samedi 30 septembre 2006

Pénurie en Artois

Aaargh ! Voilà que je reçois ce soir et malgré que je sois passé dans tous les magasins arrageois, je n'ai pu trouver qu'une seule et unique boite de brochettes de volaille ! Vous vous rendez compte? Un barbecue sans brochette, c'est inconcevable ! C'est comme Milan sans Remo, Veronique sans Son ! Nous voilà bien ! Pas de panique, ingéniosité et culture MacGyver nous sauvent la mise : côté saucisses et merguez, on est blindés. Il ne manque rien non plus pour un apéritif fabuleux. Et puis, l'astuce, c'est la dose d'interactivité : un rosbeef découpé en carrés, des pics à brochettes, des poivrons et des oignons, et plus rien ne manque à mes invités pour faire des brochettes à leur goût !
Fin de soirée, mes invités repartent, repus.Il nous reste encore bien de quoi manger toute la semaine, j'ai vu grand. Merci à tous et à toutes d'être venus, merci pour tout. J'ai passé une agréable soirée, j'ai bien mangé et je suis satisfait. En espérant que vous aussi, je vous souhaite à tous une bonne nuit !

vendredi 29 septembre 2006

Petits plaisirs de la vie

Je suis de ceux qui pensent que pour apprécier la vie, il faut savoir en profiter pleinement, jusque dans ses petits détails. Alors moi, j'aime :

- me lever tôt pour avoir des journées plus longues
- savourer différents arômes dans mes boissons (café, bière, etc...)
- cuisiner (et ouais !) et goùter de nouvelles choses
- voir le monde autour de moi
- voir, entendre, comprendre et apprendre des choses
- le soleil dans ma journée, regarder la neige tomber, écouter la pluie sur les carreaux
- les petits détails du décor
- rire et plaisanter
- quand une fille que je croise m'offre un sourire
- faire et écouter de la musique, voir un film ou une série
- m'arrêter pour observer les gens
- acheter des fringues sympas
- passer du temps avec ceux que j'aime
- quand je sens le corps de ma chére et tendre contre le mien (je vous passe les détails)
- me rappeler des bons moments

Je profite de la vie au maximum, utilisant chaque petit événement pour aller de l'avant, car tout ce que je veux, c'est ne rien regretter.

mercredi 27 septembre 2006

Au camping

Hier soir, ma séance de zapping télé m'a fait tomber par hasard sur le "Droit de savoir" en deuxième partie de soirée. Ca parlait du camping, et de la tendance des Français à le pratiquer pour les vacances. Moi j'aime bien le camping. Ouais.Y'avait deux sortes de camping dans les reportages : le camping "classique" et le camping "naturiste".
Dans le camping "classique", on arrive, on se pose dans une parcelle de 8m², on installe sa tente sans trop se pencher, tant bien que mal, et on profite du décor. Une vue superbe s'ouvre sur les poubelles, ou pire, sur les sanitaires où viennent s'échouer d'étranges gros poissons (des thons, peut-être?) qui n'hésitent pas à vous draguer. Si vous avez loué un mobil-home, pas de souci, les vacances se présentent comme des vacances à la maison. Par contre, si vous êtes en caravane, ou en tente, les vacances deviennent un vrai délire. Déjà parce que vous partagez les sanitaires : plaisir des douches à l'eau froide, des hurlements au vu d'une araignée passant par là, des contacts humains avec Dédé, le vicieux du secteur... Joie des toilettes communs et des chiottes à la turque, dans lesquels vous perdez inévitablement une tongue à moins d'être un pro de la varape. Le summum en camping, c'est surtout les soirées à thèmes. Au delà des après midi pétanque, plage, balade ou farniente, on aime bien aller s'amuser aux soirées. On danse la danse des tongues (du moins si vous n'en avez pas paumée une aux sanitaires), on fait la farandole, et surtout, on attend avec impatience l'élection de miss Camping ! Alors là, soit vous êtes dans un camping classe, et vous mattez les canons; soit c'est pas le cas et alors là, attention les yeux ! Vous pourriez très bien faire partie du jury avec Dédé le vicieux et Roger le boucher, pour élire miss Boudin Noir (ou Blanc). Et peut-être même se réveiller à ses côtés le lendemain matin ! (La Miss, hein ,pas Dédé!). Les soirs d'orage ont leur charme. Eclairs zébrant le ciel dans un fracas assourdissant, averses énormes qui remplissent les tentes et emportent votre dernière tongue, vent par bourrasques qui fait s'envoler votre auvent... Le camping, c'est trop bien !
Dans le camping «naturiste», on change de décor : c'est broussailles à perte de vue. Un genre de trou perdu ;-) On se pose où on veut, et on dort parfois à la belle étoile. Bon ok, pour les courses c'est pas hygiénique, et ça doit etre froid un caddie sur les fesses.Remarque,parfois on peut tâter de beaux abricots... Et où on range son chèquier? Brrr, je préfère pas imaginer. Là aussi, on peut pêcher avec son petit ver. Et il y a des chances pour que ce soit de la pêche au gros ! Le tout pour finir autour d'un feu sur la plage, à savourer un barbecue qui sentira bon le cochon grillé et les saucisses. Comment ça, c'est pas des saucisses?! Le coin toilettes se situe derrière le gros chêne. Il faut faire attention à pas marcher dedans, vu qu'on a pas de chaussures, et là encore pas question de s'essuyer car pas de papier ! Ce qui reste collé servira d'engrais pour les plantes qui décorent la caravane. Le camping naturiste, c'est le camping écolo. En plus, avoir la quéquétte à l'air (ou la zézétte), ca permet de ne pas avoir de mouches sur le visage en sueur, l'été.

