jeudi 30 novembre 2006

Balade en coeur de ville

Petite balade à la tombée de la nuit dans les rues d'une ville encore éveillée... Nous sommes partis bras dessus-dessous à travers le froid hivernal enfin installé sur Arras. Habilement évitées, les crottes de chien de ma rue ne nous ont pas posé de problème et nous sommes arrivés au passage d'Elquenterie sans encombre. Nous pensions découvrir une ville éclairée de mille feux : les décorations de Noël sont posées, les vitrines parées de leurs plus beaux atouts et l'ambiance, bien que sans neige, rappelle à tous que les Fêtes approchent... mais hélas, pas de lumière... les ampoules restent désespéremment sombres, il n'est pas encore l'heure.
En remontant la rue St Aubert, on a constaté l'apparition d'un magasin Jeff de Bruges près d'un théatre bientôt terminé, d'une grande banderole "Arras Coeur de Ville", et de tapis rouges autour de la place des Héros. Cassés par le froid, qui, apparemment, donnait envie de faire pipi aux petit garçon au beau milieu de la rue, nous décidâmes de rentrer chez nous. Un rapide coup d'oeil à la statue de l'abbé Halluin sur la place du Wetz d'Amain, isolée en sortie de centre-ville et pourtant si charmante, et nous regagnions nos pénates et la chaleur de notre appartement...

mercredi 29 novembre 2006

Côté Séries : Day Break

C'est la trêve hivernale aux Etats-Unis, pendant laquelle Lost cesse d'être diffusée (retour début février). Du coup, la chaine ABC tente un nouveau pari en diffusant l'ultra conceptuelle série "Day Break". Tout de suite, vous y voyez une spin-off de Prison Break mais attention : le titre ne fait pas tout ! En effet, il s'agit là de reprendre un concept posé par le film "Un jour sans fin" arrosé à la sauce "policier fantastique". Je m'explique : Brett Hopper est un flic qui, un matin, se retrouve accusé d'un meurtre qu'il n'a pas commis. Mis en examen, il est incarcéré, battu et se réveille dans un lieu insolite où d'étranges personnages l'invitent à avouer ce crime sous peine de voir ses proches mourir. Sédaté, il s'endort... et se réveille le matin même, pensant avoir rêvé. Mais ce n'était pas un rêve, car Brett va devoir vivre et revivre cette même journée et tenter d'en savoir plus sur ce qui lui arrive. Chacun des épisodes (intitulés "Et si... quelquechose") verra Brett tenter différentes choses pour sauver ceux qu'il aime, et se sortir du traquenard. Un concept original qui, agrémenté de ce qu'il faut d'action et de suspense, rend l'intrigue prenante. On se prend au jeu, à se demander qui veut du mal au héros, pourquoi, et comment il va s'en sortir, sachant que chaque matin est le même matin. Que chaque événement, s'il peut être changé, ne peut être évité. Et s'il y avait un destin? Et si aujourd'hui, c'était demain?

mardi 28 novembre 2006

Là où j'fais mes courses


Les caisses automatiques, c’est pas vraiment une invention géniale. On en a tous vu apparaître dans nos grandes surfaces, ces caisses sans hôtesses où l’on scanne soi-même ses produits avant de payer – par carte, obligatoirement. C’est sensé raccourcir le temps d’attente, et réduire le nombre d’employés. Eh bien, j’ai testé pour vous, et c’est tout le contraire…

En effet, j’arrive à la caisse avec un seul article. Au bout des quatre caisses automatiques mises à disposition, il y a quatre jeunes femmes qui glandent là, en attendant d’aider si il y a un problème. Je leur souris en pensant à la fameuse restriction du personnel qui les rendent indispensables, vu qu’elles surveillent juste la machine et ne font plus rien du tout, je scanne mon produit, le prix s’affiche. L’appareil demande alors que je pose mon article sur la balance. Je m’exécute, sans trop savoir pourquoi il demande ça vu qu’il ne s’agit pas de fruits et légumes. Le problème c’est que mon article – que je ne citerai pas vu qu il s’agit d’un cadeau de Noël – ne pèse presque rien, et n’est pas détecté par la balance… Du coup j’essaie d’annuler ma transaction : il n’y a pas de bouton « annuler » sur cette foutue machine ! Paf, c’est bloqué ! De rage, je vais voir une des jeunes glandeuses, qui, après quelques mots, m’envoient élégamment balader. Je me retourne vers la caisse automatique, toujours bloquée, et j’en essaie une deuxième. Vous me connaissez, tel François Pignon, je bloque aussi la deuxième avant qu'une mamie ne se pointe pour l'essayer (bien fait!). Et v’là une des hôtesses qui se pointe pour m’engueuler ! Je me laisse pas faire, véhément, je lui dit que ça marche pas et je me sauve courageusement à l’autre bout du magasin pour finalement faire la queue à une caisse panier…
Une fois mes courses réglées à la charmante caissière, je repasse devant les maudites machines et constate que les quatre glandeuses s’acharnent toujours à essayer de débloquer ce magnifique système censé permettre à tout client de gagner du temps…

Ciné : 007 - Casino Royale

Nouveau James Bond, nouveau style : cette fois-ci c'est Daniel Craig qui incarne l'agent secret du MI-6. L'acteur, blond au regard d'un bleu intense (il aurait pu être agent secret russe, tiens!) reprend le personnage de Ian Fleming et lui donne une nouvelle jeunesse.... Normal, puisqu'il s'agit d'un retour aux sources de Bond, sa première mission ! Le scénario n'a rien d'original : Bond démasque un joueur de poker qui extorque de l'argent à des crapules pour les faire fructifier, leur assurant un revenu plus important pour financer le terrorisme mondial. Banal... Côté technique, les plans sont impressionnants, rythmés, so british dans les soirées mondaines devenues si habituelles à 007. Et parfois même, on se rappelle Roger Moore dans le même rôle... Les acteurs sont bons, et j'offre une mention spéciale à Daniel Craig, dont le jeu est excellent : sourire mystérieux, charme secret, physique d'athlète, le nouveau Bond a tout pour plaire aux dames ! Et aux hommes qui aiment les James Bond Girls et l'action ! Car cette dernière est omniprésente tout au long du film,et même si par deux fois on est dérouté (les décors changent brusquement, on n'arrive pas à se situer), on ne s'ennuie pas du tout et on découvre un James Bond plus sensible, plus fragile, plus faible et pourtant génial. Et de l'ingéniosité, il lui en faudra, car on retourne aux sources de l'espionnage sans gadgets. Eh oui!
En résumé, un film loin d'être original, à réserver aux amateurs d'action, de divertissement et d'espionnage à l'anglaise... Pour moi, un bon moment.

