serai tolérant si c'était le week end. Sauf que là, c'est la semaine, je me lève à 6h00 et j'aimerai bien profiter d'une bonne nuit de sommeil ! Et v'là que ça crie dans les escaliers, ça court, bam ! bam! bam ! C'est affreux. Déjà une fois, je me suis levé et j'ai hurlé dans les escaliers: "Ca vous ferai ch... de faire moins de bruit??
- ooh, c'est bon, m'a t'on répondu
- T'a vu l'heure, répliquai-je
- On est chez nous" conclut la fille.

Je vais t'en fiche du 'on est chez nous', connasse. J'vous jure, ils m'énervent. Et c'est comme ça très souvent, quel que soit le jour. Ils ne font pas attention à l'heure ou au bruit dans les couloirs, pas de respect pour ceux qui dorment, ils parlent fort, claquent les portes, marchent lourd... Tous les locataires ici se plaignent d'eux. Je vous raconte pas ce que c'était quand j'habitais l'appartement situé juste sous leurs pieds. Pas moyen de dormir, j'en était venu à faire comme les vieux papys raleurs : taper le plafond avec un balai ! C'est d'ailleurs pour cette raison majeure que j'ai changé d'appartement dans l'immeuble : pour être au calme. Et bien qu'on aie trouvé un grand appartement, et qu'on n'aie plus à se plaindre de la voisine du dessus (au demeurant fort charmante), notre chambre est située près de la porte d'entrée et il n'est pas rare d'entendre les voisins (du 5, toujours) dévaler les escaliers en trombe, au milieu de la nuit. C'est vrai que dans l'ensemble on n'a pas à se plaindre; c'est vachement plus silencieux que dans notre ancien logement. Mais c'est comme ça, ils m'énervent...
Qui a dit "Tend une corde dans les escaliers..?!"

mardi 26 décembre 2006

Nowel magique !!

Salut ! Moi c'est Gipsy ! Je dormais tranquillement près du feu quand mon ancien maître, le Père Nowel, a reçu une lettre de l'Ecrivateur qui lui demandait de lui apporter un chien pour Nowel... Je n'ai pas hésité et j'ai sauté dans la hotte du vieux barbu qui pue pour aller me cacher au pied du sapin de l'Ecrivateur. Quelle ne fut pas sa surprise, et sa joie au matin, en me découvrant !! Et quelle ne fut pas sa surprise, et sa joie au matin, en marchant dans une crotte bien fraiche que je n'avais pas pu retenir pendant la nuit ! Je serai un compagnon fidèle, gentil et je garderai férocement les cadeaux de Nowel qu'il a mérité, hein, et reçu en cette nuit magique.

Merci, merci, et mille mercis à tout ceux qui ont contribué à rendre ce Nowel magique, de par leur présence et leurs cadeaux. Pour faire un bref bilan de ces deux jours de fête, je dirai qu'on a tout d'abord bien mangé. Très bien mangé. Du côté de la belle famille, le choix a été fait de faire une succession d'entrées, du foie gras aux huîtres (oui maman, j'en ai goûté) en passant par les coquilles St Jacques, le boudin blanc et les escargots. Du côté de mes parents, des plats variés et exotiques tel ce pavé d'antilope et sa barque de purée violette ou les toasts aux algues, et plus classiques avec les tomates cerises "farcies" et la terrine de saumon. Mon père, c'est un cuistot né, à la découverte de nouvelles saveurs. Ensuite, à l'heure des cadeaux, les échanges furent nombreux et on a été gâtés : électroménager, fringues, jeux... Je suis incapable de donner, de tête, tout ce qu'on a pu recevoir, tant il y a de choses variées. En tout cas, grand merci beaucoup aux Pères et Mères Nowel de ce jour. Tout était parfait... Ah oui, je voulais un chien, j'en ai eu un : Gipsy, le toutou en peluche ! ;-)

vendredi 22 décembre 2006

Mycoses et Publicité

« Où avez-vous attrapé ces mycoses ?