Vous avez donc le choix à présent. C'est la nouvelle mode, plutôt tendance. Dans tous les cas, le camping, c'est de la détente, un changement de vie pour quelques semaines, et plein de souvenirs. Moi, cet été, j'en ai fait 15 jours. Le truc, c'est que c'est mieux quand il fait beau...

mardi 26 septembre 2006

Story of a Girl

Aujourd'hui j'ai envie de parler musique. Et pour commencer d'un de mes groupes préférés : Nine Days. Méconnus en France et peut-être en Europe, ce groupe fondé par John Hampson et Brian Desveaux est populaire aux Etats-Unis. Depuis 2000, date de sortie de "The Madding Crowd", leur premier album, le groupe connait un essor interessant. Fleurtant avec le rock populaire présent dans les films et séries pour ados, les textes sont néanmoins élaborés, la musique profonde mêle habilement guitare acoustique et électrique, et on ne peut qu'apprécier cet effort de s'éloigner des tendances commerciales du moment. Ras le bol du R'n'B, du punk ou du rap à fromage. Un peu de goùt, svp, et de bon goùt pour la musique à instruments. Depuis leur premier album, Nine Days a sorti deux opus supplémentaires ("So Happily Unsatisfied" et "Flying the Corporate Jet"), se produit dans de nombreux concerts et a lancé un concept appelé Monday songs. Il s'agit pour eux de jouer tous les lundis dans une salle de l'est de New York, sans jamais jouer les mêmes chansons deux fois. Il y a de quoi faire, surtout s'ils ressortent leurs premières chansons d'"amateurs". Cela n'a pas duré au vu de leur succès. A savoir : leur premier album est disque d'or, meilleure succès commercial de 2000 aux States. Leur single "Absolutely" a caracolé en tête des meilleures ventes, et leur dernier album ne se trouve déjà plus ! A venir, en décembre 2006, un nouvel LP? Bref, que du bon, du composé, et j'avais envie de le partager. A bon entendeur, bien sùr ;-)

lundi 25 septembre 2006

A la recherche du pantalon perdu

Je me suis réveillé ce matin, la tête dans le cul et le cul dans le brouillard, avec une seule idée en tête : trouver un nouveau jean. C'est pas que j'en ai plus, non, simplement j'ai envie de renouveler une partie de ma garde-robe. Je me suis donc rendu dans les grandes surfaces pour trouver la perle rare, un jean différent, qui fait habillé et décontracté mais qui ne coùte pas non plus la peau des fesses. Tout d'abord, à Kiabi. Il y a bien un pantalon sympa mais mon frère l'a déjà, ce n'est donc pas le bon choix. A Gemo, tout est si classique... A la Halle, rien de bien folichon. Les magasins arrageois ne regorgent pas de trouvailles. J'ai donc attendu ma promenade de l'après midi pour chercher ma caverne d'Ali Baba. J'ai remonté la Rue d'Amiens, suis passé dans la rue d'Elquenterie pour me retrouver là : La rue St Aubert vue d'en bas. Cette rue, aussi appelée étrangement "rue des magasins", regorge... de magasins ! 70% pour femmes, 10% de pharmacies, 10% de magasins divers (presse, jouets, multimédia), 2% de banques et enfin 5% de cafés. Le reste, soit... allez, comptez un peu... 3% oui, bravo ! 3% sont des magasins de fringues masculines. J'ai commencé par aller me prendre un caffe latte à Esprits Nomades, puis j'ai remonté la rue piétonne. Résultat : rien à Jules (c'est toujours trop court), rien à ma portée chez Cerrer, je ne parle même pas de Devianne. Chez Brice et Devred, c'était fermé. Ah oui, c'est lundi et le lundi, Arras, c'est fermé et vide. Je décidais de passer à la médiathèque, mais elle aussi était fermée. Vite lassé, quelques gouttes me tombant sur la figure, j'ai donc décidé de laisser tomber ce projet du jour, et de rentrer jouer un peu de guitare... Demain, retour au boulot, ça me file la migraine.