lundi 27 novembre 2006

Un jour particulier

Salut à tous, je ne fais qu'un bref passage ce soir, car la journée a été longue et chargée. Ce matin, boulot (je me suis pas ennuyé, croyez moi) et mon après-midi fût réservée à ma chère et tendre dont c'est l'anniversaire. A ce titre, je te souhaite, ma chiante, un joyeux anniversaire !!!

vendredi 24 novembre 2006

Besoin de frissons?

Regardez moi cet extrait, m'sieurs 'dames. C'est en VO, mais suivez les images...

Un chemin sous la neige

Vous avez sans doute remarqué quelques changements sur le site, à commencer par le fond, couvert de flocons. Il ne s'agit pas vraiment d'une évolution, je ne suis pas informaticien, je trifouille un peu, et je teste. Du coup, comme on arrive en hiver, je me suis dit que je pouvais mettre ce genre de papier peint. C'est sûr, c'est spécial, mais c'est temporaire ! Juste pour un mois ou deux. C'est très très loin de ressembler à une refonte totale comme sur les "nouvelles de Xhystos"! J'en suis tout bonnement incapable, je n'y connais rien en HTML ou CSS.
La bannière aussi a changé, j'ai dégoté un panorama de la Grand'Place d'Arras. Ca pixellise un peu, mais là encore, je teste, je travaille dessus. Je n'ai pas de prédispositions à la programmation, alors tout ça est bancal. A la limite je me demande même si je n'aurai pas dù me limiter à un changement de bannière... Des avis, des suggestions, des conseils... ou des tutoriaux? Je vous écoute !

jeudi 23 novembre 2006

J'pète les plombs !

Hier soir...
"Allez, hop, on va dormir. J'arrive, je passe dans la salle de bain".
L'homme se lève de son lit, et part pieds nus. Il arrive devant la porte entrouverte, appuie sur l'interrupteur. Flash bleu. Et puis plus rien. Le noir. "Merde, l'ampoule a grillé", dit-il. Il cherche à allumer dans le couloir, rien à faire, l'interrupteur ne répond pas. Chaos. Il s'acharne à chercher une torche, s'énerve parce que rien n'est à sa place. Sa compagne se lève, lui trouve une lampe de poche. "Les plombs ont sauté? Pas tous, regarde, le radio-réveil fonctionne encore." Un seul fusible a laché, celui de l'éclairage du hall, de la chambre, et de la salle de bain. L'homme le remplace par le fusible d'un radiateur qui n'est jamais allumé. La lumière revient dans le hall. "T'as vu, la douille de l'ampoule de salle de bain? Elle est grillée. Carrément marron !". Heureusement, il reste un miroir éclairé qui illumine la pièce. Manquerait plus que pour faire pipi, il faille viser dans le noir...

mercredi 22 novembre 2006

Ciné : Saw 3

Aujourd'hui sort officiellement en France le film "Saw 3", que j'ai pu voir pour vous en avant-première. J'étais resté sur de bonnes impressions : les deux premiers volets melaient habilement violence, tension et scénario complexe. La salle s'obscurcit, le film commence : on ne sait comment le tueur machiavélique s'est encore échappé, mais on le retrouve là, agonisant, sa succession à ses côtés, qui teste à nouveau la volonté des gens à survivre pour expier leurs fautes et purger leur âme. Sous ce vil prétexte, il s'attaque cette fois à un couple qui, séparé, devra faire ce qu'il faut pour se réunir et comprendre pourquoi ils vivent un tel cauchemar.
Je suis ressorti de ce film perplexe. Gore, violent, machiavélique, sombre... Saw 3 regorge des éléments basiques à un film d'horreur. Les pièges sont bien calculés, la tension est moins présente que dans les autres films de la trilogie, le sang coule à flot au grès des couloirs étroits que parcoure la victime.Le film n'hésite pas à nous monter des scènes intenses, interdites aux mineurs, et pour cause : une main rongée par l'acide, un corps transpercé de chaines, un crâne découpé... Malgré tout, le scénario est moins prenant, bien qu'excellement ficelé. Les acteurs jouent juste, la révélation finale est surprenante... mais il manque un je-ne-sais-quoi pour faire arriver ce film à hauteur des deux autres. Peut-être ai-je du mal à digérer tant de violence?
Ah oui, j'y pense : vous avez interêt à avoir vu les deux premiers, parce que tout se rapporte aux personnages des volets précédents ! C'est peut-être ça qui fait qu'on a du mal à suivre par moment...

mardi 21 novembre 2006

Cache-cache

Qu'est-ce que c'est difficile de planquer ses cadeaux quand on vit avec quelqu'un dans un petit espace ! Eh oui, en fin d'année c'est le gros boum des cadeaux. En un mois de temps, on fête l'anniversaire de ma bien-aimée, celui de notre couple et enfin, Noël. Du coup, je m'y prend en avance : je vais dans les boutiques, les grandes surfaces, je commande sur le net si je trouve mon bonheur... Et dès la semaine prochaine, ma chère et tendre découvrira une partie de ses cadeaux.
La difficulté, c'est une fois que j'ai le cadeau, moi. Je ne sais pas où le ranger pour que ma copine ne le trouve pas. Je rivalise d'imagination, je les case dans des endroits invraisemblables et pourtant flagrants. Pas moyen de le cacher chez quelqu'un, non plus ! D'une grande curiosité, elle a du mal à résister quand le facteur, au lieu de glisser le colis dans la boite aux lettres (dont je suis seul à avoir la clé), sonne et lui donne en main propre... Parfois, je parviens à l'emballer dans un joli papier cadeau à temps. Parfois non, et je suis déçu car ça gâche la surprise, hélas.
Mais mon coeur se remplit de joie quand son visage s'illumine de ce sourire qui fait son charme, de la joie d'avoir ce cadeau qui lui plaît beaucoup, de cette folie que j'ai pu faire pour elle... Bisous mon coeur !!

lundi 20 novembre 2006

Et la lumière fût...