- Désolé, un vrai amateur ne révèle jamais ses coins à champignons ! » (P.Geluck)

Voilà ce que pourrai répondre le jeune garçon de la pub télé qui a fourni son image pour promouvoir de la pommade à appliquer. Je dis « Bravo » à celui qui incarne le héros de publicité de ces spots qu’on nous diffuse entre les films à la télé. Pas évident de se dire qu’on est le symbole de la crème anti-verrue, de la serviette ou du tampon Ragnagnas qui s’ouvre en corolle sans bruit indiscret. Une image qui vous suit toute votre vie, à l’école, au travail, dans votre vie sociale… A chaque croisement de rue, on vous aperçoit comme le mec de la pub anti-syphilis, la fille qui se grattait l’entrejambe jusqu’à avoir ce baume anti-mycose, etc. Inévitablement, vous avez cette image au milieu du visage, et ça doit pas être facile de trouver un compagnon de vie après ça.

Pour en rajouter une couche, ils nous servent cette pub à l’heure des repas. Et ouep. Pas moyen d’y échapper, c’est tous les jours au moment de manger qu’on vous montrera l’état d’un ongle incarné qui recèle du pus et des bactéries, qu’on vous parlera de ce tampon qui se met si vite qu’il soulage les règles douloureuses et qu’on a plus envie d’ôter tant il grossit, grossit, grossiiiiiit… Manquerait plus qu’ils nous montrent comment l’appliquer !!

On censure souvent certains programmes, et pour cause, ils sont vulgaires ou déplacés. Mais comment réagit une mère quand sont petit garçon lui demande : « Mamaaan, dis, c’est quoi un « tampax » ? ». S’ensuivra un embarras et une réponse qui décidera de l’avenir même de l’enfant :

1. La maman explique en termes crus et vulgaires ce que c’est. L’enfant est alors dégoûté du sexe des femmes, et devient curé ou boucher. (?)

2. Elle lui raconte un bobard du genre « Olàlà, c’est pas le trou, mais le tampax vite !! Faut qu’on se prépare ! » et l’enfant retient cette expression qui lui vaudra des punitions à l’école.

3. Elle éteint la télé, fout une raclée au gamin qui pose des questions et l’envoie se coucher, bien qu’il ne soit que 19h00. Le gosse deviendra certainement un déviant sexuel de par sa haine envers les femmes.

4. Et ça semble être la meilleure chose à faire : la mère l’ignore et tente une diversion à base de mousse au chocolat. Le gosse sera heureux et oubliera vite, la mère sera tranquille et le papa se régalera aussi.

Et si vous avez tourné dans ce genre de pubs, … euh…eh bien… c’est cool, hein ? Et les autres, vous rappelez vous d’une pub qui vous a écoeuré à l’heure des repas, vous aussi ?

Madame, Monsieur, si vous êtes à table, éteignez la télé, et bon appétit !

mercredi 20 décembre 2006

Rat des villes et rat d'Auchan

L'oeil nerveux, les lèvres retroussées, la dent en moins, elle vous attend là, c'est elle : la caissière d'Auchan. Vêtue de rouge, ses mains agiles attrapent vos courses plus vite que vous ne réussissez à les poser sur le tapis et pour cause : voilà 7 heures qu'elle est assise là à écouter les sarcasmes de clients qui ne la considèrent même pas, et la fin de journée approche, elle veut rentrer chez elle. Elle regarde sa montre. Baille. A croire qu'elle sentait que j'allais arriver là parce que c'est le moment qu'elle a choisi pour fermer sa caisse. En plus, mon chariot est plein. J'ai pas eu de bol en le choisissant, parce qu'il a une roue folle qui part en vrille, j'ai eu peur qu'elle se détache et renverse mes provisions dans le magasin. Il s'est rempli et finalement n'a fait que tirer à droite tout le temps, percutant régulièrement les rayons. Et maintenant, la caissière au pustule sur le front ferme elle aussi sa caisse.
Il est déjà 21h00, je longe les caisses avec mon caddie boiteux, évitant les files de clients super chargées, et celles où se glissent furtivement des mamies avec leurs 10 articles qu'elles mettront 25 minutes à payer en petite monnaie. Elles les rangeront d'abord dans leur cabas, puis réclameront des sachets, ressortiront leurs courses et les rangeront à nouveau dans les sachets, puis dans le cabas... La petite mamie prendra alors son porte-monnaie et cherchera à faire l'appoint. Et pendant ce temps à la caisse d'à côté, 6 caddies seront déjà sortis !
Moi aussi ça fera longtemps que je serai passé. Je m'arrête à cette caisse où l'hôtesse est charmante. Jolie, beau sourire. Et en acceptant de passer là, j'accepte son handicap. Mademoiselle est sourde. Et pourtant c'est avec plaisir que je passe à cette caisse, parce qu'au delà de ce détail, la caissière fait bien son travail. Vite, poliment, avec le sourire, malgré la fatigue. Et j'apprécie.
C'est le bon point que je voulais souligner dans cet article. Un handicap ne doit pas freiner le droit au travail, la preuve en est de cette jeune femme qui bosse mieux (en tout cas plus rapidement) que ses collègues. Je suis pour cette initiative d'offrir des emplois aux personnes handicapées mais tout à fait capables, et je félicite Auchan de franchir ce cap. Exemple à suivre.