dimanche 24 septembre 2006

Est-ce Emesse?


slt à toi ki fé dé sms. jt'ecris ce mess pr te dire ke j'ariv pa à cprdre ce ke t'ecri. c pl1 de fote d'otograf. c pouri lé sms. ca tu le fransé. en + t vite a (merde, plus de place, faut que j'refasse un autre sms !!) rivé à 160 kractere. t'oubli les s. tu c + parlé not langue. té doits devienne dé boudins. et c pa vré, tu c pa joué de la guitar avec dé sms !
Bon allez, j'arrête d'écrire en sms, c'est illisible et ça me fatigue. C'est vrai quoi, on passe plus de temps à chercher comment écrire un mot sans qu'il fasse trop de lettres qu'à écrire le message. Et je parle pas des textos qui composent un interminable dialogue : ça couterait moins cher de se passer un coup de fil. Heureusement que Bernard Pivot a arrêté les dicos d'or, il s'en tirerait les cheveux. Oui, toi, le jeune, réapprend le français, lis des livres (commence par le Bescherelle), et tu découvriras qu'il existe des mots de plus de deux syllabes, et qu'il existe d'autres temps que le présent.

Allé, je te laiss. Biz.
(cout du sms: 0,35cts + surcoùt éventuel selon opérateur)

vendredi 22 septembre 2006

Un sourire, ça mange pas de pain

Aïe ! Plus de pain ! Pas grave, je me décide à aller à Leclerc pour en acheter. Comme je dois aussi regonfler mes pneus de voiture, j’en profiterai. Alors je me dirige peinard vers le magasin, où j’arrive 15 minutes plus tard. En fait il n’en faut que cinq pour s’y rendre mais allez savoir pourquoi, aujourd’hui, les p’tits vieux étaient de sortie et roulaient à 30 en ville. Après en avoir mis un dans le fossé, je me gare enfin sur le parking du supermarché.

Premier constat : la machine pour le gonflage est en panne.

Second constat : c’est le jour des courses des vieux de Dainville.

Me frayant un chemin à coup de pieds dans les jambes des clients, j’entre dans le magasin, me saisis brillamment d’une baguette et d’un pain de mie, et atteins la caisse. Comme tout le monde, je regarde tout du long pour trouver la moins pleine, et je m’incruste à celle à ma droite. D’habitude je choisis la caissière la plus jolie, et là, j’ai pas eu de chance c’était celle à qui il manque une dent devant. Elle m’accueille avec un « bonjour » dénué de sincérité, et encaisse rapidement mon argent pour me rendre la monnaie en piécettes. Faudra que j’en parle un peu, de ces caissières, une autre fois. Pas d’ « au revoir » cette fois-ci, ce qui laisse à penser qu’on se reverra pas ou qu’elle veut plus me voir !?

Je rentre avec mon pain, et je ne trouve pas de place pour me garer devant l’immeuble. Je fais deux fois le tour du paté de maison, et je décide d’abandonner pour aller me garer à 400 mètres dans la rue en face. Une fois à l’appartement, je prépare à manger. Aujourd’hui je reçois Damien, je fais un truc rapide. On déjeune ; à son départ je fais la vaisselle, et enfin je constate… qu’on a pas mangé de pain !!!

jeudi 21 septembre 2006

Y'a d'l'abus Madame !

Je reviens à peine de chez l'ophtalmo pour vous annoncer que je suis dépité. Dépité de voir à quel point la société d'aujourd'hui ne vit que pour l'argent. L'appat du gain est un réel fléau, signe qu'il y a un manque quelquepart. Je vous raconte : j'avais rendez vous à 16h30, donc je suis arrivé là bas à 17h15 et j'ai eu de la chance je n'ai attendu qu'une demi-heure. Je voulais avoir un renouvellement pour mes lunettes ET pour mes lentilles. Eh bien, non, la madame docteur m'a dit qu'il fallait que je reprenne un rendez-vous pour les lentilles. J'vous jure, où va-t'on? Tout ça pour avoir 28 petits euros de plus dans son escarcelle. Malgré mes protestations argumentées, comme quoi mes lentilles ne me génaient pas, que j'avais pas de probleme, etc... et que ma vue n'a même pas bougée, elle n'a rien voulu savoir. Du coup je suis ressorti allégé d'une consultation et muni d'un petit carton me demandant de revenir début décembre. C'est pas croyable...