"Nous vous devons plus que la lumière". Ces mots en tête, je composai vendredi soir le numéro d'EDF en espérant qu'ils me renseigneraient : depuis le mois d'août, je n'ai pas reçu de facture (ni estimation, ni relevé de compteur) et je m'inquiète surtout de la claque qui pourrait m'arriver dessus suite au cumul de quatre mois sans facture. Après à peine 20 secondes d'attente, une charmante demoiselle décroche :
"Allô, Bonjour, ici monsieur Ecrivateur, je vous appelle pour savoir le montant de ma prochaine facture. De quoi avez-vous besoin pour m'identifier? [Travaillant dans l'administration, je devance sa prochaine question]
- Bonjour Monsieur Ecrivateur. Vous habitez bien xxx à Arras?
- Euh, oui [Là, je suis scotché, je suis pas le seul à habiter Arras et à porter mon nom !]. Vous êtes au courant (hi hi hi).
- Nous connaissons à votre compte une facture en août de 28 euros, et vous avez un avoir de 49 euros.
- Oui, c'est ça. Pourriez vous me dire quand passera l'employé pour relever le compteur? Et si la mensualisation est bien prévue?
- Tout à fait monsieur [voix charmante, je lui donne pas plus de 25 ans, qu'est-ce qu'elle est à l'aise au téléphone]. La mensualisation commencera bien en janvier 2007, et notre agent passera... le 20.
- Parfait. Et à l'aide de vos ordinateurs, vous pourriez me calculer approximativement la facture? Je vous donne le relevé de mon compteur.
- Désolé monsieur Ecrivateur, je ne suis qu'intérimaire et je ne sais pas le faire [à 19h30, j'aurai dù me douter]
- Ce n'est pas grave, c'est déjà bien que vous soyez disponible à cette heure.[La petite phrase qui donne du courage...]
- En effet, on peut se vanter d'être les seuls en France à proposer ce service 24/24.
- Merci de votre amabilité, et bon courage. Au revoir. [ouais, je coupe court sinon on va se tailler une bavette pendant un moment, et connaissant mon charme, elle voudra me rencontrer...]
- Au revoir."
Eh bien, chers lecteurs, j'ai été agréablement surpris de la rapidité de réponse et de la politesse de la personne de chez EDF. Je les avais déjà appellé, avec la même qualité. C'est même ironique comparé à ceux dont c'est le métier ( je pense à FT) et qui sont d'une antipathie rare. De plus, pas de répondeur pendant deux heures. Et ça c'est bien. Ils nous doivent plus que la lumière, et ça commence par un service d'assistance téléphonique franchement excellent à mon goût. Evidemment, j'ai pas appellé pour me plaindre, alors peut-être que ma vision est trop subjective?
Pour la petite histoire, j'ai fini par aller sur le net : leur site permet de calculer sa facture...

vendredi 17 novembre 2006

Longue vie à votre auto...

Je reviens de chez Feu Vert, il était temps. En effet, hier soir je suis sorti faire une course et ma voiture a fait un bruit fort inhabituel au démarrage. Un vroooouuum puissant, tel un V12 sous le capot de ma petite Rover diesel... étrange, non? Alors je suis passé chez eux pour un devis rapide, et ils m'ont commandé la pièce manquante : un tube d'échappement qui s'était cassé à la sortie du moteur. Ma voiture, c'est pas Boumbo, elle se répare pas toute seule. Aussi, je l'amène ce soir entre les mains du spécialiste Feu Vert. Ce jeune homme, de ses doigts habiles qui font craquer bien des dames, a tôt fait de remplacer mon long tuyau défectueux... euh, je sais pas si j'aurai dù tourner la phrase comme ça... Quoiqu'il en soit je retrouve le silence de ma voiture, sa consommation normale et tout va mieux. Je me sens plus léger... en fait, je le suis : de 140 euros... Faudrait inventer une sorte de Sécurité Sociale de l'Automobile. On cotiserait un petit peu chaque mois et l'organisme prendrait en charge les réparations d'entretien. Ca serait cool, et moins douloureux. Parce que ça coûte cher, une pièce auto ! Mais je pense qu'une telle Sécu serait vite endettée...

jeudi 16 novembre 2006

Accident de travail

Elle n'a l'air de rien, comme ça. Calme, observant. Mes mains se tournent vers elle machinalement. J'ai besoin d'elle. Mes doigts l'effleurent. Je suis distrait, je reviendrais à elle plus tard. Je tape quelques mots sur le clavier. Elle m'attend, sagement. Je m'éloigne d'elle, à peine l'entrevois-je faire un soubresaut. Je reviens, une main tenant un courrier fraichement édité. Je m'assied à côté d'elle, je la regarde, presque indifférent, et elle le sent. Soudain, je l'attrape violemment, et d'un geste brusque je la retourne. Elle se défend, m'échappe ! J'ai mal, je saigne. Profonde entaille dans la main. S'est-elle vengée? A-t'elle une âme? Saloperie d'enveloppe...