mardi 19 décembre 2006

Au Royaume


Oyez, Oyez braves gens.

En l'an de grâce MMVI, le roi Ecrivateur Ier, en son âme et conscience, accueille au sein du Royaume de nouveaux bloggers bienvenus. Ainsi vous découvrirez, au delà des traditionnels Chevaliers de la Table d'Arras, ...
- Tizel, dont le blog nous inspire des morceaux de société moderne

- Les chiffons et jupons qui s'orneront de nos armoiries et de la joie des textes de son auteur
- "Bienvenue Ici" nous emmenera au-delà de nos contrées

- Et Fanette nous contera les nouvelles de la blogosphère (car c'est ainsi qu'est connu notre monde au delà du Perceptible)
Tous sont voués à se réunir sur le Chemin du Rayon afin de poursuivre inlassablement la quête de la Tour Sombre. Et leur destin est lié. Car ils forment un ka-têt.

Que vos jours soient longs et vos nuits plaisantes.

Pour ceux qui n'auraient rien capté, y'a des nouveaux liens dans la colonne de droite !

lundi 18 décembre 2006

Brèves

- Le mot du jour : subrepticement
- Samedi matin, j'ai fait une grasse mat' jusque 6h15 pour aller me faire euthanas... euh, piquer, au laboratoire. Lundi je saurai si je suis gras.
- J'ai été rassuré par le technicien du S.A.V. qui me confirme que Dark Vador ne vit pas dans mon congél. En effet depuis quelques temps on entendait sa respiration régulièrement, mais il s'avère que ce n'était que du gaz réfrigérant qui était expulsé...
- Passant par le parking du Pathé Liévin un jour de courses de Noël doublé d'une sortie de cinéma, j'ai pu constater l'impolitesse et l'énervement des gens coincés dans les bouchon plus de cinq minutes. Au point de forcer le passage et de risquer de perdre encore plus de temps à remplir un constat. Malin.
- Parait que j'ai loupé une manifestation de végétariens à Arras? Des gens tout nus sous cellophane se seraient baladés en ville ce weekend, c'est vrai?
- J'ai gagné au tiercé. Un petit plus bien venu en cette période de fêtes.
- Grand merci au corps d'arbitrage du match Lens-Lyon qui a considérablement contribué à la victoire lyonnaise par son erreur grossière (avec une pointe de favoritisme? En étant à deux mètres de l'action, comment peut-on se tromper?) qui a plombé le match, je n'y reviendrai pas.
- Mes articles sont trop longs, m'a t'on dit ce dimanche. Trop de texte, style maladroit et lourd? Ininteressant? Ou alors juste une remarque peu constructive de jeun's qui préfèrent regarder des images que lire trois lignes (pas l'habitude) sur des skyblogs où l'on ne vient que si on connait la personne? Qu'en pensez-vous?
- Ca glisse par terre ce matin, j'ai manqué de me vautrer cinq fois !!

vendredi 15 décembre 2006

Raclette et numérique

Un an, ça se fête ! Et en cette période de fin d'année, pour marquer le coup, j'emmenais ma chère et tendre au restaurant. J'avais choisi le Cht'i Charivari, un restaurant de spécialités savoyardes situé Boulevard de Strasbourg. Ca faisait un moment que j'avais envie de manger là, dans un cadre typique du chalet de montagne aux odorantes effluves de fromage fondu...