Crise d'identité

Dis donc, que de démarches à entreprendre pour changer sa carte d’identité ! La mienne étant périmée depuis deux ans, je me suis dit qu’il était peut-être temps d’en changer. Vous pouvez pas savoir combien je rêve d’une jolie carte plastifiée… Alors aujourd’hui, je suis allé à la Mairie, en ai fait le tour par le mauvais côté pour enfin trouver la porte d’entrée. La dame à l’accueil a recueilli ma demande, et m’a filé un dossier à remplir en rajoutant plein de pièces, bien entendu. Dont un extrait d’acte de naissance à retirer à la mairie de St Pol. La joie. Pour tout dire je suis ressorti de là en me demandant si j’avais vraiment besoin de cette fichue carte d’identité ; pour le peu que je m’en sers il va encore falloir attendre 3 mois avant de l’avoir.

En repartant je suis passé devant le théâtre. Arras aussi est à la recherche de son identité. Depuis 3 ans, la ville est en travaux, un gigantesque chantier visant à « restaurer » le patrimoine mais qui, pour le moment, ne fait qu’augmenter nos impôts, baisser la fréquentation du centre ville et des commerces, mais aussi transforme le patrimoine. Notre maire se vante de restaurer, alors qu’il ne fait que transformer : il installe un parking devant le théâtre, adapte la circulation en ville par des bordures épaisses, met des pavés sans écoulement prévu pour les eaux devant la Maison Folies, laisse pourrir les façades de la rue St Aubert et préfère reconvertir un abattoir en musée biologique sans succès. Sa politique est à revoir, semble t’il. Arras connaît sa crise d’identité, elle n’est plus ce qu’elle était.

mercredi 20 septembre 2006

Esprits Nomades


Profitant de mon congé du jour, c'est par une belle matinée ensoleillée que j'allais découvrir le marché du mercredi à Arras. Eh bien, croyez moi, il est riquiqui par rapport à celui du samedi. A peine couvre t'il la Place des Héros. Qu'à cela ne tienne, je continuais ma promenade, croisant de droles de zouaves au grès de mes pas. Des punks, des racoleurs et surtout une invasion de bizus des facs et bts du coin. des gens un peu fous déguisés en rose avec des perruques, des kilts et du maquillage. De nos jours, les bizutages ressemblent à des enterrements de vies bien festifs. Et puis tout d'un coup, je me suis senti comme le Dr Carter. Voyez dans les séries ou les films américains, ces acteurs tenant un café à la main, qui se baladent dans la rue sans en renverser une goutte. A Arras, il y a un nouveau concept de café, inédit dans le secteur et à qui je souhaite longue vie et prospérité : Esprits Nomades, 64 bis rue Gambetta. La charmante tenancière vous y propose des cafés sur place ou à emporter, et quelques sandwiches et hot dogs. Le point fort de cette boutique, par delà son cadre très esthétique, c'est la possibilité de déguster un café à son gout, aromatisé au choix. Plus besoin de se contenter du sucre dans un petit espresso, ici, on a un vrai café à la canelle, un cappucinno, un caffe latte, ou simplement un chocolat chaud à point. En plus, régulièrement, ils proposent aux clients de gouter un café du monde à la saveur différente. Je pense m'y rendre très souvent désormais, pourquoi pas le samedi matin à l'occasion du marché? En tout cas, je n'ai qu'un conseil : allez-y. Qui sait, ils vendront peut-être un jour du Dr Pepper? ;-)

mardi 19 septembre 2006

La mouche qui pète

Je suis traumatisé. Deviens-je fou ? Ai-je abusé du sandwich saucisson sec-confiture de rhubarbe-fromage ? La Star Ac’ a-t’elle lobotomisé mon cerveau ? Voilà quelques jours que les chaleurs étaient revenues, et avec la proximité de verdure à mes fenêtres, des mouches ont fait leur apparition. Jusque là rien d’anormal. Elles bourdonnent à vos oreilles, vous chatouillent le nez, font une ou deux minuscules crottes sur votre buffet et volent à leur mort 24h plus tard. C’est con, une mouche.

Les miennes, c’est des mouches mutantes. Ou des hallucinations ? A force je sais plus. Elles sont apparues là un beau matin, tournant sans relâche autour de mon lustre comme un cheval dans un hippodrome – j’y reviendrai – et quand j’arrive dans un grand geste pour les disperser, impossible de les perturber, elles s’écartent et continue leur tour… j’ai même l’impression qu’elles n’existent pas. Elles volent. Elles se posent jamais ! Jamais ! Elles mangent pas, elles crottent pas, elles bourdonnent pas, elles sont in écrasables ! C’est des mouches mutantes, j’vous dis !

dimanche 17 septembre 2006

Quand le Chat est parti...