mercredi 15 novembre 2006

Mon abri côtier

Hier soir, je tombais par hasard sur l'émission proposée par M6 : Recherche appartement ou maison. Outre le fait que le titre ne soit pas racoleur mais très explicite, je restais sidéré et écoeuré par les sommes d'argent que pouvaient proposer les gens qui cherchaient un maison. Sur cinq cas, seul un couple de la région de Valenciennes était plafonné à 110 000 euros. Ce qui correspond sensiblement à la moyenne envisagée par la plupart des couples que je connais, et qui souhaitent devenir propriétaires. Et résultat : ils tombent sur un agent de recherche à l'air filou, roublard et peu digne de confiance, qui leur fait visiter des maisons à l'air triste, étroites, et pour la plupart prêtes à s'écrouler. Finalement, le couple achètera une fermette en ruine, d'une surface plus que convenable avec un jardin, mais dont les murs ne semblent tenir debout que par magie.
Parlons rapidement des autres : plus de moyens, donc plus de choix. Le vieux riche obtient un appartement de luxe à deux étages, pour 600 000 euros, siouplé. Les autres achèteront des maisons ou apprtements à hauteur de 300 000 euros. Et la triplette de mecs se verra rembarrée : on a pas idée à 27 ans de vouloir s'installer entre copains dans un petit appartement !
Bref, on peut constater que l'accession à la propriété est un réel problème de nos jours. Inutile d'en rappeller les causes, on va mettre ça sur le dos de la conjoncture. C'est même inquiétant pour l'avenir. Evidemment, je ne nie pas qu'on puisse acheter un appartement de 50m² plus que correct autour de 80-100 000 euros. Mais pour un bien de 70m²( minimum), quel qu'il soit, c'est beaucoup plus dur. Rappelons que la moitié des français vit avec un SMIC par personne. A la banque, ils rient au nez de celui qui veut faire un emprunt immobilier et qui se pointe avec sa fiche de paie de smicard. Du coup, on constate un nouveau phénomène. De plus en plus de couples décident de rester locataires à vie, quitte à toujours verser un loyer "dans le vide", parce qu'ils ne parviennent pas à obtenir la somme nécessaire à l'acquisition d'un bien. Ces gens profitent certes bien mieux de la société de loisirs, mais n'accèdent jamais vraiment à la vie rêvée...
Moi, mon rêve, c'est une jolie petite maison, parée de briques. Avec des volets, une cheminée, au moins 4 chambres et 2 salles de bains, pour y loger ma petite famille, dans un coin calme de la campagne, à l'orée des villes. Y'aurait même un sous-sol avec un coin cave à vin, et une petite salle de sport. Et un jardin ! Ouais, un jardin, avec un cerisier. Tout ça, c'est dans mon rêve. Rien que mon rêve. Et celui de bien des gens.

mardi 14 novembre 2006

Question existentielle

Tout à l'heure, je regardais la température de la pièce, et par association d'idées, j'en suis venu à me demander qui a eu l'idée d'inventer le thermomètre... anal !? Déjà, comment a-'il eu cette idée? Et comment a-t'il pensé à le mettre ... euh, là? C'est vrai, depuis le temps on sait que c'est fiable, mais bon, fallait y penser. Au début, les gens devaient sans doute alterner entre la bouche et... ouep, c'est un coup à être malade pour de bon, ça ! Alàlà, moi et mes questions existentielles...

Jouez avec vos émotions

Casquette, lunettes, clope roulée à la main et rides : voilà comment on s'imagine le papy turfiste. Il se lève de bonne heure le dimanche matin, comme chaque jour, pour s'en aller siroter un demi au PMU du coin, armé de ses journaux spécialisés en courses de chevaux. Il s'assied à la lumière, et se parle à lui même, fier de ses statistiques et de ses connaissances en la matière. Puis, il prend des notes, les derniers tuyaux. Et vers 10h, le drame : on annonce un non-partant ! Essuyant la sueur de son front, calmant les palpitations de son coeur, la papy turfiste vérifie à nouveau ses stats et ses pronostics, pour fébrilement remplir ses quelques tickets de jeu. Puis, il se lève, va faire valider ses paris à la borne, se rassoit pour refaire d'autres tickets au cas où, les valide à leur tour, et sort du café pour rentrer chez lui, écouter à la radio les arrivées des courses une par une.
Depuis quelques temps, le PMU rajeunit : aujourd'hui, les paris s'étendent à tout le monde, et je fais partie de la grande "communauté des "adorateurs" de chevaux de course qui arrivent" (CACCA). Du moins, un p'tit peu. On peut jouer partout : PMU, Hippodrome, Internet et même sur le wap ! Bon, évidemment, je parie pas des sommes folles, c'est pas comme papy turfiste. Et je gagne pas souvent, mais suffisamment pour que ça vaille le coup. Et puis, ce n'est que pour le plaisir de jouer, hein...? N'empêche que l'an passé, c'est grâce au PMU que j'ai pu me payer le ski, c'est dire... Vivement que ça se reproduise !
Y'a t'il une stratégie pour jouer? Bah non, puisqu'on peut faire des spots (une sorte de flash où les numéros arrivent plus ou moins au pif), mais papy turfiste conserve précieusement ses statistiques et ses tuyaux...