Nous arrivâmes sur le coup de 19h30, parmi les premiers clients et notre hôte nous installa près de la vitrine. Une fois le nez dans le menu, la salive monta dans ma bouche à la vue des raclettes et fondues proposées là. Notre choix se porta sur une raclette mixte agrémentée d'une demi-bouteille d'Apremont. Garnie juste ce qu'il faut, on se régala ! Pour conclure le repas, je commandais une fondue au chocolat caramel pour deux, qui fut un véritable délice ! Bref, on a bien mangé, pour un prix raisonnable, et je pense qu'on y retournera.
Le ventre plein (et bien plein!!) , nous rentrons donc à l'appartement où une surprise attendait mon amie, posée là sur la table de cuisine : notre nouvel appareil photo numérique ! Voilà un mois que je l'avais reçu et je le gardais spécialement pour l'occasion. Il m'a manqué dans les derniers événements auxquels j'ai assisté, mais voilà, c'est fait, il est là ! Depuis qu'on est ensemble, le nombre de photos sur mon pc a été multiplié par 100. Il s'agit donc d'un investissement, qui ne me fera pas regretter mon vieil appareil et ses photos floues.

Un an, déjà. Ca passe à une vitesse folle, n'est-ce pas? La vie bouge, évolue, se transforme. En bien. Et je signe, pour une deuxième saison.

jeudi 14 décembre 2006

Partageons la télé !

Voir les offres de télévision par satellite à la télé, les promotions de canal + ou les avantages de la télévision par adsl peut paraitre séduisant : accès à un bouquet numérique de 400 chaines, des films, des dessins animés et du sport à foison. Mais le problème, c'est que la plupart de ces chaines sont en surcoût par rapport à votre forfait. Du coup on ne les regarde pas, on fait vite une sélection parmi les 390 autres chaines en éliminant les étrangères et les programmes bidons, et on ne garde finalement que 5 ou 6 chaines de la TNT. Pourtant, le groupe Canalsat-TPS mise à fond sur ce qui pourrait rentabiliser les droits payés pour la diffusion de l'intégrale du championnat, je parle bien entendu du football. Ainsi, la plupart des abonnés du satellite sont des supporters avertis, qui dépensent un forfait important pour ne voir parmi leur bouquet que les chaines spécialisées dans le domaine sportif.

Et puis il y a les malins. Ceux-ci possèdent un ordinateur, internet en haut débit, et se permettent de regarder tous les matchs de foot qu'ils veulent pour la modique somme de zéro euro. En effet, un phénomène se propage légalement sur le net et commence à prendre de l'ampleur : le P2P Streaming. Il s'agit de partager la diffusion d'une chaine de télévision officielle ou non, via des logiciels à cet effet, à l'instar des logiciels de partage de fichiers. A l'heure actuelle, la législation européenne interdit la diffusion des chaines de l'U.E. par ce système. Par contre, les chaines chinoises y sont présentes à foison, et elles ne sont pas sujettes à la loi européenne. Du coup, on retrouve dans ces logiciels des chaines qui diffusent l'intégrale de Jackie Chan en v.o., les infos en chinois, des sitcoms, etc... et surtout du sport européen ! Et c'est ça qui blesse les instances européennes du football : les chaines P2P diffusent des matches sans payer de droits et permettent à des amateurs de sport de voir les rencontres presque en direct, pour une grande majorité de matches tout championnat confondus : Ligue 1, Premierleague, Calcio, Bundesliga et toutes les autres, jusqu'au championnats argentins et chinois. Alors que l'UEFA brasse des millions pour les droits de diffusion, des amateurs d'informatique leur en font perdre un petit peu par le biais du P2P... Je ne citerai aucun des logiciels qui permettent cela, car bien que leur vocation première soit de diffuser des programmes de tout genre, il n'est pas de mon ressort de les proposer. Mais sachez que ça existe et que ça pourrait un jour permettre à tout-un-chacun de recevoir les programmes du satellite/adsl sur son pc et ce, gratuitement ! Après tout, on paie assez cher les redevances pour avoir les programmes qu'on souhaite, non?