... on se demande ce qu'il fait. Vous connaissez le Chat, de Philippe Geluck? Cet animal est le héros de brèves planches de BD, et nous régale de ses jeux de mots typiques et atypiques tout au long de treize albums. Parodiant les plus grandes oeuvres, critiquant le systeme, n'ouvrant jamais sa bouche pour donner sa langue au... euh, à la souris, le Chat est un de mes personnages de BD préféré. Depuis quelques temps il prête son image à la société MMA, zéro blabla et patatra, et on le retrouve placardé sur des pubs et des vitrines. Me promenant Rue Nationale à Lille, j'ai enfin découvert son grand secret:

Quand le Chat est parti... on ne l'arrête plus ! Vous dites? Ah oui, en plus, il est belge...

Journées du Patrimoine 2006

[ou les tribulations d'un Arrageois à Lille?] Ce week end, c’était les journées du patrimoine, alors je me suis lancé dans l’exploration de la ville mystérieuse de Martine, j’ai nommée Lille. Le beau temps était au rendez vous, aussi arrivai-je de bonne heure. Remontant la Rue Nationale, je ne tardais pas à accéder au centre ville. Je découvrais le théâtre Sébastopol (ou jouent les plus grands : Elie Semoun, Roch Voisine et bientôt… Enrico !!!), admirait le Beffroi, me cultivait lors de la visite du Théâtre du Nord (où je fus déçu de l’architecture moderne, trop terne). Je traversai la Vieille Bourse, passait devant l’Opéra que je ne pus visiter, n’ayant pas réservé, et entrais dans le Vieux Lille.

Puis je terminais par le Palais des Beaux Arts et l’Université Catholique. La fin d’après midi fut fort agréable car passé à la Foire aux Manèges. En, soirée, j’allais avec des amis au restaurant « La Boucherie » où personne ne comprit la blague quand je demandais « une baguette pas trop cuite ». A part ceux qui m'accompagnaient (ou que j'accompagnais?).Vous, vous avez compris, hein ? Non ? Bof… M’enfin, j’en ai fait des kilomètres ce jour là.

La photo qui illustre cet article a été prise au Palais des Beaux Arts. C’est une sculpture de Frémiet appelée « Le Chevalier Errant », qui incarne ce vers de Victor Hugo : « Farouches, ils étaient les chevaliers de Dieu ». On distingue derrière le cavalier un diablotin enchaîné, et de l’autre côté on trouve la tête décapité d’un démon cornu.

Ah oui, autre chose ; si vous avez l’occasion de visiter ce musée, descendez au -1 admirer l’époustouflante reconstitution de notre région via « les plans en relief ». J’étais stupéfait.

jeudi 14 septembre 2006

Aie Aie Aie

Alerte rouge ! Ca mouille ! Le plombier venant à peine de partir; l'eau ne passait plus dans les wc... alors j'y ai mis mon nez et... Plouf, je suis trempé. La chasse ne semblait plus s'ouvrir, alors j'ai tiré sur le truc qui dépassait du machin, et le bidule jaune m'est resté dans les pattes. L'eau a jaillit. Elle pouvait jaillir partout, eh bien, non, elle a choisit de jaillir sur moi. Heureusement j'ai eu le réflexe de fermer le tout. C'est trooooop froid. Alors y'a fallut appeler Laurent. Laurent, c'est le beau-frère. Et ça tombe bien, il est plombier !! Il s'est pointé rapidement et en deux temps, trois mouvements, il nous a réparé ça. Merci Laurent, t'es un chef !

Le retour du petit homme bleu


Il est revenu, tout de bleu vêtu, sa casquette sur la tête et son sourire Stéradent, je ne vous le présente plus, c'est le plombier ! Il n'a pas tardé puisque le revoilà jeudi soir qui arrive, cette fois-ci à l'heure, pour me changer le chauffe-eau. Il ne tarda pas à me raconter comment une fois (ou huit?), une jeune femme se dénuda devant lui pour lui montrer qu'elle était bien blonde, qu'une autre lui proposait d'arrondir les fins de mois en nature, et une autre encore faisait du naturisme alors qu'il bossait. Bosser? En tout cas, il blablate pas mal, le petit plombier. Pendant l'heure que mit le chauffe-eau à se vider, j'en ai entendu des vertes et des pas mures, aussi grosses qu'un camion, et ses blagues auquelles je riais de désespoir firent fuir ma compagne. En tout cas, au delà des apparences, il bosse bien. Le chauffe-eau est opérationnel, les wc aussi (et ça c'est essentiel quand la taupe pousse au trou), et mes problemes de tuyaux sont terminés ! Alàlà; quand j'y repense, il était marrant. Il sautait tout partour pour pouvoir fixer le cumulus au mur. Il montait sur les chaises pour passer au dessus, se glissait sous la cuve, passait sur le côté... Bon okay, il a oublié des outils ici, et il a mis deux heures et demi, mais soyons indulgent. Il va nous manquer, le p'tit plombier...