"Tu vois, min fiu, y'a pas de hasard... Tu choisis tin bidet, y faut qu'y soit un champion. C'est la base ! Après, t'ajoute un outsider (prononcez out-sideur), et tu fais le numéro du premier moins le numéro du deuxieme. Ou plus. et pis t'a ton troisieme. Et là, t'é fais un couplé en trois placé.
- Euh, j'ai pas compris là...
- Sinon, t'é fait un Quinté ! T'é prins le 2, le 4, t'ajoute ch'ti là passqu'il a moins de poids, ch'ti là, passque le jockey c'est li... [là, je décroche parce que je comprends plus rien]
- Aaah, ok ! [j'évite de lui montrer mon incompréhension. En plus il pue le tabac et il a des chicots]"

En bref, il faut bien regarder les cotes des chevaux (pas sa cage thoracique, benêt !), plus elles sont basses, plus le cheval est favori. Ensuite, c'est le destin. Parfois on s'enrage de voir qu'un cheval arrive 4ème alors qu'on le voulait dans les trois premiers. C'est marrant de voir les émotions ressenties, qui sont vraies, parfois fortes. Mais attention, la folie du jeu peut facilement vous ruiner, il faut savoir etre raisonnable !
Papy turfiste, lui, il s'en fout de gagner. Souvent, il ramasse plein de blé, mais c'est pour le rejouer le lendemain. Après tout, il retrouve ses copains au PMU, tous les jours. Mamy, elle, elle est bien contente, elle l'a pas dans les pieds ! Alors elle sort son petit caniche et s'en va se promener...

lundi 13 novembre 2006

Une flèche pointée vers les cieux


Quand on est malade, on fait pas grand-chose. Aussi plutôt que de vous ennuyer avec mes jérémiades, je vais vous parler du monument le plus célèbre de la ville : le Beffroi. Je ne veux pas faire de cet article un cours d’histoire, alors je dirais juste que la construction d’un tel bâtiment a débuté en 1463. Son but : voir par delà les murailles d’Arras l’arrivée des ennemis. A l’époque, la ville était barrée de murs qui ont aujourd’hui disparus, remplacés par les boulevards où on circule chaque jour. Le beffroi fut détruit pendant la Grande Guerre, et reconstruit à l’identique entre 1924 et 1932 sur les plans d'archives. On y trouve un charismatique mélange des styles gothiques, Renaissance et Napoléon III.

J’admire vraiment cette fière bâtisse qui se dresse sur la place des Héros, fièrement ornée du symbole du Lion. Ce dernier, à la pointe de la flèche, brandit un soleil. Ses décors et ses détails laissent transparaître un passé riche et culturel.

Aujourd’hui, il abrite l’office de tourisme et l’accès aux Boves d’Arras (sortes de souterrains datant de la première guerre). Récemment restauré (les pierres avaient pris la teinte gris sombre de la pollution), je suis monté rien que pour vous prendre une photo du haut du Beffroi :

Pas mal, ce qu'on voit à 75 mètres de haut, hein? Bon à savoir : le carillon de la ville d’Arras est renommé comme un des plus beaux d’Europe. Moi, il m'agace profondément parce qu'il sonne trop longtemps et on ne s'entend plus parler, mais bon, c'est mélodieux... De plus, le Beffroi est mis en valeur chaque année par un feu d’artifice absolument grandiose durant lequel il s’embrase. Un spectacle vraiment exceptionnel…

Enfin, fierté récente, il a été classé au patrimoine de l'UNESCO, à l'instar de ses petits cousins disséminés en Nord de France, Flandres et Belgique.

samedi 11 novembre 2006

Flemingite aigüe? Non, angine lourde !

Après une nuit de suée, je me réveille ce matin avec l'envie de faire quelquechose d'utile à mon état : rien. Et je dois dire que c'est plus difficile à faire qu'à dire...
- petit déjeuner succint vu mon appétit, et prise de cachets
- un petit tour sur le web pour voir s'il n'y a rien de neuf
- une paire de parties de jeu vidéo, pour faire passer le temps
- repas du midi en me forçant, j'ai de nouveau mal à la gorge
- début d'après-midi devant Kaameloot livre III (c'est con mais c'est trop bien)
- passage furtif de mes parents (merci pour la brioche maison)
- tri de papiers
- établissement de fichiers pour un futur karaoké?
Et me voilà en train de taper cet article sans réelle consistance... Je me console en me disant qu'il fait froid dehors, et qu'il pleut. J'alterne les phases dynamiques et celles fatiguées, vivement ce soir que je me couche. J'aime pô être malade...
Je vous précise aussi que j'ajoute un nouveau fichier mp3 à mon billet d'humeur. C'est une chanson récente, carrément pas sortie en France, mais je la trouve vachement belle...

vendredi 10 novembre 2006

J'ai mangé trop de salade

Ayé, j'suis malade. J'ai bien essayé d'aller bosser ce matin, mais au bout d'une heure, on m'invitait à rentrer chez moi et à aller voir le médecin. Ca tombe bien, j'ai pris rendez-vous à 11h et demi. Du coup je suis passé qu'à midi et demi, bien sûr... Que c'est long d'attendre, à moitié endormi et le ventre vide, dans une salle d'attente où en plus, les gens chuchotent dans un brouhaha intenable !
Après quelques explications technique, ma docteur établi son diagnostic : je suis malade... ah ! ah ! ah ! En fait, j'ai une super angine doublée d'une rhino pharyngite. Je suis donc bon pour un arrêt de travail et une dose de cachets bien trippants ! J'ai passé mon après-midi allongé devant la télé, faisant l'effort de me lever pour les besoins naturels qui sont tout de suite plus nombreux quand je suis malade... allez, je vous passe les détails et je vous dit "à demain, si vous l' voul'!"

jeudi 9 novembre 2006

Si tissu, mets du déo !