mardi 12 décembre 2006

lundi 11 décembre 2006

Les voisins - épisode 01 - "poubelle party"




"Les voisins, c'est des cons. Le problème c'est qu'on est tous le voisin de quelqu'un !". Cette citation de Jef Kino reflète bien la situation dans mon immeuble. Point de discorde hypocrite : les poubelles ! Dans mon immeuble, on a un système tout simple : chaque appartement sort les ordures dans la rue chacun son tour, ce qui revient à les sortir une fois toutes les 7 semaines. C'est pas énorme et ça prend pas longtemps.
Tout a commencé il y a quelques mois, avec un mot sur la porte du local demandant aux gens de bien ranger leurs ordures dans les containers correspondants, sans être trop dégueulasses (des liquides coulaient encore des sacs plastique). Ce petit mot entraina des réponses insultantes et irrespectueuses... qui se révélèrent provenir du voisin du 5. A la vue d'un tel dialogue puéril, je me chargeai de sortir les poubelles et de mettre fin à la dispute. Temps écoulé pour faire cela : 45 secondes. C'est dire l'ambiance de folie qu'il y a dans l'immeuble, sachant que la plupart des locataires ont entre 20 et 25 ans.
Et puis hier soir, je descends mes poubelles, peinard. J'ouvre la porte du local, algré une odeur nauséabonde qui semble s'en échapper. Et là, c'est le drame. J'évite de justesse de me faire écraser par un énorme sac poubelle dégoulinant, entreposé au somment d'une montagne d'ordure! Reprenant mes esprits, je réalise que la plupart de ces détritus datent d'il y a plus d'une semaine; et que le voisin du 5, pour ne pas le citer, a encore une fois oublié de sortir les containers. Ca fait au moins trois fois.
C'est une de trop. Il les sort jamais. Il m'énerve. En fait, c'est lui qui fout la brouille. Si si. C'est pas la première de ses conneries, croyez moi. Du coup, j'ai passé du temps à ranger tout ça, j'ai sorti les poubelles (puisque c'était mon tour) dans la rue une journée en avance, j'ai mis un mot poli pour rappeller aux gens de faire ce petit travail à leur tour en espérant que le 5 se rendra compte que ça fait au moins 3 mois qu'il n'a pas sorti les containers. Et plusieurs plans trottent dans ma tête... s'il néglige sa tâche encore une fois,
* La veille du passage des éboueurs, j'affiche un grand message sur sa porte pour qu'il fasse ce qu'on attend de lui
* dès le jour du passage des éboueurs, je lui remonte toutes les ordures sur son palier !! Ou sur le capot de sa voiture, gniark gniark gniark (rire machiavélique)...

Et ce, jusqu'à ce qu'il comprenne ! Na ! A moins que vous n'ayez une autre idée? Suite de cette histoire dans 6 semaines...

Oh qu'il est bo le congélo !


Voici notre premier cadeau de Noël, certes un peu en avance, mais tellement pratique qu'on ne pouvait plus attendre : un congélateur armoire de 180 litres à un prix concurrenciel, et qui va nous être indispensable à l'approche des fêtes pour stocker nos provisions. Faut dire qu'il y en avait marre du petit congélo combiné au frigo. Il fallait tasser les aliments dedans, écraser les paquets, vider les boîtes, tout ressortir, recommencer, et fermer la porte rapidement avant que tout ne s'écroule sur nous... pour finalement décider que, le soir même, on allait manger ce qu'on avait mis tout au fond. Maintenant, on a 6 tiroirs immenses qu'il nous reste à remplir... Merci à mes beaux parents et à mes collègues, lesquels on participé lors de la crémaillère il y a 4 mois !