mercredi 13 septembre 2006

Caca City


Sous ce titre évocateur, je vous invite à découvrir ma ville, et ses cotés cachés. En levant les yeux au ciel, pour admirer l'effort architectural, on a toutes les chances de marcher dans une affreuse crotte de chien, laissée là par un maitre très peu civique. Pourtant, la guerre a été lancée par notre cher maire (cher, en celà qu'il coute cher en impots locaux) contre les crottes rebelles. Une amende de 15 euros pour tout contrevenant pris sur le fait ! Ca fait chier, hein? Pas trop vite, siouplait, parce que seul le centre ville semble être propre, et nettoyé par les agents municipaux. Il parait que ça porte chance de marcher dans une merde (disons ça comme ça), eh bein à Arras, la chance, c'est de réussir à faire 100 mètres sans en avoir sous les godasses. C'est pas génial de rentrer chez soi en glissant, les pieds chargés d'une odeur encore plus nauséabonde que d'habitude - croyez moi, c'est un exploit - une crotte toute fraiche incrustée dans une semelle qu'il va falloir nettoyer. Le caca, c'est dangereux. On peut glisser dessus, et se rompre le cou ! Dans ma rue, les mamies font l'effort de trainer leurs pieds sur le trottoir, transformant le petit obus laissé là par leur caniche en une trainée visqueuse que ne manquera pas de piétiner l'arrageois civique que je suis. Je me rappelle hier, être allé en centre ville pour ma promenade quotidienne, et avoir slalomé entre diverses boulettes allongées au sol, d'un marron digestif, alignées le long du trottoir, sur une longueur stupéfiante. La photo, c'est ma rue. La fameuse rue "parcours du combattant". Y'a pas, Arras, c'est trop joli.

Le petit plombier

Depuis qu'on a emmenagé, une fuite affreuse nous gâche la vie : le robinet des toilettes goutte sans cesse, inondant la salle de bains. De nombreux coups de fils plus tard, le plombier nous contacte et prend rendez vous pour aujourd'hui à 17h... et bien sûr, il est arrivé à 18h. Le plombier de base quoi. Pas celui qui rentre chez les jolies femmes qui les attendent en nuisette, qui ouvre son bleu de travail pour réveler un torse nu de poils, pure invitation à la débauche...non, seulement le petit bonhomme aux cheveux grisonnants et au sourire Stéradent magnifique, tout neuf.
Il a eu vite fait de changer le robinet, et s'est engagé à repasser pour changer le chauffe-eau qui commence à rendre l'âme. Poliment je lui offre un café... ce que j'avais pas prévu c'est qu'il parlait autant ! Bla bla bla, Patati, il me raconte ses aventures sauvages avec des nymphomanes un peu partout autour d'Arras, allant de plus belle entre blagues potaches et mytomanie. 1h00 ! A le croire, les filles se déshabillaient devant lui : pourtant, faut bien l'avouer, c'est pas non plus un sex-symbol, hein. N'empêche il est sympa quand même. Il vient à peine de repartir, me laissant un souvenir, une clé de 18 qui va pas trop me servir...

mardi 12 septembre 2006

"On peut vous aider?"


Dans les boutiques de fringues, les vendeurs, c'est comme des fauves. Ils se cachent derrière les chemises à carreaux en promotion, et dès que tu rentres dans le magasin, ils bousculent la mamie à lunettes venue acheter un slip à son petit-fils pour la rentrée, ils te sautent dessus et affichent un sourire salace et baveux en demandant : "On peut vous aideeeeer???" Et là, un frisson te parcoure l'échine, et seulement trois choix te sont laissés :

1. Tu dis "Oui, pourquoi pas", d'un air réticent, et tu es parti pour une heure d'essayages de tout le magasin, pour finalement repartir avec une paire de chaussettes à 30 euros et une carte de fidélité de ce magasin là où tu ne viens qu'une fois tous les 36 du mois, alors que toi, tu voulais juste un tee-shirt.
2. Tu réponds "Non merci", et il ou elle rétorque "Je suis là, si besoin...". Tu fais vite le tour de la boutique et tu finis par sortir les mains vides, accablé par le regard coléreux de ta charmante hotesse, qui te cachait par son gros c.. la chemise verte et orange que tu cherchais depuis des mois.
3. Tu chopes le rayon Jeans et tu bazardes les pantalons sur la vendeuse, créant une diversion pour te barrer en courant avant qu'elle te saute dessus. Résultat : T'as eu tellement peur que tu repars sans rien sauf une trace au fond de ton froc, qui est maintenant fichu...