"Aujourd'hui Maryse, nous allons parler... Textile !
- En effet Pierre.
- Oui Maryse, car il est de bon aloi que dans une émission comme Télé Shampoiiiing, nous nous interessions à la mode. Vous l'avez compris, pas à la mode Fashion des bonnes femmes toutes maigres, mais à la VRAIE mode que vous, cher téléspectateur, pouvez acquérir.
- Oui, Pierre. Et aujourd'hui...
- Nous vous présentons un tee-shirt, oui, mais pas n'importe lequel : LE tee-shirt qui fera de vous quelqu'un d'unique !
- En effet Pierre, ce tee-shirt met en avant des valeurs essentielles...
- Mais pas du tout Maryse, il s'agit du tee-shirt porté par le blogger du Chemin du Rayon, alias l'écrivateur! Il porte encore ses traces de sueur ! Merde, hein !
- Pardon Pierre. Ce tee-shirt, qu'a-t'il d'unique, Pierre?
- Il est per-so-nna-li-sé !
- Incroyable Pierre !
- A l'effigie unique du groupe Nine Days ! Eh oui, grâce à l'un des nombreux sites de tee-shirts entièrement personnalisables (ici, www.spreadshirt.net), notre cher écrivateur s'est permis de créer un modèle au nom de son groupe favori : entièrement en tissu lavable, ce tee-shirt au manches longues bleu marine tranche avec l'emblème de Nine Days en orange frappant sur le coeur, imprimé de même dans le dos. Unique, je suis ému.
- Pierre, mouchez-vous, et parlons du prix?
- Il l'a payé moins de 40 euros ! 40 euros, incroyable !
- Olàlà, Pierre, c'est fantasti...
- Oui Maryse et croyez bien qu'il en prend soin ! Evidemment ce tee-shirt n'est pas à vendre ! Il le garde pour lui ! Trop fier !
- Ah bon, et pourquoi le présente t'on dans Télé Shampooing?
- J'en sais rien et je-m'en-tape ! Il est trop beau !
- Ouais, trop beau..."

mercredi 8 novembre 2006

Ciné : Les fils de l'homme

Un film sombre et prenant. Cédant à la tentation d'aller voir "Les fils de l'homme", je regardais le début du film avec un à priori prudent. J'ai toujours apprécié les films d'anticipation, ça remet souvent en cause la vision du monde qu'on connait en accentuant certains problèmes majeurs et indéniables. Nous sommes en 2027, et le monde est bouleversé à l'annonce de la mort du plus jeune individu de la planète, à l'âge de 18 ans. En effet, l'homme n'arrive plus à se reproduire. Et pire que tout, la Terre est à feu et à sang, suite aux attaques terroristes. Seule l'Angleterre, sous le joug de l'armée, fait régner la loi martiale et chasse l'immigré clandestin. Cependant, le renouveau du monde arrive par une de ces immigrée, qui se révèle être enceinte...
Voilà comment débute le film. Après quelques longueurs, le scénario s'installe, parfois bercé d'invraisemblable et d'incohérences. Les points forts : la complexité des décors, l'ambiance sonore dénuée de musique qui nous fait intégrer l'histoire et surtout, l'utilisation quasi-systématique de la caméra-poursuite qui suit le héros, nous plongeant dans le monde auquel il appartient.
Malgré tout, on reste sur sa faim lorsque défile le générique de fin, laquelle semble baclée, et un peu facile. Je ne vous en dirais pas plus, allez voir ce film pour vous faire une idée. Mais je dois avouer que l'enthousiasme dont je faisais preuve avant de le voir s'est vite évanoui, et que je ressors plutôt déçu, et frustré. Un film novateur, mais sans doute pas exploité à fond.

Non, je n 'ai pas sommeil...


J'ai les yeux qui collent ce matin. Je suis fatigué. Beaucoup de mal à les ouvrir. Je soupçonne un petit lutin qui, la nuit, profite que je dorme pour venir mettre un peu de colle sous mes paupières, si bien que je me réveille avec le regard embué et les yeux rouges. Alors je me frotte les yeux toute la journée, je m'étire, je baille, je cherche du courage et un regain de forme. Rien à faire. Quand j'étais petit, on disait que quand les yeux piquaient de fatigue, c'était parce que le marchand de sable en avait versé sur moi pour m'aider à m'endormir. Mais plus tard il s'est révélé que j'étais sujet à des conjonctivites... sale con de marchand de sable !

mardi 7 novembre 2006

Excrément crémeux

Alors là je m'offusque : qui a laissé son chien faire une crotte devant mon pas de porte? A présent, pour sortir de l'immeuble, il faut faire un saut de biche pour éviter l'affreux caca. En plus, le chien doit être malade parce que c'est presque vert. Beurk. Dire que je me réjouissais que la rue paraisse plus propre depuis quelques temps...

lundi 6 novembre 2006

Noir c'est noir


J’ai entendu sonner les trompettes de Jéricho. C’est comme ça que ça se termine, dans le Grand Livre. Samedi, un clignement de paupière, et ce fut le noir total. Partout. Et on attendit. Vous l’avez compris, je relate simplement la grande coupure de courant dont 5 millions d’entre nous a été victime samedi vers 23h. Seule la lune éclairait de sa fantomatique pâleur le paysage du village de mes parents… Vingt cinq minutes d’attente, la rue calme et de faibles scintillements de bougies dans les maisons, avant que le courant ne revienne et que chacun réalise que la vie reprenait son cours. Quand on apprend l’ampleur de la chose, on se surprend à penser à ce genre de Black Out au milieu de l’hiver, pendant plusieurs jours, et aux dégâts que ça pourrait causer : et si par accident, je marchais sur le chat ??? Un drame qui n’en serait pas un, finalement !

As-tu vu le loup?

Samedi, l’amicale Laïque de Fruges organisait une animation pour les enfants, à laquelle l’association des Gardiens de l’imaginaire (à laquelle j’appartiens) était conviée. Notre rôle : profiter de la fête d’halloween pour encadrer des enfants au sein d’une Maison des Horreurs improvisée. Nous avions dressé une décoration d’ambiance ornée de toiles d’araignées, de banderoles oranges et noires, le tout agrémentée d’une musique sinistre et de hurlements angoissants. Quand les enfants sont arrivés, nous étions prêts et déguisés.

A 8 ans, voir un grand gaillard déguisé en monstre reste impressionnant ; et les monstres sans cœur que nous sommes se firent plaisir en effrayant les garnements… qui pleurèrent alors. Voir un gosse pleurer, ça fait hésiter à continuer. Mais on s’y fait vite, et c’est à celui qui ferait pleurer le plus de gamins avant la fin de l’après midi ! Dans l’ensemble, les enfants se sont amusés, et ont du faire une bonne nuit de cauchemars. Bilan de l’après midi : notre groupe de gamins satisfaits, notre cher Ed vert de… latex, un Florian femme de ménage et Geo le Barjo vainqueurs du concours ! Votre hôte, lui, n’a fait que perdre des litres d’eau sous son masque de loup…

dimanche 5 novembre 2006

Mille mercis !