vendredi 8 décembre 2006

Illuminations de Noël


Comme promis, je vous emmène sur un petit parcours pour admirer les illuminations d'Arras. Pardon pour la piètre qualité des photos, mais mon appareil numérique commence à rendre l'âme et se couche souvent avec le soleil... Commençons, si vous le voulez bien, par le pont de Cité.
De ce sapin bleu, je remonte la rue St Aubert éclairée de guirlandes, pour atteindre la place du théatre, fraichement rénovée.Il y a beaucoup de monde dans les rues ce soir, certains les yeux au ciel, comme moi. Attentionoù vous marchez ! On arrive sur le nouveau parking derrière le lycée Gambetta. Ici, on est en coeur de villeUn peu plus haut, la petite place de la Poste s'est couverte de différents néons aux couleurs bleutées. Direction la place Foch, parvis de la gare, pauvrement décorée, où l'on s'attarde peu. Les passants se pressent plutôt rue Ronville, le long des magasins, pour rejoindre la place des Héros et son beffroi et passer par le Marché de Noël se réchauffer autour d'un vin chaud.Cette année, même ma rue est illuminée. Ce ne sont là que quelques exemples de décorations affichés par la ville : on peut trouver au carrefour de l'abattoir un char tiré par des rennes,et d'originales étoiles place Courbet. On peut penser, néanmoins, que le centre ville aurait pu être encore plus lumineux si les monuments publics avaient été décorés, ce qui hélas n'est pas le cas et retransmet une sensation de "pauvreté" de ces illuminations. C'est beau, mais c'est pas "énooorme!"

jeudi 7 décembre 2006

Un air de "Déjà Vu"


Hier soir au Kinépolis de Lomme, j'ai assisté à du jamais-vu : la venue de toute l'équipe du film Déjà-vu, premier blockbuster de cet hiver. Nous avons obtenu des places par l'intermédiaire d'un gentil monsieur de la petite chaine qui monte, pour assister à l'avant première. Le cinéma avait vu les choses en grand, chapiteau, tapis rouge, presse : un vrai festival de Lomme ! Il faut dire que du beau-monde allait monter ces marches : Jerry Bruckheimer, Tony Scott, Paula Patton et bien sûr, Denzel Washington.
Nous avons d'abord attendu derrière les barrières, pensant obtenir un autographe, mais l'organistaion ne nous a pas permis d'attendre l'arrivée des acteurs : il fallait rejoindre la salle de projection, sous peine de trouver porte close. Qu'à cela ne tienne, on attendra l'équipe du film installés au chaud dans le ciné. Petit instant de gloire, nous avons foulé les marches et le tapis rouge pour nous y rendre.
La salle était pleine, la moitié en VIP. On s'est posé où on a pu, en bas à gauche, et on a patienté - longtemps - en visionnant de vieilles bandes annonces, de films déjà-vus (hi hi hi). Puis un relais (présenté par un sosie de Nelson Monfort !!) nous a permis de voir en live l'arrivée des acteurs, de les suivre sur le chemin qui les menait à nous, pour finalement, avec plus d'une heure de retard, les voir descendre les marches de la salle et se poser devant nous.
Applaudissements, photos et tour à tour, Bruckheimer, Scott, Patton (dont les seins voulaient absolument sauter de son décolleté) et Washington saisirent le micro pour nous dire un petit mot en français, avant de repartir direction Londres pour une autre avant-première. Bref, n'est-ce pas? Puis, le film commença.
L'action se passe à la Nouvelle Orléans, le jour de mardi-gras. Un ferry explose, piégé, faisant des centaines de victime. L'une d'elle, retrouvée sur la berge, attire l'attention d'un agent de la section ATF puisqu'il semble qu'elle soit morte, brûlée, AVANT l'explosion. Embauché dans un projet secret, l'agent Cullin découvrira une machine capable de revoir le passé en flux continu,exactement 4 jours auparavant. Dès lors, se lance une chasse à l'homme qui a tué tous ces gens... Un thriller fantastique mené tambour battant, au scénario parfois un peu flou dans un contexte où il faut avoir de la rigueur puisqu'il touche à la physique cantique et au voyage dans le temps. Le souci supplémentaire, c'est qu'on a eu droit à ce film en vost. Pas toujours évident à suivre, un peu fouillis tout ça. Surtout quand on sait que la version doublée en français existe...
Bref, une soirée d'attente récompensée par la possibilité de voir de ses yeux Denzel Washington, c'est un beau cadeau. Le film, quant à lui, sans être une révolution, se laisse regarder et n'ennuie pas. A découvrir dans les salles obscures le 13 décembre ! Merci à Monsieur M6 de nous avoir procuré les pass', et à Ed Wood de nous avoir invité.

mardi 5 décembre 2006

Pas de violence, c'est les vacances !