L'exception, c'est le vendeur de chez Confo. Lui, il a peur de toi. Tu entres dans le magasin, tu choisis l'armoire ou le canapé que tu adoooores, et tu tourne autour, tel un chien en chaleur autour du trou du c... euh, enfin bref. Et personne ne vient. Alors tu vas demander à l'accueil, qui passe un appel. Et toujours personne. A bout de nerf, tu en attrapes un qui passe prendre sa pause-café (avec tous les autres en même temps, semble t'il), et tu lui imposes de te vendre un truc. Le monde à l'envers. Ou alors, ils jouent à pas se faire attraper? Ca doit être parce que t'as du mal à acheter que Confo, c'est le pays où la vie est moins chère...

lundi 11 septembre 2006

Les Experts à Arras

Il s’est pointé à 13h30, comme prévu. Aimable, professionnel et attentif, Monsieur G., expert en assurances, est passé chez moi en début d’après midi pour constater l’étendue des « dégats ». Tiens, pour vous le décrire, il est un peu comme Grissom, dans « les Experts ». En plus costaud, et avec un simple bouc. Il est entré d’un pas décidé jusque la cuisine, a posé sa mallette et m’a suivi sur le lieu du crime aquatique. C’est sur, il n’y a pas grand-chose à voir. Cependant, au fil de la discussion, en sirotant un café, Mr G. a calculé le montant de l’indemnité que je pouvais percevoir.

D’un point de vue technique, lors d’un dégat des eaux comme chez moi, c’est l’assurance de la victime qui prend en charge l’indemnisation. Heureusement sans toucher à mes cotisations…Les travaux qu’il m’a conseillé sont peu onéreux, il s’agit de repasser deux à trois couches de peinture pour masquer le défaut, sur les 10m² de la chambre. Je vais essayer d’en récupérer chez les parents. Par contre, j’ai été surpris du montant indiqué sur le chèque ! D’accord, il tient compte de la main d’œuvre, mais quand même, cette somme pour un coup de blanc au plafond ! Allez, je vous le dit, ça tourne autour de 800 francs. Pour les moins malins, ça fait 120 euros. C’est bien, hein ?

Le gentil monsieur est ensuite reparti vers d’autres scènes de crime, car la justice n’attend pas.

Ce jour là, 11 septembre 2001

Ce jour là, comme tout le monde, je me souviens de ce que je faisais quand j’ai appris. J’étais à la fac, rez-de-chaussée, et je sortais de mon oral de rattrapage en Histoire Ancienne. Comme d’hab, je montais dans ma voiture, et j’écoutais un CD. J’arrivais bientôt chez mes parents, et je trouvai mon père en train d’écouter la radio. Et l’événement. « C’est une bombe qui a explosé à New York », me dit-il. Sauf qu’en allumant la télé, toutes les chaînes le montraient. C’était le matin. Et le deuxième avion frappa la Tour Sud du World Trade Center.

Le drame a choqué le monde entier. Personnellement, je n’y croyais pas, c’était encore un film, si réaliste. Jusqu’à ce que je vois les gens se jeter du haut du building. Et là j’ai réalisé que ce jour était un tournant de l’histoire. Dans quel état d’esprit faut-il être pour se jeter de si haut ? Evidemment, le cœur lâche avant de toucher le sol. C’est long, une chute comme ça. Si long… Et toutes les familles meurtries par les messages d’amour, derniers mots des êtres chers qu’elles perdaient dans l’attentat. Déjà, c’était la guerre. Aujourd’hui, toutes les télés en parlent, on revoit images, archives, témoignages… Et un Georges W. Bush que tout le monde trouve si stupide sauf les Américains, naïf, stoïque, et pris au dépourvu en apprenant la nouvelle dans une école où il était allé représenter le pays. Ce jour là, les Etats-Unis étaient faibles. Aujourd’hui ils sont au-dessus de l’ONU. Mais ils ne sont pas moins faibles à ma vue.

Puis s’en est suivi une guerre en Afghanistan, qui nous a révélé des foyers terroristes partout dans le monde. La joie quoi. Voilà dans quel monde vivront nos enfants.