Eh oui, c'est pendant ce week end que la barre des mille visiteurs a été franchie sur le chemin du Rayon, et je vous en remercie fortement ! Ce rapide succès me surprend et me comble de joie. Cependant, je ne vais pas me relâcher pour autant, car arriver à ce niveau est une belle chose en soi, mais s'y maintenir, c'est encore mieux. Aussi, je vous remercie tous, amis lecteurs, et vous donne rendez-vous dès demain pour un résumé du week-end !

vendredi 3 novembre 2006

Dépêches du jour !

Dis, tu veux être mon ami? Je vais lire quotidiennement les blogs de mes amis. Avoir des amis qui tiennent un blog, c'est aussi l'occasion de connaitre leurs amis qui tiennent aussi leur propre blog. Et ainsi de suite, les amis de mes amis sont mes amis. Virtuels, pour commencer. Réels, à l'avenir? Aussi vous trouverez de nouveaux liens dans la colonne de gauche, il s'agit des blogs que j'ai découvert par mes amis et qui me plaisent particulièrement. La liste n'est pas exhaustive et va encore évoluer, soyez en sûr. Et que ceux qui n'ont pas leur adresse chainée dans les liens ne s'offusquent pas : tout vient à point à qui sait attendre !
Arrivée de l'hiver à Arras. Bonjour, monsieur Hiver. Tu as fait baisser mon thermomètre de 5 degrès la nuit dernière, et j'ai eu les bouts d'orteils tout froid en me réveillant. Aglagla ! J'ai enfilé un pull pour aller t'ouvrir et m'occuper de toi. J'ai allumé mes radiateurs pour réchauffer la pièce et pendant un temps, tu as disparu. Bien fait ! Et puis je suis allé bosser, et tu m'attendais dehors...
Blogger beta en français ! J'en ai perdu mes repères ! Enfin, les utilisateurs de la nouvelle version de Blogger peuvent abandonner la langue de Shakespeare et de Tony Blair, pour créer leur site en français (optionnellement la langue de Molière et de Jacques Chirac). Ca fait un peu plus chargé, et si vous ne l'utilisez pas vous ne verrez pas la différence sur les blogs mais bon, ça fait plaisir quand même !
Avez-vous remarqué? Que je m'évertuai à inscrire un billet d'humeur musical dans la colonne de gauche? Et même pas un petit mot pour me féliciter de cette initiative... Ah bon, vous n'aviez pas vu?
Pizz' ail au lot. Les suites de l'aventure de la pizza : la dame de l'accueil Auchan m'a repris mon paquet ballon, et elle a même pas rigolé. Pauv' tarte.

Ixode bien élevé


On arrive à la fin des fêtes des morts (Halloween, Toussaint et jour des défunts), et la peur est encore présente. Pas celle des monstres et autres sorcières, mais celle du climat de violence dans lequel la France s’est plongée depuis deux ans. Violence, qui, comme par hasard, rallume l’étincelle de nos souvenirs et fait brûler le feu de nos autocars. C’est aussi pile en même temps que notre cher Nico Sarko décide de lancer sa première grande idée pour les présidentielles : Halte à la Violence, combattons-la par la violence ! Le petit gendarme prend les devants de la scène politique à un moment fort opportun, vous ne croyez pas ?

A gauche, les affiches sont de sortie pour les communistes qui ont collé la tronche de leur représentante sur le commutateur téléphonique de ma rue. C’est joli tout plein L

Et les autres, les plus « modérés » si on peut dire, sont encore en train de se tirer dans les jambes pour choisir lequel est le mieux placé pour représenter le parti.

Au bout du compte, aucun n’a vraiment exposé ses idées. Et bien moi, ce que j’en pense, c’est que c’est tous des pourris, des opportunistes qui retournent leur veste au bon moment, et que tant que les choses ne seront pas plus claires et mieux tranchées, les citoyens se désintéresseront des problèmes nationaux pour s’occuper des leurs, qui, à leur niveau, sont le reflet de la société. Qu’importe les problèmes si on a la solution. A bon entendeur…

Bon, j’aime pas parler de politique. Aussi, je vais vous expliquer le subtil jeu de mot du titre : un ixode est une tique, le suceur de sang. Et quelqu’un de bien élevé, on dit qu’il est poli. Poli… tique ! En plus, il faut l’avouer, les mœurs du parasite se rapportent bien à nos dirigeants…

jeudi 2 novembre 2006

De l'influence des médias

Parlons un peu de l'influence des médias dans les événements de notre vie. Force est de constater qu'ils influent nécessairement sur les actes de violence, sur l'information et la tendance politique, et sur l'apparition d'une crainte à tout sujet. Prenons quelques exemples :
- La vague de violence urbaine s'est propagée rapidement il y a un an. Mais si les infos n'en avaient que peu parlé, aurait-on connu ça par chez nous?
- On nous montre en hiver des clochards mourants. En été, les sujets portent sur les vacances. N'y a t'il pas de la désinformation quelquepart? Les clochards n'ont alors plus d'interêt.
- Chaque année, l'apparition d'une nouvelle maladie animalière. Vache folle, fièvre aphteuse des porcs, grippe des volailles... ça dure quelques semaines et pouf, ça disparait.
- Les sondages politiques, qui montrent la côte de popularité des candidats, peuvent-il influencer quelqu'un de peu cultivé à ne pas penser par lui même et à suivre la tendance majoritaire? Je pense que oui.
La télé nous montre ce qu'elle veut nous montrer, de la façon dont elle veut le montrer. De façon presque commerciale. Loin de moi l'idée que tous les journalistes imposent leur façon de voir, il y en a beaucoup de neutres et intègres. Mais la publicité de Canal + qu'on voit passer en ce moment m'a interpellé : on ne peut pas croire bêtement tout ce qu'on montre, ou ce qu'on nous dit. De plus, j'ai peut-être un esprit critique négatif, mais il y a plusieurs événements récents qui laissent dubitatif:
- La survie des marins mexicains disparus 4 mois et qui reviennent sain et sauf après leur périple en mer, où se nourrir est difficile. Pourtant, ils étaient bien en chair lors de leur miraculeux retour...
- La jeune fille polonaise enlevée et séquestrée depuis 18 ans à l'air de bien tenir le choc. En plus, c'est pas mal de pognon qui lui tombe tout cuit pour son témoignage...
- D'actualité, cette jeune maman de 19 ans dont le bébé a été enlevé, à 19h30 alors qu'elle "sortait les poubelles", et allait se coucher de trop bonne heure... son témoignage et son sourire sont suspects, serait-ce un canular? A sa place, je remuerai ciel et terre, je serai en larmes !