Je reste sidéré par l'explosion de violence qu'on voit ces derniers temps dans les stades et autour des manifestations sportives. Alors que les fédérations promotent en faveur du fair-play, s'opposent au racisme et à la violence sur les terrains, une bande de petits cons (je pense user de ce mot justement) fout le bordel dans l'enceinte du stade et dans les rues des villes. Et pourquoi? Juste pour le plaisir de se battre. Bordel, il y a des rings pour ça ! Oui, mais sur le ring, pas de coup bas...
Ce fut d'abord le scandale d'un supporter parisien tué par balle. Un policier, seul contre tous, pour défendre un pauvre malheureux israelien face à une bande de hooligans déchainés et furieux de la défaite de leur équipe (comme si c'était la première !). Un jeune supporter parisien a perdu la vie ce soir là, et pourtant, malgré ce sort plus que sévère, je ne peux m'empêcher de penser à la stupidité de la chose. Pourquoi s'attaquer à cet israelien sans défense? Finalement, à chercher la merde, on la trouve, non? A qui faut-il en vouloir? A la cause ou à la conséquence, si sévère soit-elle?
Puis, à Nancy, ce sont les hooligans hollandais qui se sont fait repérer, alors qu'ils sont interdits de stade dans leur pays. Détérioration gratuite, violence débridée...Heureusement qu'il y a une unité européenne, non? Quitte à faire l'Europe, autant que tout le monde s'aligne. C'est inadmissible de voir ce genre de choses. Et comme si ce phénomène s'amplifiait, on a rapporté des manifestations de ce genre en Italie aussi. Et quelle sanction à ça? Une amende pour un club de foot qui n'a rien à voir là-dedans, une ville qui nie toute responsabilité vis à vis de la sécurité, des sanctions portées ça et là qui, finalement, laissent les hooligans en liberté.
A terme, les manifestations sportives se dérouleront à huis-clos, encadrées par des dizaines de CRS qui répondront à la violence par la violence. Il semble que c'est ce que cherchent les hooligans, qui ne sont nullement là pour le sport, et qui s'y interessent si peu : on les voit chanter des slogans nazis le dos tourné au match, face à une bande de crétins qui reprennent en choeur des mots qu'ils comprennent à peine, manquant tout du spectacle pour lequel ils ont payé. Au pays des crétins profonds, les hooligans sont les rois...

>> Pour comprendre ce phénomène, outre les traditionnels reportages sur le sujet, je vous conseille le film "Hooligans" avec Elijah Wood, dans lequel un étudiant se fait embrigader dans un groupe d'ultras londoniens, adeptes de la castagne sanguinolante... Très bon film sur un phénomène de société préoccupant...

dimanche 3 décembre 2006

Marché de Noël d'Arras - 2006


Petit tour au Marché de Noël, bondé en ce dimanche après midi. Cette année, il me semble plus grand. Le froid de l’hiver qui approche se fait ressentir à l’entrée de ce village de Noël, dans lequel nombre de passants se presse pour admirer les étals proposés. Ca et là, on peut déguster des confitures d’endives, des pâtés et des saucissons régionaux, s’enivrer des odeurs de vin et de cidre chauds, saliver devant le chocolat à la casse… et pourquoi pas, faire quelques emplettes ? Etalé le long de la Grand’Place, le Marché de Noël s’étend autour d’un carrousel, propose un restaurant savoyard et de nombreux points où se réchauffer.

Malgré le monde, on a pu apercevoir la crête rouge et décoiffée d’une Mylène Farmer masculine, et rencontrer le héros au centre de ce village : Le père Noël. Vous noterez la présence à ses côtés d’un homme chauve, qu’on a pas su identifier : Pascal Obispo ? Fabien Barthez ? Alain Juppé ? Qui qu’il soit, on ne s’est pas éternisé là, et nous avons fuit la foule pour vite aller admirer les illuminations d’Arras dont je vous parlerai dans un autre article…

Saint Eloi, il est pas mort !