Je crois qu’il faut tirer une leçon de tout ça. Personne n’est intouchable. Et une morale : y’a des cinglés partout.

dimanche 10 septembre 2006

Endurance Quad



Hier soir, sur la Grand Place, des centaines de personnes se pressaient pour admirer les acrobaties prévues par des motards un peu foufous, au titre de l'Endurance Quad. Au programme, une heure interminable de présentation des équipes que personne n'acclamait, ni ne connaissait. Un peu long tout ça... Et puis on y a cru : des mecs avec des crêtes se sont pointés sur leurs motos cross, et se sont envolés via des tremplins pour un show freestyle de dix bonnes minutes ! Je passe un message à ceux qui auraient pris des photos de ça, ça serait sympa de m'en envoyer une paire pour égayer cet article. Passé le délire des "Ouh!" "Ouah!" impressionnés, le présentateur du show (apparemment un animateur de la radio locale Contact FM), continua la présentation des quaddeurs, sur fond de musique techno mixée par un DJ "je-sais-plus-quoi" . Croyez moi, 120 équipes de Quad, c'est loooong à présenter. Par la suite, la fête reprit son rythme et les punk acrobates leur moto pour s'envoler à nouveau, faire des figures et atterrir sur un gros tas de terre posé là pour l'occasion. On notera quelques anecdotes sympas, comme ce fameux quaddeur tout fier sur le podium, qui, au moment de redescendre, n'a pas réussi à démarrer sa machine. Bonne chance pour la course, camarade !

samedi 9 septembre 2006

En ce jour ensoleillé

Aujourd'hui c'est plein soleil sur Arras. Faut dire qu'avec le temps pourri qu'on a eu en Août, c'est un peu mérité. Tout comme le fait de profiter de son lit tard dans la matinée... Et de lire en se levant les milliers de commentaires sur son blog tout nouveau tout beau. Merci à tout ceux qui m'encouragent !
De temps en temps, un week end de repos ça fait du bien. En ce neuf septembre, c'est agréable de se dire qu'on a le temps. Mis à part le passage des parents, tout à l'heure, rien de bien spécial. Un ou deux (ou trois ou quatre) épisodes de Desperate Housewives, une belle balade dans un centre ville musical, et l'apres midi se passe doucement. Ce soir, le frangin passe et on va faire un tour sur la Grand Place où il y a une animation.
Les animations à Arras, c'est tous les week end, et il y en a pour tous les goùts. La semaine dernière, le Beffroi s'embrasait (pas de flammes réelles, hein, c'était un spectacle pyrotechnique), cloturant la semaine de la fête de l'Andouillette (je sais pas d'où vient cette fête ridicule...), alors je sais pas qui c'est qui dit qu'Arras c'est mort. Bon, c'est vrai, dès fois ça craint un peu. Mais bon, on a quand même eu droit à la venue des plus grands ! Placebo, Muse, Depeche Mode... et Dave !! Oui, le vrai !! Trop d'la balle !! Nan, y'a pas, faut vraiment que j'aille passer mes weekends sur Lille... :-p

vendredi 8 septembre 2006

Que d'eau, que d'eau...


et c'est pas un cad...eau ! Jeudi dernier, en rentrant du boulot, un mot nous attendait en bas de la cage d'escalier... une fuite avait eu lieu dans l'appart du dessus et l'eau s'est infiltrée dans le plancher et notre plafond. La source, si j'ose dire, est un tuyau d'écoulement de machine à laver qui a dégorgé pile au dessus de ma chambre. Y'a pas à dire, la plomberie ici, c'est un problème.
Pas besoin d'appeller les pompiers car, fidèle à ma réputation de gentleman, je laissais ma copine passer la serpillère pendant que j'appellais la proprio et l'assurance.
Il n'y a pas eu de dégats matériels, mais l'eau s'infiltrait et gouttait par les trous des ampoules, et le lendemain, de belles taches de moisissure apparaissaient sur le plafond de la chambre (cf photo). Si Mimi Cracra l'eau elle aime ça, moi, dans ma chambre j'aime pas !

Hommage

Salut à tous ! Eh oui, j'ai pas pu résister, fallait que je devienne une fashion victime des blogs sur le web... Bon, soyez indulgent, c'est mon premier blog. Vous trouverez certainement une ressemblance avec celui de mon ami Ed Wood; et c'est à lui que je dédie ce blog car il est source de ma motivation.
Parait qu'il faut raconter sa vie, mais je ne compte pas m'arreter à ça, j'ai surtout envie de parler de tout, de rien, d'un peu et d'autres choses. Ceux qui me connaissent savent que j'adoooore les sushis, et surtout écrire des conneries. Alors en espérant que ce "journal" vous tiendra en haleine par son suspense... C'est un peu l'effet Loft Story, un blog.
Bah ouais, les gens sont curieux, voyeurs, on aime à savoir ce qui se passe chez le voisin. Eh bien avec ce blog, en plus de savoir ce qui se passe chez mes voisins, vous saurez ce qui se passe chez moi !

N'hésitez pas à envoyer des commentaires...