Tout ça pour dire que finalement, le climat dans lequel on vit a peut-être sa part due aux médias. Le monde est loin d'être tout beau tout rose, c'est sûr, mais on doit prendre conscience qu'attiser le feu n'est pas forcément une bonne idée, à cause du retour de flamme. Il reste encore de belles choses à voir, et il ne faut ignorer ni le mauvais, ni le bon côté de la vie.

mercredi 1 novembre 2006

Testalacon

Au risque de faire original, je réponds à l'invitation d'Ed à remplir un petit test dont j'espère, on nous communiquera les résultats...
1) Attrapez le livre le plus proche, allez à la page 18 et écrivez la 4ème ligne : "Dites-moi ce que vous en pensez, vous."
2) Sans vérifier, quelle heure est-il ?20h10
3) Vérifiez : 20h07
4) Que portez-vous ? Polaire, Jean large, chaussettes de sport, t-shirt adidas sombre et mes pantoufles, hi hi hi...
5) Avant de répondre à ce questionnaire, que regardiez-vous ? Rien du tout, la télé est éteinte.
6) Quel bruit entendez-vous à part celui de l'ordinateur ? Mon chauffage d'appoint, c'est un souffleur.
7) Quand êtes-vous sorti la dernière fois, qu'avez-vous fait ? Je rentre à peine de chez mes parents, qui habitent dans le même patelin que mes grands parents... et c'est l'anniv' de mamie aujourd'hui ! Bon anniversaire !
8) Avez-vous rêvé cette nuit ? Oh oui !
9) Quand avez-vous ri la dernière fois ? Hier pendant une partie de Jungle Speed en famille.
10) Qu'y a t-il sur les murs de la pièce où vous êtes ? Une peinture orange et jaune, des cadres d'animaux et un poster des Blaireaux...
11) Si vous deveniez multimillionnaire dans la nuit, quelle est la première chose que vous achèteriez ? Un immeuble où construire des appartements à louer à des prix raisonnables (hum...)
12) Quel est le dernier film que vous ayez vu ? Pfff, c'est loin tout ça... euh, je dirai, le monde de Narnia en DVD (j'ai pris du retard moi !)
13) Avez-vous vu quelque chose d'étrange aujourd'hui ? Le monde est étrange... les jeunes fêtent Halloween sur 3 jours et ne se déguisent même pas.
14) Que pensez-vous de ce questionnaire ? Bah, c'est marrant !
15) Dites-nous quelque chose de vous que nous ne savons pas encore : Je vais aller me laver les cheveux... ah ah, vous le saviez pas, hein !
16) Quel serait le prénom de votre enfant si c'était une fille ? Alexia, et je le sais depuis des années.
17) Quel serait le prénom de votre enfant si c'était un garçon ? Aucune idée! Killian, peut-être?
18) Avez-vous déjà pensé à vivre à l'étranger ? Oh oui, en Australie, rêve de toute une vie.
19) Que voudriez-vous que Dieu vous dise lorsque vous franchirez les portes du paradis ? Déjà, bienvenue, et je précise qu'ici il n'y a pas de pêchés capitaux : luxure et gourmandise pour l'éternité sont autorisées !
20) Si vous pouviez changer quelque chose dans le monde en dehors de la culpabilité et la politique, que changeriez-vous ? La justice, sans hésiter. A tout niveau (policier, économique, etc...)
21) Aimez-vous danser ? Vous rigolez???
22) Georges Bush ? L'idiot du village, un crétin de première, un abruti notoire, ... et j'en ai des plus vulgaires !
23) Quelle est la dernière chose que vous ayez regardée à la télévision ? Un petit bout des "Deux Tours" hier soir sur TF1.
24) Quelles sont les 4 personnes qui doivent prendre le relais sur leur blog ? Fabien (la tête à l'envers), Chris (le petit chaperon), Voodoo girl et Janael, s'il me lit? Bon je sais, je répète Ed, mais bon, je commence à peine à lire tout le monde !!

Un petit détour par la campagne


Me revoilà de chez mes parents. C'était la première fois que je prenais la route de St Pol depuis que les travaux mis en place avaient nécessité une déviation. Ils ont fait fort cette fois puisqu'ils nous font faire un sacré détour, différent selon qu'on parte d'Arras ou qu'on y vienne ! Du coup on met dix minutes de plus et la circulation parait plus dense. Et c'est sans compter le nombre de virages et les nappes de brouillard. Pourquoi ces travaux? Rappellez vous ! On met 35 minutes pour faire St Pol - Arras. enfin, on mettait... car avec l'apparition de deux nouveaux rond-points, on mettra 50 minutes, soit autant que le TER ! Je pense franchement qu'on devrait revoir complétement cette idée de mettre des rond-points à chaque carrefour. Ca devient n'importe quoi. Ok, je suis subjectif; puisque j'ai eu mon premier accrochage dans un rond-point, mais bon... pourvu qu'au moins ils soient éclairés, car la RN39 est déjà assez dangereuse.