Comme chaque année, le CE du boulot organise une soirée dédiée à la St Eloi, entièrement gratuite pour les salariés. Cette fois-ci, le rendez-vous était donné dans un restaurant de St Laurent-Blangy, « les jardins de St Laurent », situé en face de la fontaine de la ville dont les jeux de lumière m’émerveillent. Nous arrivâmes à l’heure prévue pour saluer nos collègues, et nous nous installions rapidement pour savourer un cocktail maison compliqué, en guise de bienvenue (en fait, un simple soho-orange…). Puis l’animateur se pointa : Alain Val, le chanteur. Hum. On l’appellera Monsieur A. Il commença par un petit tour de chant, des titres des années 70-80, et la foule ne tarda pas à réclamer. « Une autre, une autre !
- Qui demande une autre ? demanda alors Monsieur A.

- Lui ! Lui ! Lui ! » répondirent en chœur les gens de ma table en m’indiquant du doigt (Bande de traîtres !!!)

Et en guise de remerciement, Monsieur A. m’invita à ouvrir le bal. Chouette. J’ai donc du choisir une dame de la table d’en face, et, n’osant pas lever les yeux, je me portai sur la première assise devant moi : Brigitte, de la mairie d’Agny. Eh bein, je te remercie, Brigitte, parce que je ne sais pas danser et, raide comme un balai, je me laissai guider par ce petit bout de femme. Eh ouais, j’ai ouvert le bal, et tout le monde s’est foutu de moi. Encore un grand moment de solitude…Le bal se lança, les plats arrivèrent, et nous nous sommes assis pour manger.

J’aime manger. Et quand c’est bon, j’aime encore plus. Et là, c’était simplement succulent. Les plats arrivèrent régulièrement, joliment décorés, variés, et très bien cuits. Pour vous donner une idée, deux entrées : foie gras chaud et froid, suivi de nage de St Jacques ; trou normand à la fleur de bière ; plat de résistance : filet de bœuf (à point) et raviole de truffe au porto (vous auriez vu ça ! Le plus gros ravioli du monde !!!), pour finir avec fromage et dessert, un carré de chocolat à la glace à la vanille Le tout arrosé de vins de circonstance, et en musique.

Monsieur A. reprit bien des titres, mixa intelligemment sur sa platine pour nous faire bouger-bouger, et su mettre le feu à la soirée, bien aidé par les zouaves de notre côté.
On a passé là une très bonne soirée. Chacun s’est amusé, a dansé, ri, et je pense que le CE peut-être fier de cette sortie qui est un réel succès. Nous étions une soixantaine, auxquels il faut ajouter la mairie d’Agny qui nous accompagnait, hélas, en nous regardant seulement danser, trop timides pour oser se lancer sur la piste avec des inconnus pourtant aussi séduisants que moi (hein Brigitte ?)…

vendredi 1 décembre 2006

21:53, l'heure de se souvenir

Rendez nous Manimal !! Vous vous rappelez, cette série des années 80, où le héros se transformait en panthère noire, en aigle, en serpent… grâce à une technique de respiration apprise au cœur de la jungle ? Tout gosse que j’étais, je regardais cette série à « Samedi et vous ? » sur TF1, et j’espérais à chaque fois que la série serait choisie par les votes des téléspectateurs. Après ça, je jouais avec mon frère à incarner les personnages. Il n’était pas rare que je devienne une panthère noire et que je revive les aventures de Jonathan Chase.

Et bien, j’ai appris hier soir que cette série ne comportait que 8 épisodes, faute de succès transatlantique. 8 petits épisodes, dans lesquels la transformation prenait 45% du temps et la part belle au scénario. Souvenez vous, de la main de Jonathan aux veines gonflées, de sa respiration haletante, des poils qui sortaient, des doigts qui se rétractaient…quels effets spéciaux ! Seulement 8 épisodes, vous y croyez, vous ? J’ai l’impression d’en avoir vu une cinquantaine ! C’est rageant de se dire qu’on a pas pu profiter d’une série qui nous plaisait, tout ça parce que quelques dizaines de millions d’américains n’aimaient pas. Pour info, la série n’est plus disponible en DVD…